Essai du Santa Cruz Vala CC XO AXS

VPP ou pas… Ça reste un Santa !

Avec le Vala, Santa Cruz a choisi de quitter Shimano pour Bosch, mais aussi d’abandonner la suspension arrière VPP pour une cinématique plus classique à quatre points de pivot. Et même si certains puristes ont eu du mal à s’en remettre, ceux qui ont pu l’essayer ont bien été forcés de constater que des choix judicieux au niveau des composants se sont chargés de propulser ce nouveau modèle all mountain dans le cercle très fermé des meilleurs VTTAE de l’année. Explications avec ce test plus poussé effectué dans la foulée de la première prise en main…

Par Chris Caprin – Photos Chris Caprin et Fagerbé

santa cruz vala

Santa Cruz Vala CC XO AXS

  • Usage all mountain/enduro
  • Roues de 29 pouces AV et 27,5 AR
  • Débattement 160 AV et 150 AR
  • Cadre en carbone CC
  • Reach 460 mm et Stack 632 mm en taille M, offset (déport de fourche) 44 mm
  • Motorisation Bosch Performance Line CX New Generation 250 watts, 85 Nm, puissance maxi 600 watts en crête
  • Batterie Bosch Powertube de 600 Wh + Range Extender Powermore 250 Wh (en option)
  • Commande : Bosch System Controller et Mini Remote
  • Modes d’assistance : 4 (Eco, Tour +, e-MTB et Turbo) + assistance à la marche
  • Réglages des paramètres : oui, avec l’application e-Bike Flow
  • Pneus Schwalbe Magic Mary radial Super Trail (AV) et Trail (AR) en 29×2.50
  • Tailles (S, M, L, XL, XXL)
  • Prix : cinq modèles entre 7 499 et 12 999
  • Prix du modèle testé : 11 499 €
  • Poids vérifié : 21,30 kg (sans pédales, en taille M)
  • Lien : www.santacruzbicycles.com

Bon, comme je l’ai déjà dit, certains puristes continuent à clamer haut et fort que : « Le Vala na plus la “gueule” d’un Santa Cruz »… Certes, il ressemble davantage à un VTTAE classique, mais autrement, du côté du choix des composants (dérailleur Eagle AXS T-Type, freins Maven pour quatre modèles de la gamme sur cinq, pneus Schwalbe à carcasse radiale), de la finition, des pièces garanties et de la longévité, ça reste un Santa ! Et puis, si comme beaucoup d’amateurs de VTT à assistance électrique, vous considérez que la motorisation Bosch Performance CX et son Smart System représentent une valeur ajoutée au produit, alors finalement, on est plutôt pas mal, non ?

santa cruz vala
santa cruz vala

Surtout qu’au niveau du soin apporté à la fabrication du châssis, on retrouve les mêmes critères d’exigence, avec des roulements de diamètre supérieur garanties à vie, deux qualités de carbone (C et CC) et une biellette sophistiquée qui apporte une grande rigidité grâce à des points d’ancrage judicieusement placés. Cette dernière représentant, paraît-il, un coût de développement et de fabrication particulièrement élevé…

Et puis, plus de VPP, veux dire plus de place pour loger une tige de selle plus longue avec plus de débattement pour toutes les tailles de la gamme. L’arrivée de la motorisation Bosch a donc obligé Santa Cruz à revoir complètement le cadre de son nouveau VTTAE, en adoptant une toute nouvelle cinématique de suspension plus classique. Plus difficile à faire fonctionner de manière optimale à cause du manque de place qu’impose la présence d’un (gros) moteur, Santa a décidé de dire adieu au VPP sur ce nouveau VTTAE full power. Une décision qui n’a pas dû être évidente à prendre, tant ce système de suspension fait depuis longtemps parti de l’ADN Santa Cruz… Mais si les contraintes sont trop importantes et que, par voie de conséquence, le fonctionnement de cette suspension arrière s’avère moins performant que sur un VTT musculaire ou un Heckler SL à la motorisation Fazua bien plus compacte, alors pourquoi s’entêter et ne pas tenter de proposer une meilleure solution ?

On a donc un châssis plus classique – que certains qualifieront même d’un peu rétro – censé offrir au pratiquant un modèle plus polyvalent, qui, contrairement à la philosophie première de la marque, ne sera pas un vélo qui descend très bien et qui remonte pas mal, mais plutôt un engin qui grimpe aussi bien les pentes qu’il les dévale !

Un vaste programme, aidé par un recentrage des masses plus cohérent, une géométrie un peu moins agressives et une position de pédalage qui rend le vélo plus nerveux. Si l’on ajoute à cela un poids carrément revu à la baisse (21,3 kg le haut de gamme en taille M avec roues Reserve carbone), un cadre plus rigide, mais plus léger (pour cela, au revoir la batterie amovible…), un montage MX (29/27,5 pouces) et la possibilité de modifier séparément la géométrie et le ratio de progressivité de l’amortisseur à l’aide de deux Flip Chip, il semblerait bien que, finalement, le consommateur s’y retrouve.

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Composants

Côté accessoires, hormis les éléments de suspension dont nous parlerons un peu plus loin dans l’article, on trouve des freins Sram Maven Silver avec disques de HS2 de 200 mm à l’avant et à l’arrière, une transmission Sram XO Eagle AXS T-Type, un pédalier Sram XO avec un plateau de 34 dents et des manivelles en 160 (bien vu !).

