Gants Five Windbreaker

Légèreté et protection

Quand arrive l’hiver, la pluie, le vent et les basses températures, il est important de trouver la paire de gants qui va bien. Le problème, c’est que souvent, la protection contre le froid a du mal à s’accorder avec une bonne sensation au niveau du toucher des leviers et du guidon… C’est tout le problème du deux-roues en tout-terrain où il est nécessaire d’être à l’aise dans ses gestes pour bien piloter. Avec les gants Five Windbreaker, j’ai trouvé le modèle adéquat pour une pratique hivernale entre 0 et 10 degrés. Je vous explique pourquoi…

Par Chris Caprin

Gants Five Windbreaker

Est-ce pertinent ?

Très confortable, grâce à sa structure en tissu coupe-vent élastique, à sa paume en cuir suédé synthétique, à sa construction Five Ergo-Fit et à ses inserts en gel, le gant Five Windbreaker offre non seulement un rempart efficace contre les intempéries, mais il est également léger et peu gênant une fois enfilé. C’est ce qui fait évidemment tout son attrait.

Doté d’un large logo en silicone print dans la paume pour un grip optimal du guidon, d’un large panneau micro éponge côté pouce pour essuyer la sueur sur le front (ou, surtout l’hiver, son nez qui coule, n’ayons pas honte de le dire !), il a de nombreux côtés techniques et pratiques.

De plus, comme la plupart des modèles Five, il hérite du système TouchScreen de manipulation des écrans tactiles, de la languette d’enfilage Pull’N’Ride et d’un logo réfléchissant pour être visible de nuit. Le Windbreaker (ou WB pour les intimes…) possède donc tous les raffinements imaginables pour un gant de ce type. Il ne lui manque vraiment rien.

Qu’en est-il sur le terrain ?

Si l’on apprécie tous de rouler dans les meilleures conditions, le vent et le froid s’invitent parfois dans la pratique de notre passion. Mieux vaut alors être paré et bien équipé histoire de profiter pleinement des joies qu’elle a à offrir. Le Windbeaker vise, comme son nom l’indique, à protéger vos mains du vent et de la sensation de froid qui l’accompagne le plus souvent. 

Mais sa particularité, c’est d’être à la fois léger, confortable et très bien coupé. Ainsi, par exemple, on ne ressent aucun bourrelet mal placé quand on serre le guidon, ni aucune sensation d’avoir les doigts trop serrés et prisonniers à l’intérieur. Au contraire, ils restent extrêmement libres de leurs mouvements et c’est ce qui différencient ce modèle de la plupart des gants d’hiver, même “légers”.

En clair, s’il reste très efficace en termes de protection du froid et d’absorption des chocs, grâce à sa paume en cuir de Suède, il sait se faire oublier tout en répondant présent en cas de chutes ou de coups sur la main. Bref, c’est ce que l’on attend d’une bonne paire de gants de VTT pour l’hiver visant une clientèle de pratiquants trail ou all mountain.

Est-ce utile ?

Dans la majorité des cas, oui. Surtout si l’on pratique le VTTAE dans une région au climat assez sec, frais et régulièrement venteux ! Le Five Windbreaker est conçu pour ce genre de conditions, non pas extrêmes, mais particulières.

En tout cas, en ce qui me concerne, pour rouler l’hiver dans le Var avec des températures entre 5 et 10 degrés et un bon mistral qui place le ressenti autour de 0 degrés, c’est l’idéal… J’ai d’ailleurs pu apprécier les qualités du Windbreaker lors des deux derniers mois (janvier et février), où le beau temps sec avec du froid le matin et pas mal de vent nécessitaient d’être équipé comme il faut.

Quelle durée de vie ?

Après deux mois de roulage intensif à coups de cinq sorties minimum par semaine, je peux dire que cette paire de gants Five Windbreaker n’a pas bronché. Que ce soit au niveau des Velcro de fermeture, de l’usure quasiment nulle de la paume ou des coutures, rien à signaler.

Bien sûr, sur mes sentiers de chèvres un peu envahis par les branches, ronces et autres épineux, il est facile de s’accrocher et de tirer quelques fils sur le tissu ou le néoprène, mais pas plus. Pas de trous ou quoi que ce soit, c’est du costaud !

Ce qui peut progresser ?

Le Windbreaker n’est pas un gant de grand froid et par conséquent, son isolation thermique est correcte, mais sans plus. C’est aussi ce qui fait que l’on a une plus grande liberté de mouvement par rapport à des modèles d’hiver plus protecteurs en cas de températures négatives extrêmes… Comme souvent, donc, on ne peut pas tout avoir et il faudra en tenir compte lors de votre achat.

On peut aussi éventuellement reprocher un léger manque de protection en cas d’impact, comme sur les phalanges, par exemple, mais encore une fois, il faut bien faire des choix entre protection du froid et du vent ou protection des chocs. Tout est une histoire de compromis. D’autant plus que le Windbreaker avec sa structure coupe-vent élastique sur le dessus de la main amortit quand même une grande majorité des impacts.

Alors même si ce modèle ne coche pas forcément toutes les cases, on peut en tout cas parler de belle polyvalence.

Vis-à-vis de la concurrence ?

Hormis peut-être le Fox Defend Pro Fire à 44,99 euros et le Kenny Wind Pro à 39,95 euros, il y a peu de marques qui proposent des gants aussi confortables capables de protéger correctement d’un vent frais et de températures entre 0 et 10 degrés.

Dans une autre catégorie qui mise davantage sur le maintien de la chaleur avec des gants plus épais au toucher moins précis, on trouve le Gore Bike Wear M Gore-Tex Infinium à 44,95 euros, ainsi que le 100% Hydromatic Brisker à 47 euros.

Quant à l’AlpineStars Cirrus à 39 euros, même s’il est relativement souple et confortable, il n’offre pas vraiment la même qualité de protection contre le froid et le vent.

Est-ce que ça les vaut ?

Partant du principe que Five est une marque réputée et spécialisée dans la fabrication de gants pour tous les types de deux-roues, on peut effectivement dire que la qualité de ce produit technique, élaboré et résistant vaut bien les 45 euros que l’on doit investir pour l’acquérir.