L’assistance légère se renforce !
Pour 2025, le mot d’ordre concernant la plupart des différents systèmes de motorisations légères semble être le gain de performances. Et même si certains, comme TQ, font encore de la résistance, on note un réel progrès des autres motoristes en termes de puissance en crête. C’est le cas du Bosch Performance SX, du Shimano EP801 RS, mais aussi du Fazua Ride 60 et du tout nouveau Dyname S4 Lite de chez Rocky Mountain. J’ai donc profité d’avoir toutes ces motorisations sous la main pour faire un véritable tour d’horizon des différents moteurs que l’on trouve à l’heure actuelle sur 90 % des VTTAE “Light” du marché… Comment ça marche ? Lequel est le plus performant ? Qui est le plus efficace en tout-terrain sportif ? A quel type de pratiquants s’adresse chaque moteur ? VTTAE.fr fait le point !
Par Chris Caprin, photos : Chris Cap et Fagerbé
Bosch Performance Line SX Smart System
Il arrive enfin…
- Vélo de test : Norco Fluid VLT
- Poids : 2 kg
- Carters : magnésium
- Puissance : 250 watts
- Assistance maxi : 600 % en crête
- Couple maxi : 55 Nm
- Q-Factor : 160 mm
- Modes d’assistance : 4 (Eco, Tour +, eMTB et Turbo) + assistance à la marche
- Batterie : Powertube 400 Wh de 2 kg environ (+ Range Extender PowerMore de 250 Wh et 1,6 kg)
- Console : System Controller intégré dans le top tube et Kiox 300 (en option)
- Commande : Mini Remote
- Application pour réglages moteur : E-Bike Flow
- Lien : www.bosch-ebike.com
La nouvelle motorisation Bosch Performance Line SX allie une puissance relativement élevée à un poids plus raisonnable, ce qui en fait le moteur Bosch offrant la plus grande densité de puissance pour un volume réduit. Ces caractéristiques et la cartographie de l’assistance finement ajustée assurent un comportement au pédalage naturel et permettent de rouler de manière sportive à VTTAE sur quasiment tous les types de sentiers.
La friction au niveau du pédalier a été réduite grâce – entre autres – à un nouveau système d’étanchéité au niveau de l’axe et le Q-Factor (la distance entre les manivelles gauche et droite) passe à 160 mm. En résulte un pédalage plus doux et confortable, proche des sensations que l’on a sur un VTT classique sans moteur, ainsi qu’un léger gain en performance et même en autonomie. En effet, il est désormais plus facile d’emmener le vélo sans assistance, que ce soit lorsqu’elle est coupée volontairement ou quand on passe au-dessus de 25 km/h et qu’elle s’arrête.
Côté batterie, on dispose d’une CompactTube de 400 Wh intégrée dans le cadre qui pèse seulement 2 kg (comme le moteur) et qui porte le groupe de motorisation complet (Performance SX, CompactTube, System Controller et Mini Remote) à 4 kg, c’est-à-dire nettement en-dessous du poids d’une Powertube 750 Wh, qui, rappelons-le, est de 4,4 kg ! De plus, si besoin est, il est possible de rajouter un Range Extender PowerMore (une autre nouveauté chez Bosch) de 250 Wh et 1,6 kg, qui se fixe au niveau du porte-bidon et augmente l’autonomie de 60 %. Cependant, je considère qu’avec ses 2 kg (soit 400 g de plus seulement que le Range Extender), il sera peut-être plus judicieux d’investir dans une deuxième CompactTube peu encombrante que l’on pourra facilement loger dans un sac à dos… Et en bénéficiant ainsi quasiment du double de réserve de Wh.
Connectivité
Intelligente, personnalisable et tournée vers l’avenir, l’application eBike Flow est l’outil de connexion avec votre futur VTTAE équipé d’une motorisation Bosch. La clé qui vous fera pénétrer dans le monde du vélo connecté. Les mises à jour en direct permettront d’améliorer sans cesse l’expérience d’utilisation grâce à de nouvelles fonctionnalités innovantes. Avec cette application, les modes d’assistance peuvent être réglés individuellement, les activités enregistrées de manière totalement automatique et les applications de remise en forme de type Apple Health peuvent également être intégrées.
Dans le cadre du perfectionnement technique des composants que l’on trouve sur les vélos à assistance électrique, on peut s’attendre à de belles optimisations très prochainement, comme un ABS plus efficace et une transmission automatique mise au point en collaboration avec TRP.
Réglages
Vu ma pratique et les chemins que j’emprunte régulièrement, j’ai choisi de paramétrer les différents modes de manière à en avoir suffisamment sous la pédale lorsque j’ai envie de grimper des pentes bien raides et quand même assez techniques…
Eco : +2 en assistance et +3 en accélération au pédalage
Tour + : +3 en assistance et +3 en accélération au pédalage
eMTB : +4 en assistance et +4 en accélération au pédalage
Turbo : +5 en assistance et +5 en accélération au pédalage
Sur le terrain
Quelle bonne surprise j’ai eue en partant rouler pour la première fois avec ce petit moulin Bosch Performance SX… A peine les premiers kilomètres de faux plat avalés en Eco (et un peu Tour + pour voir s’il y en avait davantage sous la pédale), dès l’arrivée du vrai dénivelé positif et des petits franchissements, avec la bonne cadence de pédalage, ça passe très bien. Et une fois optimisé en réglant les paramètres comme il faut, en e-MTB, c’est même agréable. Et si l’on n’est évidemment pas au niveau d’assistance du CX, le feeling Bosch est bien présent. On sent l’Extended Boost, le couple est suffisant et la puissance reste correcte.
Bien sûr, comparé au Performance Line CX qui équipe les VTTAE plus lourds, le couple revu à la baisse permet moins de se reposer sur l’assistance en se contentant de tourner les jambes tranquillement sans trop se soucier de la cadence de pédalage. Là, avec le SX et ses 55 Nm au lieu de 85, si la puissance en crête est plutôt généreuse pour ce type de moteur, il faut quand même aller la chercher en tournant les jambes à une cadence au-dessus de 90 tr/mn… Donc, pour ceux qui n’ont pas l’habitude de mouliner et de privilégier les petits braquets en montée, il est évident que ça risque d’être un peu plus compliqué.
Car même si le SX est performant, la plage d’assistance est moins large que sur un CX et il est donc moins facile d’évoluer confortablement à une faible cadence de pédalage… D’où un côté plus exigeant physiquement qui demande un bon “cardio” pour tirer le meilleur de l’assistance. Sans parler du poids du pilote, qui, sur ce type de moteur, joue quand même un rôle prépondérant au niveau des performances.
Perso, j’ai bien aimé le comportement global de cette motorisation “light”, qui, comparée par exemple au Fazua Ride 60 (et ses 60 Nm), n’est pas en reste au niveau du couple. Clairement, sur le papier, si le Bosch SX est censé en avoir un peu moins, sur le terrain, c’est carrément l’inverse que l’on ressent. De même, lorsque l’on a besoin de plus de watts pour monter des pentes raides ou franchir des obstacles un peu moins faciles, on passe en Turbo, on augmente encore la cadence de pédalage et généralement, ça vous sauve la vie… Ou tout du moins vous évite de poser un pied à terre, voire de pousser le vélo.