Au niveau des périphériques, on trouve un guidon Santa Cruz carbone 35 monté sur une potence Burgtec de 42 mm, un jeu de direction Chris King et une selle WTB Silverado. Quant à la tige de selle télescopique, c’est une OneUp avec 180 mm de débattement (en taille M), un avantage à mon avis lorsque l’on s’attaque à des descentes relativement engagées – ce qui est tout à fait dans le programme de ce petit gros all mountain sportif…

Enfin, pour le train roulant, nous avons affaire à des roues Reserve carbone en 30 mm entre-crochets (29 pouces AV et 27,5 AR), le tout monté avec une paire de pneus Schwalbe Magic Mary à carcasse radiale Soft et Ultra Soft en 2.50 de section… On reparlera plus loin de ce qu’apportent ces nouveaux pneus assez révolutionnaires pour le VTT.

Suspensions

Dès les premières incursions dans les sentiers techniques, on constate immédiatement que l’accord entre l’amortisseur Fox Float X Performance et la fourche Fox 38 Factory Kashima en 160 mm de débattement et sa nouvelle cartouche GripX2 s’est avéré très homogène. Et même si j’aurais tendance à préférer le X2 pour sa sensibilité supérieure, j’avoue qu’au niveau du rendement en montée, le Float X colle un peu moins le vélo au sol.

En revanche, dans un autre registre, pour un pilote de moins de 70 kg, j’ai noté que la cartouche GripX2 n’était pas vraiment adaptée. Qu’il fallait tout ouvrir en compression et descendre un peu trop en pression d’air pour obtenir une sensibilité tout juste passable… Sans pour autant bénéficier d’un rebond suffisant (moins il y a d’air, plus il faut ouvrir et là, on arrive à la limite.

Bref, en ce qui concerne les réglages, voilà ce que j’ai choisi…

Fox 38 Factory Kashima GripX2 160

  • 65 psi et pas de tokens dans le plongeur gauche, c’est obligatoire en fonction de mon poids de 67 kilos et des 160 mm de débattement.
  • Compression basses vitesses : ouvert à fond
  • Compression hautes vitesses : ouvert à fond
  • Rebond basses et hautes vitesses : ouvert à fond également !

Fox Float X Factory Kashima 150

  • 160 psi de pression d’air pour un Sag de 30 % maxi.
  • Compression basses vitesses : – 6 du plus fermé (sur 10 clics)
  • Rebond hautes vitesses : – 5 du plus fermé (sur 12 clics)…
Moteur et batterie

La puissance de la nouvelle motorisation Bosch Performance Line CX se déploie de manière dynamique et précise en fonction de chaque manœuvre et répond exactement à chaque coup de pédale particulier. Ceci a été rendu possible grâce à un remaniement des différents capteurs de haute performance, qui mesurent avec précision l’action de la pédale à un rythme de plus de 1 000 fois par seconde. Ils sont nombreux à intervenir, dont un capteur de cadence à haute résolution et un capteur doté d’une technique de mesure extrêmement précise du couple. D’autres capteurs inertiels (IMU) mesurent également l’accélération et les taux de rotation en six dimensions et détectent ainsi plus facilement les angles d’inclinaison et de pente, ainsi que les secousses. Le VTTAE ressent donc si la montée est raide et si le vététiste se trouve sur un chemin forestier ou un sentier parsemé de pierres ou de racines. La motorisation réagit de manière très sensible aux variations de l’accélération, de la puissance propre de l’utilisateur et de la vitesse réelle. C’est grâce à ces signaux qu’envoient les capteurs remaniés que les cyclistes bénéficient toujours de la puissance moteur la plus appropriée. Avec sensibilité, contrôle et réponse immédiate, ou alors de manière douce, discrète et fiable pour les longues randonnées. On peut donc dire, que, sur le papier, la nouvelle motorisation Performance Line CX a gagné en polyvalence. En tout cas, sur un VTTAE tout juste au-dessus des 21 kg, c’est très efficace.

Le poids du CX dernière génération a également été réduit d’environ 100 grammes par rapport à la version précédente. Cela n’empêche en rien la motorisation de rester extrêmement robuste, comme en témoigne son boîtier en magnésium qui résiste aux conditions les plus difficiles. Et pour encore plus de fiabilité, un revêtement par poudre noire protège également des projections de pierres et des chocs, ainsi que de la formation de corrosion.

Enfin, notez que Santa Cruz a choisi l’option (la plus judicieuse selon moi) de monter tous les modèles Vala avec une batterie Powertube de 600 Wh (non démontable, je le répète) en proposant l’option du Range Extender Powermore de 250 Wh pour augmenter l’autonomie si on le souhaite. L’avantage de conserver un VTTAE plus léger pour les sorties de deux heures et demie, tout en montant à 850 Wh pour les raids de plus longue distance. En revanche – et c’est un peu dommage – on n’a pas droit à la nouvelle console Purion 400 super fonctionnelle, de taille modeste et placé idéalement derrière le guidon… Mais la petite platine située sur le top tube en dessous du System Controller (comme sur l’Orbea Wild, d’ailleurs), laisse penser que dans un avenir proche, Bosch va nous proposer une console intégrée “à la” Turbo Levo… A suivre !

Connectivité

Intelligente, personnalisable et tournée vers l’avenir, l’application eBike Flow est l’outil de connexion avec votre futur VTTAE équipé d’une motorisation Bosch. La clé qui vous fera pénétrer dans le monde du vélo connecté. Les mises à jour en direct permettent d’améliorer sans cesse l’expérience d’utilisation grâce à de nouvelles fonctionnalités innovantes. Avec cette application, les modes d’assistance peuvent être réglés individuellement, les activités enregistrées de manière totalement automatiques et les applications de remise en forme de type Apple Health peuvent également être intégrées.

Dans le cadre du perfectionnement technique des composants que l’on trouve sur les vélos à assistance électrique, on peut s’attendre à de belles optimisations dans les années à venir (ABS, transmission automatique, et j’en passe…).

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Sur le terrain

Comportement moteur

Au départ, sur les réglages de série, on a un peu l’impression que le moteur a été adouci et qu’il est moins violent qu’avant. Ça peut surprendre un peu lorsque l’on descend d’un VTTAE équipé du modèle CX précédent, mais finalement, c’est normal. Bosch a cherché à donner plus de douceur à son modèle sportif et cela devrait convenir aux nombreux pratiquants qui souhaitaient rouler en Bosch, mais qui, en même temps, redoutaient un peu de se faire chahuter par une assistance trop violente pour eux. Là, en baissant les curseurs vers le moins, c’est-à-dire en dessous de zéro, il y a vraiment moyen d’évoluer en douceur et de bénéficier d’une puissance moins brutale… et aussi de taper un peu moins dans la batterie. Même si ce n’est pas ce que je recherche pour ma pratique, j’avoue que c’est toujours mieux d’avoir le choix.

En revanche, pour les brutes qui cherchent à grimper des trucs toujours plus difficiles et franchir des montées “impossibles”, croyez-moi, en montant dans les + 4 ou + 5 en eMTB et en Turbo, il y a largement de quoi faire. Pas autant que sur le moteur Race, en mode Race, mais globalement, hormis les compétiteurs en enduro, qui se sert vraiment du Race ? C’est une option géniale, certes, (la vitesse de passage dans les montées techniques au pourcentage moyen et l’Extended Boost qui dure plus longtemps m’ont forcément manqué parfois…), mais un Turbo monté à + 5 en puissance et en réponse à l’accélération, ça envoie quand même suffisamment pour bien s’amuser… Surtout avec un Vala largement aussi vif, dynamique et léger que le nouveau Wild de chez Orbea. Et pour ceux qui, comme moi, en veulent toujours plus, il n’y a plus qu’à espérer que l’on ne devra pas attendre trop longtemps la version Race ou équivalent sur le moteur nouvelle génération !

Réglages

Avec le Smart System, il est désormais possible de paramétrer tous les modes du moteur Bosch Performance CX et il ne faut surtout pas s’en priver, tant cela change (et améliore) le comportement de l’assistance et permet de se faire un moteur qui correspond exactement à chaque type de pratique.

Notez qu’il est désormais possible de choisir d’autres modes, comme par exemple le Tour à la place du Tour +, le Sport à la place de l’eMTB ou éventuellement l’Auto… Des modes “à l’ancienne” pour certains, mais un peu plus réactifs sous le coup de pédale.

Une fois l’application eBike Flow téléchargée sur votre smartphone, il suffit de connecter le vélo et ensuite de suivre les indications.

Pour une utilisation sportive et intense en tout-terrain technique, voilà les options de paramétrages que j’ai choisies…

Mon choix de modes personnalisé :

Eco : +5 en assistance et +5 en accélération au pédalage

Tour + : +3 en assistance et +3 en accélération au pédalage

eMTB : +4 en assistance et +4 en accélération au pédalage

Turbo : +5 en assistance et +5 en accélération au pédalage

85 Nm de couple sur tous les modes

Autonomie

Le Santa Cruz Vala est pour l’instant le VTTAE équipé du nouveau moteur Bosch CX et d’une batterie de 600 Wh qui m’a offert le plus d’autonomie. En chiffre, ça donne 1 400 m de dénivelé positif, 55 km et pas loin de trois heures de roulage en tout-terrain technique pour un pilote de 70 kilos qui ne roule pas à l’économie et utilise en majeure partie le Tour + et le e-MTB et un tout petit peu de Turbo si le besoin s’en fait sentir.

Cette version paramétrée à la hausse du moteur Bosch Performance Line SX (voir réglages) détient donc pour l’instant le record d’autonomie monté sur le Vala haut de gamme à 21,3 kg… Mais je précise tout de même que pour cela, je suis sur du plus de 80 tr/mn de moyenne en fréquence de pédalage. Ne jamais oublier que la vélocité aide à moins taper dans la batterie… Tout comme le choix le plus judicieux des trajectoires, qui, lui aussi, ne fait jamais de mal. C’est bien connu, moins ça tape, mieux ça roule et moins ça consomme !

Sinon, notez qu’à la fin, lorsque l’on atteint les 30 derniers pourcents de batterie, le nouveau système Bosch ne vous prendra pas au dépourvu. En effet, une fois arrivé à ce stade, le System Controller logé dans le top tube vous prévient de ce qu’il vous reste (deux barres orange) et réitère l’alarme visuelle lorsque l’on atteint les 20 % (plus qu’une barre), avant de passer au rouge pour les 10 restants. De plus, ce qui est appréciable, l’assistance reste optimale jusqu’au bout et ne se met en mode “survie” que sur les 5 derniers pourcents… A partir de là, le moteur ne vous donne plus que le minimum d’assistance pour aller le plus loin possible, c’est-à-dire deux ou trois kilomètres et à peine 50 m de D+.