En tout cas, personnellement, j’ai aimé le soutien régulier et l’accélération du SX, qui m’ont permis de retrouver le feeling du Bosch que j’apprécie… A savoir un moteur qui a suffisamment de répondant, mais en moins vigoureux que le CX full power.
Autonomie
De ce côté-là, j’ai été agréablement surpris par ce Bosch SX et sa batterie de 400 Wh seulement. En positionnant les curseurs de réglage des paramètres à un niveau assez élevé afin de disposer de suffisamment d’assistance pour grimper (presque) partout, j’ai réussi à parcourir une quarantaine de kilomètres (42 pour être précis) et presque 1 200 m de dénivelé positif pour deux heures et demi de ride. Tout cela sur des sentiers en colline parfois roulants mais le plus souvent assez techniques et pour un pilote de 70 kilos. Pas mal, non ? En tout cas, c’est largement suffisant pour un bon lunch ride ou une balade pas trop longue… Et puis avec le Range Extender PowerMore et ses 250 Wh supplémentaires, là, il est possible de rouler au moins trois heures en montant jusqu’à 1 500 m de D+, ce qui, avouez-le, commence à causer quand même.
Points forts / faibles
Principales qualités
- Smart System (paramétrages, Extended Boost, Hill Hold)
- Q Factor réduit à 160 mm
- Moins de frictions au niveau du pédalier que sur le CX
- Couple généreux pour un moteur “light”
- Belle assistance maxi en crête
- Autonomie correcte pour 400 Wh seulement
- Poids de l’ensemble moteur/batterie
Principal défaut
- Encore un peu bruyant
Fazua Ride 60
Une belle alternative…
- Vélo de test : Haibike Lyke 11
- Poids : 1,98 kg
- Carters : magnésium
- Puissance : 250 watts
- Assistance maxi : 450 watts en crête
- Couple maxi : 60 Nm
- Q-Factor : 179 mm
- Modes d’assistance : 3 (Breeze, River et Rocket) + Extra Power et assistance à la marche
- Batterie : 430 Wh (2,3 kg)
- Console : Fazua à diodes intégrée dans le top tube
- Commande : Fazua Ring Control
- Application pour réglages moteur : oui, avec l’application Fazua App
- Lien : www.fazua.com
A l’intérieur de ce tout nouveau Haibike Lyke au look très réussi, on trouve donc le nouveau moteur Fazua Ride 60, qui, comme son nom l’indique, possède un couple de 60 Nm, une assistance en crête de 450 %, des modes paramétrables et une batterie de 430 Wh. Précisons également que l’ensemble Fazua pèse 4,26 kg contre 4,61 kg pour l’ancien système, soit un gain de 400 g pour 72 % d’autonomie supplémentaire… De quoi aller vraiment plus loin et plus haut !
Côté finition, on s’aperçoit que le design est plus moderne, avec une intégration totale (LED Hub dans le top tube, gaines et durites à l’intérieur du jeu de direction) et un cadre qui peut ainsi épouser au plus près les formes très discrètes du bloc et de la batterie.
Finalement, la seule petite critique se situe au niveau de la commande Ring Control, qui m’a semblé un peu légère… Cependant, depuis que je roule en test sur des VTTAE équipés de cette manette, j’avoue n’avoir jamais rencontré la moindre casse ou la moindre panne. Ce n’est donc – peut-être – qu’une impression !
Connectivité
Comme sur quasiment toutes les motorisations aujourd’hui, il est possible de paramétrer les différents modes d’assistance du Fazua Ride 60 via son smartphone en téléchargeant l’application.
L’appli Fazua App est bien fichue, intuitive et très facile à utiliser. Elle permet également d’effectuer des mises à jour, de vérifier ses propres performances et celles du moteur, tout en étant compatible avec la plupart des consoles Garmin. Il est aussi possible de se connecter à un ordinateur via la prise USB qui se situe en haut de la console. Il faut juste la sortir du top tube et brancher son cordon.
Réglages
En fait, tout dépend de ce que l’on recherche… Car à la base, avec cette motorisation Fazua Ride 60, comme j’ai pu m’en rendre compte, il y a vraiment de quoi faire. Le couple est suffisant pour apporter une bonne souplesse d’utilisation et un choix assez large de la cadence de pédalage. La puissance en crête permet d’en avoir sous la pédale si l’on souhaite s’attaquer à de la pente raide parsemée de vrais obstacles en tout-terrain – l’option Extra Power permettant d’en rajouter un petit coup si besoin est. Quant à l’application Fazua qui offre la possibilité de paramétrer les trois modes Breeze, River et Rocket, une fois téléchargée sur son smartphone, elle est relativement simple à utiliser.
Il suffit juste de savoir quels sont les réglages qui correspondent le mieux à votre pratique, à l’assistance que vous recherchez et à la cadence de pédalage que vous utilisez le plus souvent. En gros, outre la puissance de chaque mode (Max Power) qu’il est logique d’échelonner le plus harmonieusement possible et la réponse à l’accélération (Ram Up), c’est vraiment le nombre de watts que le pilote doit donner pour atteindre cette puissance (Rider Power) qui détermine réellement le comportement du moteur.
Si, comme moi, vous recherchez une assistance réactive au moindre coup de pédale pour vous aider dans les franchissements et que vous avez l’habitude de tourner les jambes entre 80 et 90 tr/mn, alors il faudra baisser le nombre de watts que le pilote doit envoyer pour atteindre la puissance maxi (entre 100 et 125) . En revanche, celui qui préfère appuyer fort sur les pédales et se rapprocher davantage de l’effort à fournir sur un VTT sans moteur en allant chercher l’assistance plus tard, il sera souhaitable de privilégier la puissance du cycliste en plaçant le curseur autour de 200 watts.
En ce qui me concerne, c’est avec ces réglages que je me sens le mieux :
Sur le terrain
Si l’on règle correctement les paramètres via l’application Fazua, on constate que l’étagement des modes peut se faire harmonieusement et qu’en “Rocket”, on dispose d’une assistance capable de vous emmener à un bon rythme dans des montées relativement raides et même assez techniques. En roulant au train, assis sur la selle, c’est efficace et contrairement à certaines motorisations qui obligent à mouliner davantage sur les plus grands pignons, on n’a pas tant que ça la sensation de se traîner.
Mais ce n’est pas tout. Avec la fonction Extra Power – que l’on actionne en poussant la commande rotative Ring Control vers le haut jusqu’à ce que les diodes clignotent –, il est possible de monter à 450 % d’assistance en crête… Et là, ça change tout ! On parvient (moyennant un peu de technique de pilotage, bien sûr) à venir à bout de presque tous les passages très raides sans élan ou les bonnes marches, bref, la plupart des franchissements que l’on retrouve habituellement en tout-terrain – et que l’on passe avec les VTTAE plus puissants. C’est vraiment la cerise sur le gâteau et pour ceux qui ont l’habitude de rouler en full power, c’est génial, car cela permet d’emprunter quasiment les mêmes parcours sans avoir à poser le pied par terre. Et d’accompagner sans trop tirer la langue vos collègues équipés de gros vélos !
C’est un peu le bouton miracle, celui qui déclenche le turbo (quel que soit le mode où l’on se trouve) et permet pendant une bonne dizaine de secondes de disposer pratiquement d’une assistance maxi digne de ce nom. Et si l’on arrive au bout du temps imparti avant d’avoir franchi la section la plus difficile, on appuie de nouveau et c’est reparti pour un tour jusqu’à ce que l’on soit arrivé jusqu’en haut. Magique et vraiment pratique, d’autant plus que l’on ne s’en sert finalement pas si souvent et que, par conséquent, la consommation supplémentaire n’est pas si énorme que ça.