A la montée

Comme j’avais déjà pu le constater lors de la prise en main, avec son tempérament hyper nerveux, doublé d’une géométrie un peu plus sage qui facilite l’aisance au pédalage, je me suis immédiatement senti bien sur ce Vala. La position de pilotage  est excellente et donne vraiment envie d’être mobile sur le vélo, de se lever, de tirer sur le guidon, de se faufiler entre les obstacles ou de les franchir…

On est immédiatement rassuré sur le potentiel en montée et au pédalage de l’engin. Vous pouvez être rassuré, Santa Cruz n’a pas renier ses origines et le plaisir de pilotage est toujours bien présent. Pour être totalement clair, je dirais même que, au premier abord et grâce à sa polyvalence, le Vala m’a paru le modèle le plus réussi depuis l’arrivée de la marque sur le marché de l’électrique… En faisant toutefois abstraction du Heckler SL, qui, lui, ne joue pas dans la même catégorie (celle des assistances légères) et m’avait particulièrement emballé lors du test réalisé l’an dernier.

D’ailleurs, en reprenant le Vala en main pour cet essai plus complet, sur la longueur, je l’ai encore plus apprécié. C’est un VTTAE sain, facile à piloter et qui donne un grande confiance au pilote. De quoi avoir envie de se lancer de nouveaux défis en montée… et souvent de les réussir ! Il faut dire qu’avec des nouveaux capteurs Bosch hyper précis qui lisent parfaitement le terrain, une géométrie très réussie (vélo à la fois maniable et stable) et des pneus Schwalbe Magic Mary à carcasse radiale qui offrent un grip, une motricité et un confort bien au-dessus de la moyenne, on peut dire que Santa Cruz a fait les bons choix.

Afin de ne pas mourir idiot, j’ai évidemment essayé les autres possibilités de réglages du ratio de l’amortisseur et de la géométrie, mais honnêtement, je suis vite revenu sur du “High” partout… En effet, vu le boîtier de pédalier assez bas, déjà que ça tape parfois le sol avec les manivelles (pourtant en 160), je vous laisse imaginer ce que ça donne si on le baisse davantage. Et avec le Flip Chip situé au pied de l’amortisseur en position “Low”, la différence n’est pas si flagrante et même si l’on gagne légèrement en sensibilité et en progressivité, le comportement global n’est pas meilleur, loin de là. Mais je ne dis pas que j’ai forcément raison à 100 %. C’est simplement les réglages du Vala qui correspondent le mieux à mon pilotage et à mes attentes pour évoluer le plus sereinement possible en VTTAE aussi bien en montée qu’en descente.

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Santa Cruz nous propose donc un modèle très polyvalent que l’on peut éventuellement régler de manière un peu plus radicale en géométrie. C’est louable, mais pour ma part, j’ai vraiment préféré continuer à bénéficier du côté très passe-partout du Vala en conservant les réglages les moins extrêmes. Et dans ces conditions, je vous assure que le bike est un sacré outil dans le dénivelé positif. Que ce soit très raide en mettant le Turbo ou vraiment technique avec du franchissement en choisissant plutôt l’eMTB, même avec sa roue de 27 et demi à l’arrière, le nouveau Santa est stable, précis, maniable et très bon en motricité (merci encore une fois aux pneus à carcasse radiale…).

Il faut dire qu’avec son poids très raisonnable pour un full power et son dynamisme assez extraordinaire, le Vala s’accorde parfaitement avec le nouveau moteur Bosch CX et son caractère plus souple et un peu moins violent. L’ensemble procure une sensation assez agréable au pilote, avec l’impression d’avoir un vélo qui domine davantage le terrain et permet ainsi de passer les obstacles avec plus d’aisance et de réussite. Personnellement, je prends !

En descente

Je vais me répéter, mais si le nouveau all mountain de chez Santa Cruz en 160 de débattement à l’avant et 150 à l’arrière se comporte assez brillamment en montée, il reste aussi très performant quand ça descend… Que les fans de la marque se rassurent, VPP ou pas, ça reste un Santa !

Même avec son programme axé davantage sur la polyvalence, le cadre en carbone à la géométrie particulièrement réussie et les suspensions Fox Factory Kashima forment un combo assez redoutable dans la pente négative. Et si la rigidité est bien au rendez-vous, le confort qui rassure le pratiquant amateur est présent lui aussi. Pour un full carbone dans sa version haut de gamme (cadre, cintre, jantes Reserve), je dirais même que c’est assez bluffant et que l’on est loin de se faire balader et secouer quand le terrain devient moins roulant, plus cassant et bien défoncé…

Bien que j’ai toujours une petite préférence pour le full 29, qui correspond mieux au type de sentiers sur lesquels je roule et m’apporte plus dans les montées techniques que cela me gêne dans le négatif, j’avoue que la décision de Santa Cruz de passer au montage MX sur tous ses VTTAE ne m’a finalement pas dérangé. Au contraire et dans la mesure où l’on a un bon pneu comme le Schwalbe Magic Mary Radial en 2.50 à l’arrière, j’ai trouvé l’ensemble très sympa quand ça monte et forcément un poil plus vif et plus marrant dans les descentes.

Seul petit bémol : en dépit d’une batterie de 600 Wh positionnée au plus bas dans le tube diagonal, il y a toujours une certaine lourdeur de l’avant… Pas lorsqu’il s’agit de replacer la roue dans le bon axe, de faire un bunny-up ou de lever la roue sur un coup de pédale pour franchir un obstacle, non, mais pour se mettre en wheeling (manual) rien qu’en tirant sur le guidon. Là, il faut vraiment tirer comme un malade et ce n’est pas l’idéal. Alors bon, vous allez me dire que ça ne concerne pas grand monde et que dans la mesure où les évolutions de base sont très simples à exécuter, on s’en fout un peu… Pas faux, mais vu le poids du vélo, je m’attendais à mieux de ce côté-là, c’est tout.