Enfin, pour conclure ce chapitre sur la motorisation, j’ajouterai que le Ride 60 est particulièrement silencieux. Hormis un petit sifflement à moyenne et pleine charge (léger et loin d’être désagréable), on n’entend quasiment rien. Et quand on lui demande le maximum de puissance, le volume sonore ne monte pas tant que ça… Encore un bon point !
Autonomie
Si on le compare au Santa Cruz Heckler SL essayé il y a quelques mois, le Lyke CF SE se montre encore plus polyvalent, avec un programme trail très prononcé qui lui donne un dynamisme et un rendement assez extraordinaire – même pour un VTTAE à assistance légère de 18 kg. Dans ce registre, on n’est pas si loin que ça du Scott Lumen. Par conséquent, on est en présence d’un vélo qui roule très bien et qui sait garder sa vitesse une fois lancé en acceptant facilement le pédalage au-dessus des 25 km/h – moment fatidique où l’assistance s’arrête. Alors forcément, avec un modèle de cette trempe, on consomme un peu moins et l’autonomie s’en trouve légèrement augmentée.
Partant de là, avec cette petite batterie Fazua de 430 Wh et en utilisant à peu près 30 % de Breeze, 50 % de River, 20 % de Rocket et quelques petits coups de d’Extra Power, j’ai effectué 50 km et 1 240 m de dénivelé positif sur un parcours à la fois technique et roulant composé en majeure partie de sentiers en colline.
Bien sûr, si l’on va chercher du plus costaud en montée – ce qui est possible avec le Rocket généreux et surtout l’Extra Power –, là, on est davantage sur du 1 100 m de D+ et une quarantaine de kilomètres… Ce qui, pour une batterie de 430 Wh seulement, rappelons-le, reste carrément dans le haut de la fourchette.
Autre point positif, une fois la dernière diode atteinte, l’assistance reste toujours optimale dans tous les modes et ce, quasiment jusqu’à la fin… En fait, à partir des 20 % restants, l’assistance se fait un peu moins vigoureuse et baisse régulièrement lorsque l’on atteint les 10 derniers pourcents, ceci afin de permettre d’en conserver le plus longtemps possible. C’est pratique et à partir de là, c’est à vous de gérer !
Points forts / faibles
Principales qualités
- Légèreté
- Assistance progressive
- Moteur très silencieux
- Puissance généreuse en mode Extra Power
- Autonomie
- Rapport poids/performances
Principaux défauts
- Batterie non démontable
- Pas de console
Shimano EP801 RS
En progrès…
- Vélos de test : Orbea Rise LT
- Poids : 2,6 kg
- Carters : magnésium
- Puissance : 250 watts
- Assistance maxi : 600 watts en crête
- Couple maxi : 85 Nm
- Q-Factor : 177 mm
- Modes d’assistance : 3 (Eco, Trail, Boost) et jusqu’à 12 modes de Trail en profil Fine Tune Mode + assistance à la marche
- Batterie : 420 Wh (1,95 kg) ou 630 Wh (2,9 kg) + Range Extender en option de 210 Wh (1,087 kg)
- Console : EM800 écran multifonction plus affichage de couleur (bleu, vert, jaune) selon le mode d’assistance
- Commande : E7000 ou E8000
- Application pour réglages moteur : oui (Shimano E-Tube Concept)
- Lien : mtb.shimano.com
L’assistance de l’Orbea Rise LT 2025 n’est ni plus ni moins qu’une version RS personnalisée exclusivement par Orbea de la nouvelle unité Shimano EP801. Selon la marque, c’est le moteur le plus léger capable d’offrir l’assistance adéquate que recherche les pratiquants souhaitant grimper toujours plus haut et élargir leur champs d’action…
Avec ses 85 Nm de couple maxi (une option désormais possible sur le RS) et plus de 600 watts de puissance maximale, il est évident que la nouvelle motorisation Shimano apporte une aide bien plus considérable en Boost. En particulier sur des VTTAE qui affichent un poids largement en-dessous des 20 kilos !
De plus, sur cette nouvelle version de l’EP8 RS, les modes d’assistance personnalisés ont été développés en partenariat avec Shimano pour tirer le meilleur parti des capacités du moteur. Bien évidemment, tous ces paramétrages sont facilement accessibles via l’application E-Tube.
Une fois les bons réglages adoptés, selon le profil, on a le choix entre une assistance minimale pour une autonomie maximale en se limitant à 60 Nm de couple, ou alors de privilégier la performance dans les montées très raides et très techniques en passant à 85 Nm. Dans cette configuration, le Boost offre une puissance bien plus linéaire dans toutes les conditions.
Je précise également que depuis le 25 juin, il est possible – via un magasin –, de télécharger le nouveau micro-logiciel qui permet d’obtenir un prolongement de l’assistance réglable sur trois niveaux, un arrêt plus ou moins progressif lors de la coupure du moteur à 25 km/h et une puissance encore plus soutenue en Boost. De quoi améliorer les performances de l’EP801, aussi bien en version classique qu’en RS.
Ajoutons aussi que le passage du faisceau électrique a été simplifié et qu’il est possible (en option) de monter la nouvelle console EN 600 en couleur, qui possède de nombreuses fonctions et, surtout, un niveau d’autonomie gradué en dizaine de pourcent au lieu des habituelles tranches de 20 % des anciennes versions… Il était temps, car à l’utilisation, c’est nettement plus précis et confortable. C’est juste dommage de ne pas le proposer de série sur ce modèle.
Quant aux deux batteries de 420 ou 630 Wh, intégrée et non démontable, on verra à l’usage ce que ça dit au niveau autonomie. Pour information, leur poids est de 1,960 kg pour la 420 et de 2,880 kg pour la 630. Et bien sûr, en plus (et en option), un Range Extender de 210 Wh et 1,037 kg sera également disponible, portant l’autonomie maximale à 840 Wh. De quoi voir venir !
Connectivité
Parallèlement à l’application E-Tube Project (voir plus bas dans le chapitre “Comportement moteur”), une nouvelle mise à jour de l’E-Tube Ride permet aux vététistes de garder un œil sur leurs informations via l’écran de leur smartphone. Celui-ci affiche diverses options, comme le nombre de kilomètres parcourus sur les différents modes Eco, Trail ou Boost, ainsi que de nouvelles fonctionnalités, comme l’historique des sorties ou des cartes interactives. Tout cela dans des interfaces plus ergonomiques et plus agréables à utiliser.
Les deux applications sont téléchargeables sur iPhone et Android et sont entièrement compatibles avec le système Shimano EP801.
Enfin, si l’on souhaite monter un dérailleur Di2 électrique sur son vélo, l’application E-Tube Project permet également de personnaliser les paramètres de changements de vitesses automatique des nouvelles fonctions Auto Shift et Free Shift, tout cela afin d’offrir à chaque pratiquant une expérience du VTTAE encore plus simplifiée.
Transmission automatique
L’Auto Shift pour VTTAE vise à aider les pilotes à trouver le bon flow en montée, en descente et sur tous les types de sentiers. Le système de changement de vitesse automatique associe le confort de l’automatisation et la maîtrise manuelle. L’Auto Shift a été mis au point pour vous maintenir en permanence sur le bon rapport, tout en vous permettant de contourner l’algorithme si vous souhaitez réaliser un changement de vitesse manuel.