En revanche, côté freinage, bravo pour le choix des Sram Maven qui plantent très fort – y compris en disques de 200 mm de diamètre seulement. Avec ce type de freins, que la pente soit bien raide, la descente très longue ou les freinages appuyés et tardifs, pas de risques d’être pris de court. Il y en a plus qu’il n’en faut pour un VTTAE all mountain comme le Vala.

Et c’est là que l’on peut souligner encore les choix judicieux des composants effectués par Santa Cruz sur ce nouveau modèle… En proposant un moteur Bosch facile et abouti, une transmission Sram AXS T-Type et des freins Maven sur tous les modèles (sauf celui à 7 499 euros), ainsi que des pneus Schwalbe à carcasse radiale (grip redoutable et robustesse), la marque américaine n’a pas lésiné sur la marchandise !

Seul petite ombre au tableau, mais c’est bien pour chipoter un petit peu : j’ai regretté le montage d’un amortisseur Fox Float X et non celui d’un Float X2 nettement plus sensible et efficace en descente. Bon, c’est sûr que ça colle un poil plus le vélo au sol au pédalage, mais au niveau de la sensibilité, de l’onctuosité et du confort, comme on dit, y’a pas photo. Vu le prix des Santa, le X2 aurait eu tout à fait sa place – au moins sur le modèle haut de gamme…

Points forts / faibles

Principales qualités

  • Géométrie polyvalente et modulable
  • Système de suspension arrière efficace
  • Réglage de progressivité de la suspension
  • Freinage au top
  • Motorisation Bosch CX nouvelle génération
  • Poids
  • Pneus Schwalbe à carcasse radiale
  • Garantie sur cadre, roulements et roues Reserve

Principaux défauts

  • Batterie non démontable
  • Manque un vrai sabot de protection

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Qu’en penser ?

Avec le Vala, on peut dire que Santa Cruz a réussi son pari au niveau technique, en proposant un VTTAE qui a gagné en qualité de pédalage et en vivacité sans pour autant perdre le côté “Gravity” cher à la marque californienne. Alors bien sûr, encore une fois, pour les inconditionnels de Santa Cruz, on a forcément perdu en originalité et en design ce que l’on a gagné subtilement en efficacité sur le terrain… Adieu le VPP et la batterie amovible, donc, mais si c’est pour la bonne cause, personnellement, je prônerais l’ouverture d’esprit.

D’autant plus que, d’un autre côté, on ne peut qu’applaudir les choix judicieux des composants effectués par Santa Cruz sur le Vala… Motorisation, transmission, freinage, pneus, la marque américaine n’a pas lésiné sur la marchandise ! Bon, vu le tarif des Santa Cruz, d’aucuns diront que c’est bien la moindre des choses, mais c’est tout de même important de le dire…

En tout cas, en montée comme en descente, le Vala possède tout ce qu’il faut où il faut pour performer au maximum des possibilités de son nouveau châssis à la cinématique de suspension plus basique, certes, mais néanmoins terriblement efficace.

Et puis ce qui est positif, c’est que le poids réduit, le comportement dynamique et le côté joueur du Vala m’a carrément fait oublier le look que les inconditionnels de la marque pourront trouver un peu “rétro” pour un Santa… Mais si ça marche, on ne va quand même pas se plaindre, non ?!

Reste plus à savoir si, commercialement, le Vala rencontrera le succès… Pour ma part, je me contenterai de dire qu’il fait partie des meilleurs VTTAE que j’ai eu l’occasion de tester récemment

Vis-à-vis de la concurrence ?

Avec ses options full carbone (cadre, cintre, jantes), sa cinématique de suspension assez proche, son poids de 21,6 kg et sa finition exemplaire, l’Orbea Wild M-LTD à 10 999 euros représente le concurrent numéro un du Santa Cruz Vala. Ça tombe bien, un face-à-face vidéo entre ces deux VTTAE haut de gamme est prévu sous peu… Patience !

La gamme Santa Cruz Vala 2025

Elle se compose de cinq modèles C et CC très polyvalents, tous en carbone et à la vocation plutôt all mountain et petit enduro… Les tarifs sont de 7 499, 8 499, 9 799 11 499 et 12 999 euros pour le (très) haut de gamme.

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  1. Salut, merci pour ce test fort intéressant. Il me plaît ce Vala et le nouveau CX combiné avec la batterie 600 Wh aussi. Les prix sont malheureusement comme toujours chez Santa vraiment très salés. Trop dommage.

  2. Ça c’est un vélo qui fait rêver !
    Dommage pour le float x en effet. J’aurais bien voulu voir un rockshox vivid trop rarement installés sur les nouveaux vélos (le x2 est un super amortisseur mais il connaît trop de problèmes de fiabilité….). Les roues réserve en carbone sont confortables et parviennent elles à se faire oublier ?