En clair, la technologie de la transmission automatique surveille votre dynamique de pédalage afin de vous maintenir sur le bon rapport et de vous permettre de vous concentrer sur ce qui compte… A savoir le pilotage.
Plusieurs capteurs du système mesurent en continu la cadence, le couple développé et la vitesse pour choisir automatiquement le meilleur rapport sans avoir besoin de réaliser un changement de vitesse manuel. Quand la vitesse et la cadence diminuent, le système choisit un rapport plus facile. Quand vous commencez à pédaler et que la vitesse augmente, il passe progressivement sur les pignons plus bas de la cassette, vous permettant ainsi d’être toujours sur le bon rapport au bon moment. De plus, le réglage fin via l’application E-Tube Project offre la possibilité de se faire une sélection des vitesses aux petits oignons en fonction de sa cadence de pédalage et de la réponse que l’on souhaite en fonction des sentiers plus ou moins techniques que l’on emprunte.
Ensuite, grâce au Free Shift, le fait de pouvoir se retrouver sur le bon rapport sans devoir pédaler va changer également la manière dont vous abordez les virages en vous aidant à rester concentré sur votre trajectoire et sur le maintien d’une position stable du corps, pour ensuite obtenir une meilleure maîtrise et une accélération supérieure à la relance. Alors, comment ça marche ? Eh bien comme avec le Sram Eagle Powertrain, en roue libre, l’unité motrice utilise juste ce qu’il faut d’énergie pour faire tourner le plateau – qui, du coup, entraîne la cassette en vue d’un changement de vitesse fluide –, tout cela, bien sûr, sans aucun impact sur l’accélération du vélo.
Notez bien qu’en toute logique, l’Auto Shift et le Free Shift ne sont opérationnels que sur les VTTAE équipés d’une transmission électrique Shimano Di2.
Réglages
Via l’application E-Tube Project, tous les modes et les paramètres sont entièrement personnalisables, aussi bien chez vous que pendant votre balade à l’aide de votre smartphone. Cela permet à l’utilisateur d’adapter le système à son niveau, comme aux terrains sur lesquels il évolue. Ainsi, les modes Eco, Trail et Boost peuvent être personnalisés chacun sur 12 niveaux différents, alors que le couple moteur peut être réglé au choix entre 20 et 85 Nm.
Il existe également 5 paramétrages possibles du mode de démarrage de l’assistance qui peuvent tous être enregistrés sous différents profils d’utilisateurs et pour différents types de sorties, comme par exemple une simple balade ou, au contraire, une séance engagée sur terrain très accidenté. Toutes ces informations peuvent être sauvegardées comme préférences personnelles du pilote sur les deux profils. L’utilisateur peut ainsi basculer facilement de l’un à l’autre sur le terrain via l’écran de contrôle.
Ci-dessous, voilà les différents réglages de paramètres que je préconise pour une pratique sportive avec réglages généreux de l’assistance (Profil 1) ou plus intuitive et un peu moins énergivore (Profil 2). Pour ce dernier, même s’il est possible de monter jusqu’à dix modes Trail différents, après pas mal d’essais, j’ai choisi de n’en sélectionner que trois… C’est mon choix, mais ça n’a pas forcément valeur de référence.
Sur le terrain
Quand on vous annonce davantage de couple et d’assistance que sur les précédents moteurs EP8 RS, on s’attend à en avoir nettement plus sous la pédale et là, je dois dire qu’au départ, j’ai été sacrément déçu par ce que propose Orbea avec ses paramètre de série. Ce n’est pas compliqué, si l’on compare avec l’ancien, on peut même dire que – mis à part en Boost –, la différence n’est pas flagrante du tout.
Déjà, sur les modes Eco et Trail, plus le pilote appuie fort sur les pédales, moins le moteur donne d’assistance. Une façon de moins taper dans la batterie, certes, mais en ce qui me concerne, je n’ai pas trouvé ça très agréable.
De plus, si l’on veut avoir suffisamment de vitesse quand ça monte moyennement, il faut obligatoirement mettre le Boost… Ce qui, en l’occurrence, annule pratiquement le gain en autonomie enregistré sur les autres modes. D’autant plus que sur les coups de cul bien raide, là, il n’y a pas le choix, c’est du Boost qu’il faut aussi ! En tout cas, ce qui est certain, c’est que comparé au Cannondale Moterra SL et son EP801 plus classique, le RS du Rise en version stock n’est pas tout à fait au niveau. Surtout avec un capteur de pente pas assez réactif, ce qui, en Eco comme en Trail (encore une fois), ne facilite pas la montée technique sur le couple.
Heureusement, en Boost, la prolongation de l’assistance lorsque l’on arrête de pédaler est bien présente et se montre assez efficace avec une petite seconde pour replacer correctement ses manivelles. Quant à l’assistance à la marche, elle m’a semblé très performante. Surtout avec un VTTAE en-dessous des 20 kg que l’on place où l’on veut bien plus facilement quand il s’agit de pousser.
Mais attention, ça, c’est sur le profil d’origine du Rise qui nous est offert par Orbea… Car si l’on décide de se mettre sur le profil “Réglages fins” et de chercher davantage de performances, là, ça change beaucoup de choses et on se retrouve avec la possibilité de monter les paramètres sur tous les modes (y compris sur plusieurs Trail). De quoi envisager des parcours très techniques et fortement pentus, tout cela en évoluant à une vitesse bien plus importante qu’avec l’ancien RS des précédents Rise.
Simplement, si l’on compare le 801 RS à un 801 classique équipé d’une batterie Shimano de 630 Wh (comme le Yeti 160 E, par exemple), on constate que le pourcentage d’assistance en crête ne monte pas aussi haut, et cela sur un VTTAE qui pèse pourtant 4 bons kilos de moins et est monté avec des pneus moins costauds qui scotchent forcément moins le vélo au sol… Donc, si je résume, une fois bien paramétré et équipé du dernier micro-logiciel, le nouveau Rise est effectivement bien plus performant que l’ancien. Mais, parce qu’il y a un mais, il manque tout de même ce petit quelque chose en haut qui permet à la version full power de monter plus vite et de franchir les obstacles un peu plus aisément… Ce que l’on ressent moins sur le Moterra SL et carrément pas du tout sur le BH iLynx +. J’ai suffisamment roulé sur ces différents vélos équipés d’un Shimano EP801 pour pouvoir affirmer que le RS n’a pas la gouache du modèle classique que l’on retrouve sur les autres marques. Une exclusivité Orbea qui plaira beaucoup à certains… et nettement moins à d’autres – qui, je le concède, sont carrément une minorité. On ne peut pas plaire à tout le monde !
Enfin, concernant la transmission automatique, j’ai apprécié le fonctionnement naturel du Free Shift, qui se charge de repositionner la chaîne au bon endroit sur la cassette lorsque l’on ne pédale plus… En roue-libre, selon que la vitesse baisse ou augmente, on est pratiquement certain de se trouver sur le bon rapport pour repartir à la relance après un virage ou à l’attaque d’une montée pas trop raide.
En revanche, du côté de l’Auto Shift, même après m’être bien pris la tête à chercher les meilleurs réglages pour avoir le bon compromis… Un peu moins agréable et pas aussi intuitive que la version Sram, la transmission automatique signée Shimano change un peu trop souvent et de manière inopinée pour retrouver le feeling de pédalage et le timing de changement des braquets qui se rapprochent le plus de ceux que je préfère manuellement. C’est moins instinctif et en plus, ce qui n’arrange rien, c’est le bruit et la violence (relative, quand même, hein !) avec lesquelles la chaîne change de pignons… On sent bien que le dérailleur n’aime pas les passages en force et comme ce n’est pas le pilote qui commande, on est loin de la souplesse constatée sur le Eagle AXS T-Type, qui, lui, accepte bien volontiers le changement de braquet sans soulager le pédalage.
Autonomie
Avec ses roues carbone de qualité, son poids en dessous des 19 kg, un EP801 qui bénéficie des dernières fonctions disponibles (comme l’assistance prolongée réglable) – le tout paramétrer de manière à fournir une assistance généreuse –, je dois dire que la version LT du Rise s’en sort bien. La batterie Orbea de 420 Wh encaisse bien les différences de température (surtout comparée à une Darfon) et son autonomie est satisfaisante pour des sorties de deux heures. Pour un pilote de 70 kilos et sur un parcours technique bien sportif en colline, on arrive quand même à 48 km, 1 280 m de dénivelé positif et au moins 2h30 de roulage.
Bien sûr, pour ceux qui veulent rouler davantage ou qui pèsent plus lourd (ou les deux !), outre l’option de la batterie de 630 Wh, je conseillerai surtout le Range Extender de 210 Wh, la solution idéale selon moi pour ne pas embarquer du poids supplémentaire inutile… et ainsi conserver un VTTAE léger et agile très fun à rouler sur les sorties courtes.
Enfin, concernant le comportement quand l’autonomie touche à sa fin, si le moteur donne quasiment toute sa puissance jusqu’aux dix derniers pourcents, dès que la batterie se met en mode survie et que le voyant rouge clignote, ne comptez pas faire beaucoup plus que 5 ou 6 bornes et une centaine de mètres de D+… Une autonomie suffisante pour faire 2 heures et demi de bike, ce qui, vu la géométrie du vélo et son équipement de petit enduro (amortisseur à ressort, pneus costauds), est finalement plutôt bien… On regrettera juste l’absence d’informations précises sur une commande réduite à sa plus simple expression… C’est tellement plus confortable de disposer de toutes les infos dont on bénéficie avec la console 600 et son voyant d’autonomie qui fonctionne par tranches de 10 % !
Points forts / faibles
Principales qualités
- Puissance en crête en mode Boost
- Passage automatique des vitesses
- Design moteur
- Programme “Race”
- Prolongement de l’assistance réglable
- Nombreuses possibilité de paramétrages
Principaux défauts
- Couple un peu faible
- Commande simpliste et pas de console
TQ HPR-50 eBike System
Un style différent…
- Vélo de test : Scott Voltage eRide
- Poids : 1,850 kg
- Carters : magnésium
- Puissance : 250 watts
- Assistance maxi : 300 watts en crête
- Couple maxi : 50 Nm
- Q-Factor : 135 mm
- Modes d’assistance : 3 (Medium et High)
- Assistance à la marche : oui
- Batterie : 360 Wh (3,1 kg) et Range Extender de 160 Wh (1 kg environ) 250 et 580 Wh en option
- Console : TQ Display avec nombreuses fonctions, intégrée dans le top tube
- Commande : TQ Remote
- Application pour réglages moteur : oui, avec l’application TQ
- Lien : www.tq-ebike.com
“Technologie in Qualität”, c’est de là que provient le nom de TQ, une compagnie allemande et plus particulièrement Bavaroise, qui évolue dans le domaine de la robotique aérospatiale et médicale depuis maintenant 30 ans.
On se souvient également de la collaboration de TQ avec Haibike sur le concept FLYON HPR 120S, une motorisation originale équipée d’un engrenage à onde de déformation spécifique et disposant d’un couple exceptionnel de 120 Nm. Mais aujourd’hui, après avoir visé la puissance extrême, avec le moteur HPR-50, TQ fait désormais dans le minimalisme et s’est engagé à fournir le meilleur de sa technologie pour tous les amateurs d’assistance légère.
Avec ses 3,9 kg, le groupe propulseur complet composé du moteur, de la batterie de 360 Wh, de la console OLED intégrée et de la commande au guidon est aujourd’hui le plus léger du marché. C’est aussi le moins encombrant et, par conséquent, le plus facile à placer où l’on veut et comme on veut dans le cadre d’un VTT.
De plus, les ingénieurs allemands ont énormément travaillé sur le côté silencieux de la motorisation. Avec un système compact et très solide qui tourne trois fois moins vite en tours/minute que la concurrence, le bruit en est quasiment réduit d’autant. Simple et efficace. Quasiment invisible et extrêmement silencieux. De quoi faire rêver les pratiquants les plus exigeants qui aiment la discrétion et ne supportent pas les machines encombrantes de 25 kilos équipées d’un moteur qui siffle ou qui ronronne lorsqu’il est sollicité à pleine charge.
Côté batterie, avec 360 Wh, l’autonomie n’est pas énorme, mais toutefois, pour les rouleurs au long cours, un Range Extender de 160 Wh est disponible pour faire monter l’autonomie à 520 Wh.
Tout cela donne donc un moteur très compact, idéalement centré autour du boîtier de pédalier et avec une batterie légère qui ne monte pas trop haut dans le tube diagonal… Le bon profil lorsque l’on souhaite proposer un VTTAE all mountain le plus léger et le plus maniable possible. Et avec ses 18,76 kg sur la balance, le Scott Voltage eRide est particulièrement bien placé.
Connectivité
L’application TQ E-Bike téléchargeable sur smartphone via l’application Apple ou Google Play, est compatible Garmin, Hammerhead et Wahoo. Via Bluetooth, elle permet d’accéder facilement aux différents réglages de paramètres, mais aussi de pouvoir vérifier l’état de la batterie, le kilométrage du moteur, ainsi que de consulter le manuel d’utilisation et de comprendre les codes erreurs que l’on peut rencontrer.
Il est possible également de vérifier le statut du vélo, quel software est installé sur votre moteur TQ HPR-50 et quelles nouvelles mises à jour sont disponibles.
Réglages
Pour avoir une assistance optimale sans taper trop dans la batterie non plus, il n’y a finalement guère de choix… Il faut monter les curseurs ! Voici donc les réglages que je préconise…
Sur le terrain
Autant le dire tout de suite, sur le Voltage eRide, la motorisation TQ HPR-50 m’a plutôt agréablement surpris. Contrairement à des modèles un peu lourds et un peu plus typés “enduro”, comme le Trek Fuel eXE ou le Mondraker Neat, le Scott s’accommode beaucoup mieux de ce moteur léger dans tous les sens du terme. De plus, comparé à la première version essayé il y a plus de deux ans, j’ai trouvé que le comportement global en tout-terrain était en net progrès.
Que ce soit sur la sensation de couple, sur les capteurs de pente ou la cadence de pédalage à adopter, il y a du mieux. Bien sûr, on évolue toujours un peu trop lentement dans les portions raides – ce qui est loin d’être l’idéal lors des franchissements –, mais malgré tout, encore une fois, grâce au dynamisme et à la vivacité du bike, avec un peu de technique, il y a moyen de venir à bout de beaux passages techniques en montée.