    1. Oui, les Reserve sont un parfait compromis entre rigidité et confort…
      Même avec une roue de 27 et demi à l’arrière, la motricité et la stabilité restent supérieures à la majorité de la concurrence.
      L’une des meilleures roues avec jante en carbone du marché.
      A +

  3. J’adore aussi ce vélo, mais quand on a et on s’en vante le souci du détail chez Santa, je ne veux pas chipoter mais batterie non démontable !!! moi j’habite en appart et je démonte ma batterie pour la recharge et pareil en hiver (stockage) ou quand je trimbale le vélo sur un porte vélo je démonte la batterie (rien que pour le poids…). Batterie non démontable vraiment un point noir…
    Je ne parle pas du prix ça devient délirant… mais bon si j’avais 12000 balles !

  4. J’adore aussi ce vélo, mais quand on a et on s’en vante le souci du détail chez Santa, je ne veux pas chipoter mais batterie non démontable !!! moi j’habite en appart et je démonte ma batterie pour la recharge et pareil en hiver (stockage) ou quand je trimbale le vélo sur un porte vélo je démonte la batterie (rien que pour le poids…). Batterie non démontable vraiment un point noir…
    Je ne parle pas du prix ça devient délirant… mais bon si j’avais 12000 balles !

    1. Complétement d’accord pour la batterie non démontable à ce prix, quand on sait que la durée de vie d’une batterie est liée à son stockage à température “ambiante”!!
      Reste plus l’hiver qu’à le stocker dans la chambre….

    2. Quand il s’agit de soulever le vélo pour le suspendre à un pied d’atelier, le mettre sur un porte vélo ou dans le coffre d’une voiture, c’est également bien pratique de pouvoir enlever la batterie.

  5. Vala,ça c’est fait et bien fait, merci !
    Il était temps que Santa change de look, je n’aimais pas le look de ” cricket “du VPP, même si le Heckler m’avait beaucoup plu à l’essai.
    J’espère que mon magasin fera toujours des journées test au mois de mai, pour que je puisse comparer.
    Curieux aussi de tester les pneus Schwalbe radial dont tout le monde dit le plus grand bien.

    Je précise quand-même, que j’aime bien le chant des cricket s,qui m’accompagne pendant mes randonnées en montagne, même si je préfère le chant nocturne des grillons.
    Un match entre un Vala et un Wild, ça vaut le déplacement.

    1. Salut Georges,
      Bah oui, comme ça, en claquant des doigts !
      Tout n’est malheureusement pas si simple, surtout dans cette période mouvementée pour le milieu du cycle…
      Il faudra donc vous contenter pour l’instant d’un test du Wild seul (comme celui du Vala) et ensuite d’un face-à-face Santa/Orbea en vidéo.
      C’est déjà pas mal, non ?
      A +

  6. C’est déjà super ! et merci pour ton objectivité intacte. Je pense que nous sommes (quasiment) tous conscients du temps et de la minutie que ces longs tests exigent.
    Probablement semaine prochaine pour le Wild ou plus tard ?

  7. Encore merci pour tes test toujours très complets et argumentés. En plus, tu as bien choisi l’adversaire puisque le Wild est celui qui me fait hesiter avec le Vala. Seul les passages de durite et/ou gaine dans la douilles de direction me deplaisent pour l’entretien…merci encore

  8. Bonjour
    C’est tjrs un plaisir de lire tes essais vraiment ultra détaillés par rapport à la concurrence (même anglophone).
    J’ai le même problème que toi concernant les fourches pour des poids légers (63kg dans mon cas).
    Quels sont les modèles de fourches autour de 170mm qui marchent le mieux pour les poids légers d’origine.
    En vous remerciant d’avance

    1. Salut !
      En ce qui me concerne, j’aime beaucoup la Fox 38 e-Bike avec cartouche Grip2… les réglages possibles pour les poids légers sont au poil !
      Et puis il y a aussi la ZEB Ultimate qui fonctionne très bien.
      Moins chère, on trouve la nouvelle RockShox Domain en 170 qui fait très correctement le job avec un minimum de réglages…
      Bon ride et A +

      1. Bonjour Chris,

        Beau vélo et super essai, merci.

        J’ai aussi été très surpris par tes réglages de cette nouvelle et fameuse fourche Fox Grip X2. Tout ce tintamarre autour de son développement pour qu’il soit impossible d’utiliser ses nombreux réglages pour les pilotes de moins de 70Kg ! Grip2 Mieux que GripX2 ? Fox va devoir revoir sa copie…

        Cela dit, j’ai le même problème avec une Fox 34 140 Fit4. On n’utilise jamais plus de 60% du débattement (bon, je ne suis pas un super sauteur, mais cette fourche n’est pas faite pour ça non plus). Et quand on baisse trop la pression pour augmenter le SAG, on diminue le débattement. Solution : un peu comme la GRIPX2, on enlève le seul token monté d’origine, sag à 30% et tout ouvert à fond. Si quelqu’un a une meilleure solution, je suis preneur.

        J’ai hâte, et je suis curieux de savoir quels seront les réglages de la fourche en 170 de l’Orbea Wild.

        Bon ride.

  9. Super test, merci.
    Commentaire sur la nouvelle Fox très instructif (même poids ici et ça me conforte de rester sur Rockshox).
    Mais surtout quelle professionnalisme, la tenue est si bien assortie au vélo…
    Bon personnellement, le vert gazon anglais c’est pas ma tasse de thé (!), mais avec les bandes jaunes, il doit y avoir moyen de se camoufler au milieu des balles de tennis à Wimbledon 😀

  10. Désolé je reviens encore sur les tarifs délirants chez les constructeurs avec leurs modèles ‘premium’ . En première page du dernier magasine moto revue : Titre : Hornet 1000 sp : une gueule, 157 cv … 11 799 euros. Mais comment fait HONDA ?
    On pourrait faire l’analogie : Vala CC XX : une gueule, un bosch, du Fox, du sram (comme tout le monde…) 12 999 euros. Mais comment fait SANTA ?
    À méditer !