Globalement, je dirais que le comportement du moteur TQ HPR-50 monté dans le cadre du Voltage eRide se situe dans la lignée de celui du Scott Lumen.
Néanmoins, lorsque l’on est habitué à rouler sur des VTTAE équipés d’autres motorisations light, comme le Shimano EP801 RS, le Fazua Ride 60 ou les très réussis Bosch Performance SX et Dyname S4 Lite, il est tout de même un peu mou et plus difficile à prendre en mains.
Et si je n’ai aucun doute sur les capacités de ce moteur haute technologie à fournir ponctuellement une assistance digne de ce nom – sans pour autant “effrayer” le pratiquant qui décide pour la première fois d’abandonner le musculaire –, en revanche, je le répète, il lui manque un mode Extra Power (comme sur le Fazua Ride 60) pour qu’il soit nettement mieux adaptée au VTT technique en montée… Sans parler des petits détails qui ont permis à nos VTTAE d’évoluer progressivement depuis des années…
A savoir, par exemple, une assistance qui se coupe plus progressivement lorsque l’on arrête de pédaler. En revanche, j’ai trouvé que les capteurs donnaient désormais davantage de puissance et de couple au fur et à mesure que la pente augmente. Que le démarrage en côte était également plus facile quel que soit le braquet utilisé et que la gestion des accélérations/décélérations intempestives que l’on subissait régulièrement lors d’une utilisation en vrai tout-terrain si l’on n’adoptait pas une cadence de pédalage très élevée, se sont grandement améliorés.
Comme d’habitude, on saluera la grande discrétion du moteur. Certes, sa technologie interne, son couple réduit de 50 Nm et sa puissance limitée jouent en sa faveur, mais en tout cas, le léger sifflement que l’on peut éventuellement distinguer à moyenne et pleine charge est vraiment très faible.
Enfin, je dois dire que l’assistance à la marche s’est montrée particulièrement décevante, avec un manque de puissance évident, surtout lorsque la chaîne se trouve sur le plus grand pignon. Sans parler qu’il faut la relancer à chaque fois que l’on a le pouce qui ripe de la commande – ce qui arrive malheureusement souvent quand on pousse un vélo en tout-terrain. Peut mieux faire…
Autonomie
Pour une utilisation en colline technique (et pas en montagne, je précise), du genre lunch ride court et intense, en 1 h 30, j’ai parcouru 27 km pour 820 m de D+… Et dans le cadre d’une balade plus calme entre potes, avec 30 % en mode Mid, 40 % en Eco et 30 % en High, il m’a fallu 35 km et 750 m de dénivelé positif pour venir à bout des 360 Wh de la petite batterie intégrée… Attention tout de même, une bonne gestion de la cadence de pédalage, tout comme celle des moments où l’on peut couper l’assistance, aident forcément à atteindre ce résultat qui n’est pas non plus extraordinaire.
Je précise également qu’à partir des 40 derniers pourcents, le niveau de la batterie descend nettement plus rapidement et qu’arrivé à 10 %, quand la dernière barre clignote, le moteur se met directement en mode survie sur Eco. Ça peut aider à rentrer, certes, mais il ne faut pas que ça monte trop raide ! En revanche, le temps de recharge de moins de trois heures est appréciable.
Points forts / faibles
Principales qualités
- Silence
- Poids
- Console intégrée
- Encombrement réduit
- Douceur de l’assistance
Principaux défauts
- Autonomie
- Couple insuffisant en vrai tout-terrain
- Puissance un peu limite
Dyname S4 Lite
Tout nouveau, tout beau ?
- Vélo de test : Rocky Mountain Instinct Powerplay SL Carbon 70
- Poids : 2,7 kg
- Carters : magnésium
- Puissance : 250 watts
- Assistance maxi : 550 watts en crête
- Couple maxi : 65 Nm
- Q-Factor : 160 mm
- Modes d’assistance : 4 (Eco, Trail, Trail +, Ludicious) + assistance à la marche
- Batterie : 480 Wh
- Console : Jumbotron intégrée dans le top tube
- Commande : Micro Remote
- Application pour réglages moteur : non, paramètres réglables directement via la console
- Lien : www.bikes.com
Par rapport au moteur Dyname S4 Pro, le SL a gagné 940 g sur la balance (2,26 kg au lieu de 3,20 kg). Une belle performance réalisée grâce à l’emploi de carters en magnésium, d’une réduction de l’axe stator/rotor qui passe de 36 à 24 mm de diamètre et d’un travail effectué sur l’ensemble de la pignonnerie interne.
Et si l’on ajoute à cela un circuit de chaîne plus simple, aidé par un axe de pédalier qui traverse désormais le bloc (mais avec toujours un passage de chaîne en point haut), on devrait ressentir beaucoup moins de frictions et forcément des performances globales plus qu’intéressantes pour un “petit” moulin, y compris quand l’assistance se coupe.
Du côté de la batterie de 480 Wh, elle est équipée en exclusivité de cellule LG, les plus performantes et les plus résistantes dans le temps selon l’avis de Rocky Mountain. Précisons que les 21 700 cellules se chargent par niveaux successifs indépendants, ce qui évitent de prolonger un afflux d’énergie inutile et surtout néfaste pour la durée de vie de la batterie. Petite précision, pour rigidifier l’ensemble, la fixation de l’élément s’effectue à l’aide de deux vis fixée sur le dessous du tube diagonal.
Pour l’extraire, il suffit donc d’enlever la vis du sabot, puis celles de la batterie, de débrancher le cordon d’alimentation et enfin de tirer doucement à l’aide d’une petite sangle. A ce titre, on saluera le choix de Rocky Mountain, qui n’a pas souhaité se simplifier la vie en compliquant celle du consommateur avec un système non démontable.
Connectivité
Le système d’entraînement Dyname S4 Lite et l’affichage Jumbotron offrent la possibilité d’ajuster le niveau d’assistance et le niveau de puissance à votre style de pratique sans être obligé de passer par l’application sur votre smartphone. Le logiciel dispose également de deux profils de réglages personnalisés, pour deux pilotes ou deux styles de pratique différents.
Réglages
Le niveau des cinq degrés de puissance définit la sensibilité au couple, ce qui ajuste la réponse du moteur en fonction de l’effort au pédalage. Pour le même couple, plus il est élevé, moins le pilote a besoin de fournir d’efforts. A l’inverse, plus il est bas, plus il doit appuyer sur les pédales. Sur une échelle qui part de 0 (réglage standard), il est possible de monter à + 1 ou + 2 si l’on souhaite être davantage assisté, mais aussi de descendre à – 1 ou – 2 si l’on a les jambes pour appuyer plus fort et moins solliciter le moteur. Enfin, le niveau d’assistance indique la puissance de sortie, soit le pourcentage de puissance fourni par le système Dyname S4 Lite selon le mode utilisé. Pour cela, on retrouve quatre niveaux différents permettant d’ajuster la vitesse, l’effort à fournir et la consommation d’énergie.
Pour ma part, j’ai choisi de mettre 25 % en Eco, 50 % en Trail, 70 % en Trail + et 100 % en Ludicious. Le réglage de ces paramètres, tout comme celui du pourcentage d’assistance de chaque mode, est accessible très facilement via l’écran de la console Jumbotron en naviguant et validant grâce à la commande iWoc au guidon. Un système qui facilite bien la vie sur le terrain.