    1. c est cher certes !!! mais les prix se tiennent par rapport aux autres grosses marques , le premier de la gamme est à 7500 euros , en fox 8500 euros

      1. Hum, Sram NX, freins DB8 …..c’est juste 1000€ plus cher en moyenne.
        Reste la revente qui a toujours été plus facile pour un santa…
        Bref, pour moi, le prix n’en vaut pas la chandelle.

    2. Les marques de Vélos font de la marge… Une grosse marge.

      J’ai pu en discuter avec un préparateur de suspension de Specialized qui est aussi passionné de moto. Il fait également des essais pour cette marque.

      Je me disais que la différence de prix pouvait venir de la différence d’échelle de production plus importante pour des motos que pour des vélos à priori.

      J’ai eu droit à un grand sourire interrogeant ma grande naïveté…. 🙂

      1. Je partage d’autant plus que tout est fait, ou presque, en Chine désormais.
        On peut trouver les mêmes cadres que les grandes marques à 10 fois le prix.
        J’ai un ami qui fait de la route avec un spé hdg et il a acheté le même cadre pour moins de 400€.Il a pu choisir la couleur et les stickers qu’il voulait grace à un lien whattsapp.
        Mis côte à côte il était impossible de les distinguer.
        Autre exemple, perso celui là, je roule en SRAM MT07 et je freine beaucoup de l’arrière et bouffe les plaquettes en 500km.
        Ce n’est pas magura bien évidement qui fabrique ses plaquettes mais les factures 25€ la paire.
        J’en ai à 10€ les 3 paires, achetées sur Alie, qui font exactement le même job…
        Ca n’explique pas tout mais c’est un début de réponse.

  11. J’ai roulé avec ce Vala. Pas tout a fait le même ressenti.

    Pour faire court, je dirais que dans les points positifs:
    – Le SAV Bosch
    – Des couleurs moins moches que sur les photos (avis totalement subjectif)

    Dans les points négatifs (seulement 2 dans un vélos au prix d’une voiture – j’admest avoir été un peu étonné):
    – Perte d’identité totale. Une Porsche 911 qui a oublié son flat 6
    – Moteur Bosch super volumineux qui impose la géométrie. On choisit d’aboard le moteur et ensuite on dessine le vélo comme on peut. Etrange approche.
    – Q-factor du moteur Bosch toujours très défavorable. Pédalage de type ‘canard’. Certains ne seront pas gênés … d’autres oui.
    – Le VPP a un ‘plush’ incomparable. Ce n’est sans doute pas le plus efficace pour grimper mais c’est un confort que ce Vala n’a plus. Désolé, mais dans le ressenti ce n’est plus un Santa (même si le vélo est efficace).
    – Pas de flip-chip pour passer le vélo du 27.5 au 29. Dommage d’autres le font, d’autant plus que je peine à voir l’interet du 27.5 surtout sur ce vélo
    – Le Wheelbase de ce Vala en 27.5 est plus long que mon Heckler en 29!!. Quel est l’interet du Mulet si au final on se retrouve avec un vélo plus long qu’un full 29?
    – Pas de possibilité de choisir la capacité de sa batterie (600Wh pour tous!). Sans doute un choix imposé par rapport à la taille du moteur Bosch et au fait que le système Bossch est fermé (un moteur Bosch marche avec une batterie Bosch et c’est tout).
    – La batterie de 600Wh est justifiée par un gain de poids dans les messages de Santa. Quand on regrade la difference de poids entre une 600Wh et une 800Wh elle est minime. Mon avis c’est que la 800Wh ne rentrait simplement pas.
    – Si on rajoute l’extender, le Vala est plus lourd que mon Heckler. Même avec une batterie de 600Wh on est près de 22kg (dans la version très haut de gamme à €12 500) ce qui n’est pas spécialement léger (un Amflow sort à moins de 20kg pour une batterie de 800Wh).
    – Batterie qui ne se démonte pas. Les gars de chez Santa ont totalement oublié que démonter la batterie est un prérequis dans bien des cas. Ce qui était possible sur l’Heckler ne l’ai plus sur la version qui suit.

    Bref. Pour l’avoir rouler, je ne partage pas totalement l’avis du test (doux euphémisme). Il n’y a rien de véritablement nouveau sur ce vélo: ni sa géo (c’est l’inverse c’est un grand pas vers le passé), ni son moteur. Par contre le prix est celui d’une bagnole.

  12. Encore un essai scandaleux, d’un produit de luxe au prix d’une voiture !
    Encore un journaliste corrompu par une marque ! et en supplément, certainement sponsorisé par la région qui offre du soleil H24 !
    Vraiment c’est insupportable ! Merci Chris de nous faire rêver malgré ceux qui grincent comme des vieilles portes alors qu’on peut les laisser ouvertes et surtout gratuites…
    Bon sinon, c’est exactement où tes spots ? car j’envisage sérieusement de venir m’installer.