Dans le même registre, il est désormais possible d’effectuer le calibrage de la motorisation via la console et avec un protocole nettement plus simple que sur les anciens modèles. Heureusement, car pour un fonctionnement optimal de l’assistance, il est important de le faire toutes les deux ou trois charges de batterie. Sinon, au bout d’un certain temps, le moteur devient plus bruyant et si l’on insiste trop, l’assistance devient irrégulière.
Sur le terrain
Avant de s’élancer sur les chemins, si l’on se réfère à ce que l’on connait déjà de la motorisation des Rocky Mountain Powerplay full power, on se dit que le Dyname 4 Lite devrait se situer à un niveau de performances supérieures ou au moins égales à la concurrence… Et pour le coup, une fois les premières montées sérieuses avalées, il apparait effectivement que sur le mode Ludicious, c’est même un poil au-dessus du Bosch SX en Turbo ou du Fazua Ride 60 en mode Extra Power (que l’on peut actionner, rappelons-le, pour une durée de 12 secondes si le besoin s’en fait sentir).
Pour cela, évidemment, on parle de paramètres réglés à 25 % (Eco), 50 % (Trail), 75 % (Trail +) et 100 % (Ludicious) et d’une optimisation maxi de l’accélération à +2. Il faut aussi prendre en compte que la cadence de pédalage pour atteindre le pic le plus élevé d’assistance doit être très rapide, entre 90 et 100 tr/mn minimum. Rien de vraiment nouveau, donc, à ce niveau-là et les habitués du Dyname 4.0 ne seront pas dépaysés… En revanche, j’ai tout de même noté que, comparé à ce dernier, avec le Lite, il est possible d’obtenir une assistance sérieuse sur les deux derniers modes sans être obligé de tourner les jambes aussi vite. Que le spectre de la cadence de pédalage est sensiblement plus large. Comme quoi, un couple moins important n’est pas forcément synonyme de vitesse de jambes élevé. En tout cas, c’est vraiment ce que j’ai ressenti sur le terrain.
Ce qui change également, c’est le côté plus compact du moteur et la batterie de 480 Wh, qui font obligatoirement baisser le poids du vélo et permettent – en descendant en dessous des 20 kg – de compenser en partie la puissance max et le couple plus réduits. Et comme le bloc propulseur est nettement plus libre au pédalage, on sent vraiment une différence de rendement quand on dépasse les 25 km/h… Ou bien lorsque l’on décide de mettre l’assistance sur Off lors d’une liaison sur un chemin roulant et plutôt plat qui s’y prête. A ce moment-là il est désormais possible de se maintenir autour des 20 km/h assez facilement en économisant ainsi un petit peu la batterie.
Et pour le reste, il va sans dire qu’au niveau des sensations sur le terrain, le Dyname 4 SL se situe au sommet de la hiérarchie des motorisation dites “Light”. Je pense même que dans les passages raides et techniques – à condition, encore une fois, d’aller chercher la puissance maxi en crête à l’aide d’un pédalage tout en vélocité –, il y a de quoi monter quasiment la même chose qu’avec un full power… En allant un peu moins vite et en jouant davantage sur l’équilibre en franchissant les obstacles, certes, mais dans la plupart des cas, le Rocky ne vous laisse pas en rade !
Enfin, concernant l’aspect sonore et le feeling de pédalage, lorsque l’on connait les Powerplay, on sait que le circuit particulier de la chaîne provoque quelques petites vibrations dans les manivelles et un peu plus de bruit qu’une transmission classique…
Mais s’en inquiéter, c’est un peu comme si l’on ne saisissait pas la différence de caractère entre le Flat Twin d’une BMW et le 4 cylindres d’une japonaise… Ceux qui savent me comprendront !
Sur le SL, lorsque la cadence de pédalage n’est pas idéale ou que l’on force dans les montées très raides sur les derniers pignons – chaîne et chape du dérailleur forcément tendus au max – c’est là que l’on s’en aperçoit un peu. Mais c’est vraiment léger ! Sinon, globalement, c’est plus silencieux que sur le Dyname 4 Pro des Powerplay classiques. Pas de quoi en faire un plat, quoi !
Autonomie
Avec mes 68 kilos, en roulant au niveau +2 de réponse à l’accélération et en utilisant tous les modes (sans exagérer non plus sur le Ludicious), globalement, on est largement au-dessus des autres combos moteur/batterie de ce test. C’est-à-dire qu’avec 480 Wh, en empruntant des sentiers assez raides, techniques et cassants avec du franchissement, mais aussi quelques portions plus roulantes, on se situe aux alentours de 55 km et au moins 1 400 m de D+.
C’est donc très correct, surtout que la batterie se vide régulièrement par rapport à certains systèmes utilisés par la concurrence. On peut tabler sur quasiment les mêmes chiffres sur les 50 premiers pourcents que sur les 50 derniers. Et comme les indications sur la console sont précises au pourcent près, on sait toujours où l’on en est.
A noter également qu’à partir de 10 % de batterie restants, il faut oublier le mode d’assistance maxi et qu’en dessous de 5 %, on est condamné à finir la sortie sur du simple Eco…
Et enfin, pour ceux qui n’en ont jamais assez ou qui roulent très souvent en “Ludicious”, je conseille la batterie additionnelle Overtime Pack, qui, pour 1,8 kg de plus, vous permettra de partir confiant avec 314 Wh supplémentaire sur un raid d’au moins 80 km et pas loin de 1 900 m de dénivelé positif !
Points forts / faibles
Principales qualités
- Puissance en crête
- Motorisation avec du caractère
- Autonomie
- Poids
- Console multifonction intégrée
- Batterie démontable
Principal défaut
- Transmission toujours un poil bruyante
Pour qui, pour quoi faire ?
A l’heure du bilan, je tiens à préciser que les différents classements qui suivent, s’ils ont été soigneusement élaborés, n’engagent finalement que moi et correspondent à un avis que j’ai pu me faire en combinant informations techniques et ressenti sur le terrain… Libre à vous de ne pas être d’accord, je suis prêt, je viens de ressortir le masque anti-crachats ! 😉
Même si le Bosch SX est performant, la plage d’assistance est moins large que sur un CX et il est donc bien moins facile d’évoluer confortablement à une faible cadence de pédalage… D’où un côté plus exigeant physiquement qui demande un bon cardio pour tirer le meilleur de l’assistance. Sans parler du poids du pilote, qui, sur ce type de moteur, joue quand même un rôle prépondérant au niveau des performances. Malgré tout, par rapport à la plupart des motorisations légères de ce panorama – mis à part le Dyname S4 Lite –, le Bosch SX est à mon avis celui qui a le plus de coffre. Celui qui est le plus agréable et le plus efficace pour une très grande majorité de pratiquants.
En ce qui me concerne, j’ai complètement adhéré à la vision de l’assistance light que le constructeur allemand semble vouloir proposer. A savoir, décliner en plus doux, mais avec les mêmes avantages, toutes les options que l’on apprécie sur le moteur plus puissant. C’est comme cela que j’envisage le concept du VTT à assistance légère et avec le SX, j’avoue y avoir trouvé mon compte…
Concernant le Dyname S4 Lite, j’ai carrément été impressionné par la puissance maxi en crête. Il est à mon avis légèrement au-dessus du Bosch SX et, pour un pilote averti qui cherche la difficulté en montée, je pense que c’est le plus efficace.