    1. Salut,
      Je préfère ce genre de commentaires ! Merci en tout cas…
      Et pour les spots, c’est dans le Var vert, à 30 bornes au-dessus de Toulon, dans la vallée de l’Issole, entre La Roquebrussanne et Rocbaron.
      A +

  13. Je ne comprendrais jamais pourquoi les “jamais content”, “c’est trop chers”, “les chinois font mieux” sont encore là a prendre de leurs si précieux temps à venir démonter un passionné de vtt qui nous fait des remonter sur CES ressentis ( qui peuvent souvent influencer un achat ) et donne SON avis sur un produit …
    J’ai parfois l’impression que les gens sont toujours obligée de critiquer ( souvent sans essayer ) de comparer l’incomparable ( ont parle de VTTAE très haut de gammes alors comparer à une voiture très haut de gammes…, ) Pour rappel, ont trouve des cannes a pèche a 5000€…Pourtant c’est seulement un bout de fibre de carbone..
    Bien sûr que les marques marges…sinon sa sert a rien de travailler… ça a toujours été le cas et partout… Je connais des entreprise ( la mienne par exemple ) qui margent a 250% sur des pièces…

    Alors franchement, c’est donné un coup d’épée dans l’eau de venir exploser un journaliste seulement parce qu’il vous dit ce qu’y ne vous plais pas… Si ce vélo est trop chers, passer votre chemin … ce n’est pas parce que Jean-michel ,lecteur de VTTAE.fr a pleurnicher que le VPP avait disparu et que en plus DJI avait sortie un vélo mieux et moins chers ( si vous faite plus de 90kg, la cadre ne vas pas aimé ) que Santa Cruz, Pivot , Orbea etc vont baisser les prix…

    Je ne veux pas défendre les marques, je veux juste comprendre l’intérêt de venir ici laisser un commentaire alors qu’il fait simplement son job.

    perso je l’ai acheter ce vélo, et j’en suis vraiment content… Si vous le voulez vraiment allez l’essayer ( je connais plein de boutique qui seront ravis de vous le prêter ) et faites vous propre avis…

    Les gouts et les couleurs… vous connaissez la suite.

  14. C’est sûr que les prix de certains vtt sont délirant, mais on est pas obligés , ( par choix ou par obligations) d’acheter, par contre pour les tests, ç’est ceux qui font rêver. Un test de vtt Carrefour vs Leclerc vs Lidl, ç’est pas cher mais il n’y aura personne pour suivre. Donc place au rêve 🤩.

    1. Salut,

      Moi, je formulerai plutôt d’une autre manière :
      « C’est sûr que les prix de certains VTTAE sont délirants, et on est obligés, pour un grand nombre de rider (non par choix mais par manque de budget) de ne pas acheter ce type de vélo …-… Donc, place au rêve.»😉.
      Tout est dans cette petite nuance.

      D’ailleurs en parlant de rêve, il me vient à espérer un essai comparatif de Chris d’un modèle d’entrée de gamme VS un modèle haut de gamme du même VTTAE («Bah oui, comme ça, en claquant des doigts !»)😉😊.

      A+

  15. Il est important de mettre en relation le prix avec le produit: sa performance, sa qualité, sa revente, son service associé, sa garantie, etc et les prix pratiqués sur le marché pour des produits comparables.

    Il y a aussi des critères non mesurables: la passion, le renom de la marque et l’image qu’elle renvoie, etc, qui rentre dans l’équation au moment du choix (ou simplement de l’évaluation).

    Poser ces questions est, de mon point de vu, légitime et ne relève pas du ‘jamais content’ surtout pour un investissement à €13k.

    La réponse à ces questions ne pourra être que personnelle. Pour autant, le gars qui conclue que ‘le vélo X, n’est pas pour lui’ car trop cher, pas assez qualitatif, ou je ne sais quoi, n’est pas à ranger dans la catégorie du ‘râleur invétéré’;-)

    Pour un vélo à €13k on est en droit d’attendre le top du top. Enfin c’est ce que je pense.

    NB: au chapitre des trucs qui m’ont surpris il y a aussi le capuchon de la prise de recharge. C’est un morceau de plastique dont la finition laisse dubitatif. Les Moustaches d’il y a 4 ans avaient aussi cet horrible bouchon qui ne fera pas long feu. Le point positif c’est que ca ne devrait pas être trop cher à remplacer.

    1. Tu as raison dans un sens mais la définition du top du top n’est pas semblable pour tous le monde…
      Et ce n’est pas parce que c’est ultra chers que ça conviendra à tous le monde.la perfection n’existe pas.

      Honnêtement moi aussi j’ ai été surpris du cache, j’ ai juste constaté qu’un bouchon du même genre qu’un mondraker crafty carbone ancienne génération aurait gêner au pédalage avec un range extendeur d’installer.
      Santa Cruz aurait peut être dû le mettre ailleurs et différent.

      Je préfère faire confiance à une marque comme Santa Cruz pour ce creuser les méninges à nous faire un vélo a leurs sauce.
      C’est peut être mieux que de garder le vpp et avoir un vélo qui ne leurs convient pas .
      C’est quand même a leurs honneur de prendre ce genre de risques ?! Sachant pertinemment que ça ne plairait pas à tous le monde.

      Encore une fois, Orbea vend un vélo a 10k alors que la plateforme est la même depuis 4ans.
      Et soyons honnête, même si le prix catalogue de Santa Cruz est astronomique, n’importe quel bon magasin sera commerçant et vous fera une petite remise….

      D’ailleurs en passant, petite erreur de Chris, le modèle essayer est un XO axs réserve… Il est a 11500. A 13k c’est le xx axs où là il y a tous ce qu’il fait de mieux au catalogue des marques ( fox et SRAM )

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