Le petit moulin en a vraiment sous le capot et une fois que l’on a compris comment en tirer le meilleur, il s’est révélé agréable et capable d’affronter la plupart des obstacles que l’on retrouve sur un parcours en tout-terrain technique. Comme je le dis plus haut, dans la pente positive, les ascensions difficiles et les franchissements, il y a quand même largement ce qu’il faut pour un VTT à assistance dite légère !
Son seul petit défaut, c’est qu’il est un peu moins facile à prendre en main et qu’il demande un pédalage plus spécifique que le Bosch SX ou le Shimano EP801 RS… Ceux qui sont habitués au Dyname du Rocky ne seront pas dépaysés, mais pour les autres, il y aura une période d’adaptation plus ou moins longue pour comprendre comment ça fonctionne et arriver ensuite à se régaler.
Une fois que c’est le cas, il n’a guère d’adversaires à sa hauteur dans la catégorie. Seul petit bémol, l’absence d’un léger prolongement de l’assistance lorsque l’on arrête de pédaler…
Et puis, dans deux styles différents, mais finalement assez proches dans le comportement, à savoir l’efficacité en tout-terrain et l’autonomie, il y a le Shimano et le Fazua. En effet, si l’EP801 RS – développé en collaboration avec Orbea au niveau de la cartographie –, est désormais annoncé avec 85 Nm de couple au lieu de 60 sur l’ancien modèle, cela n’est valable que sur le mode Boost. Ce qui correspond dans un sens à ce que propose le Ride 60 avec son mode Extra Power que l’on actionne ponctuellement en cas de besoin.
Partant de là, en utilisation normale et dans les montées de pentes et de difficultés raisonnables, on a sensiblement le même degré d’assistance sur les premiers modes. A savoir suffisamment en Eco pour rouler sur du plat à la surface très porteuse (pour ne pas dire du bitume) et sur du Trail ou équivalent dès que l’on attaque les sentiers plus cassants au sol meuble qui bouffent immédiatement du rendement en collant le vélo au sol.
Et si, au départ, on peut avoir l’impression que le Shimano en donne davantage avec une cadence de pédalage moins élevée, au fil du temps passé sur le Fazua (et en réglant la puissance à l’accélération quasiment au maximum), on se rend compte qu’il n’y a pas tant de différence que cela… En gros, si l’on a bien compris la manière de pédaler pour tirer le meilleur parti de l’un ou de l’autre, il est possible de gravir le même genre de pente et de franchir des obstacles identiques. Avec toutefois une réponse un peu moins franche du Ride 60 par rapport au 801 RS. Mais celle-ci est compensée par un soutien global plus régulier de la part du petit moteur italien.
Le feeling propre à chaque pratiquant se chargera donc de départager les deux motoristes. En bref, pour les nerveux, on conseillera le Shim’, alors que les adeptes du pédalage plus rond trouveront davantage leur bonheur auprès du Fazua.
Quant au TQ HPR-50, c’est clairement le plus doux et le moins violent de tous. Pour ceux qui considèrent qu’un pédalage naturel en VTTAE passe par une assistance raisonnable qui demande au pilote de travailler davantage en se “reposant” moins sur le moteur, c’est vers ce type de motorisation qu’il faut s’orienter. Si l’on ajoute que c’est le plus compact, le plus léger et le plus silencieux du lot, certains vont dresser l’oreille en se disant que tout cela leur parle !
Un concept différent qui s’accorde parfaitement avec des VTTAE légers (entre 16 et 18 kilos) et que l’on retrouve sur des motorisations “maison” chez Specialized () ou chez BH (). Les connaisseurs saisiront la comparaison… A savoir que l’on est plus proche d’une assistance pour un vélo de route ou un Gravel que sur quelque chose qui est réellement adapté à du vrai tout-terrain.
En effet, lorsque l’on sort des pistes damées et très roulantes pour emprunter des sentiers où l’on roule dans l’herbe, la boue, le sable ou les pierres, ce genre de motorisation trouve vite ses limites, le peu de puissance et le couple réduit ayant bien du mal à encaisser les différentes surfaces qui ont tendance à coller le vélo au sol.
Et enfin, quoi de mieux que l’avis d’un pratiquant confirmé qui roule très souvent avec moi pour étayer un peu plus mon avis sur le profil type de chaque moteur et sa place dans la hiérarchie ? L’ami Philippe nous fait part de son ressenti…
TQ HPR-50 : « Au départ, le comportement du moteur donne l’impression qu’il y en a moins, qu’il ne délivre pas grand-chose. Mais une fois que l’on est habitué à tourner les jambes, c’est finalement pas mal… Seulement voilà, il est tout de même difficile de suivre le rythme des quatre autres ! Autre petit bémol : l’autonomie réduite sans Range Extender. »
Shimano EP801 RS : « C’est le moteur que j’ai préféré pour ce type de VTTAE léger. J’ai trouvé le couple assez généreux et la puissance suffisante qui arrive toujours au bon moment, quand c’est nécessaire. Et puis avec la mise à jour “Race”, le prolongement de l’assistance lorsque l’on arrête de pédaler est vraiment très appréciable dans les franchissements. »
Fazua Ride 60 : « Il m’a semblé que le comportement général était un croisement entre le TQ sur les premiers modes et le Shimano en Boost lorsque l’on enclenche l’Extra Power qui dure 12 secondes… En mode Rocket, il a toutefois moins de puissance que l’EP801, mais dans l’ensemble, ça reste très agréable et plutôt performant dans la mesure où l’on prend l’habitude de son comportement. »
Bosch Performance SX : « C’est du Bosch, il n’y a pas tromperie sur la marchandise ! Si l’on est habitué au CX et que l’on passe sur le SX, on n’est pas dépaysé. C’est le même genre, mais en plus soft… La puissance en Turbo m’a semblé la plus élevée du lot, mais je peux me tromper. En tout cas, la douceur avec laquelle arrive l’assistance, même avec une bonne réponse à l’accélération, m’a très agréablement surpris. En se mettant en eMTB et parfois en Turbo, il n’y a pas de mal à emprunter les mêmes sentiers qu’en full power. »
Dyname S4 Lite : « Je n’ai pas passé beaucoup de temps dessus, mais je sais que pour ma façon de pédaler, le Rocky n’est pas l’idéal. Il demande une cadence très élevée de pédalage pour donner son maximum et j’ai un peu de mal à suivre… Sinon, si on met le mode le plus haut et que l’on tourne les jambes, ça envoie sévère ! J’ai donc ressenti sensiblement le même feeling moteur qu’avec le Dyname S4 classique, mais avec un peu moins de watts. »
Résultats
Assistance maxi en crête
1er : Dyname S4 Lite
2e : Fazua Ride 60
3e : Bosch SX
4e : Shimano EP801 RS
5e : TQ HPR-50
Poids
1er : TQ HPR-50
2e : Fazua Ride 60
3e : Bosch SX
4e : Shimano EP801 RS
5e : Dyname S4 Lite
Couple
1er : Bosch SX
2e : Dyname S4 Lite
3e : Shimano EP801 RS
4e : Fazua Ride 60
5e : TQ HPR-50
Autonomie (sans Range Extender)
1er : Dyname S4 Lite
2e ex-aequo : Fazua Ride 60 et Shimano EP801 RS
4e : Bosch SX
5e : TQ HPR-50
Agréments de conduite
1er : Bosch SX
2e : Dyname S4 Lite
3e : Fazua Ride 60
4e : Shimano EP801 SL
5e : TQ HPR-50