Test de la veste Alpinestars Sierra Waterproof

À l’aise partout !

C’est la saison qui veut ça, voici venu le temps de se couvrir pour aller rouler… De se protéger intelligemment contre les intempéries afin qu’elles ne vous empêchent pas de prendre votre vélo. Avec la veste Alpinestars Sierra Waterproof, j’ai découvert un produit qui correspondait parfaitement à mes attentes. Pas trop chaude, imperméable, capable de bien protéger du vent, tout cela mis en valeur par un design sobre et une finition soignée. Une veste presque aussi à l’aise à la ville que dans les chemins ! J’ai aimé et je vous explique pourquoi…

Par Chris Caprin

Est-ce pertinent ?

La veste Sierra Waterproof est un produit à la fois intéressant et technique, fabriqué dans un tissu léger et imperméable. Assez proche du look d’un modèle de sportswear, elle possède néanmoins des qualités d’imperméabilité légères, mais également une isolation respirante, qui offre une évacuation de la transpiration correcte et une excellente sensation de confort. On trouve également deux poches extérieures zippées YKK, une à droite et une à gauche, ainsi que deux ouvertures latérales pour l’aération. Et n”oublions pas non plus l’arrière qui descend suffisamment sur les fesses pour protéger correctement des projections.

Enfin, la capuche à la taille d’un casque et ajustable est assez volumineuse pour que l’on puisse l’enfiler facilement par-dessus et ainsi se protéger la tête convenablement en cas d’averse.

Qu’en est-il sur le terrain ?

Si la température n’est pas trop basse (entre 0 et 5°) et que l’on souhaite être habillé de manière plutôt légère – tout en étant suffisamment protégé des intempéries et des projections diverses – la Sierra WP représente le choix idéal. De plus, son look sobre s’accorde parfaitement avec le revêtement intérieur confortable qui évite de trop transpirer… Ce qui est malheureusement parfois le cas avec certains produits imperméables. C’est d’ailleurs l’une des qualités que je tiens à mettre en avant. En effet, à mi-saison, même quand on roule avec un simple T-shirt, la douceur intérieure de l’ensemble est vraiment appréciable et l’on n’a absolument pas l’impression d’être enveloppé dans une sorte de tissu plastifié.

On se sent vraiment à l’aise et dans la mesure où l’on ne roule pas par des températures au-dessous de zéro, on peut dire que la protection est suffisante pour ne pas avoir à subir les attaques du vent, des petites pluies ou du froid. En revanche, si le thermomètre descend davantage, alors il faudra juste prévoir de rajouter un sous-vêtement technique d’hiver ou une veste sans manches à l’ensemble pour disposer d’une couche de plus au niveau du torse.

A noter également que l’emploi d’élasthanne, la coupe suffisamment ample au niveau des coudes et la longueur idéale des manches permettent de porter une couche supplémentaire ou même une paire de coudières pas trop volumineuses sans que cela vienne gêner les évolutions du pilote au pédalage. Enfin, le col et la fermeture Éclair remontent suffisamment haut pour bien couvrir le cou et même la bouche si l’on roule en casque open, tout cela sans être gênant non plus.

Est-ce utile ?

Quand on pratique le tout-terrain dans la boue, le froid et parfois sous la pluie, il est indispensable de s’équiper correctement et cette veste mi-saison est capable d’affronter la majorité des conditions que l’on rencontre dans un sport de plein air, exceptées les températures vraiment très basses. En revanche, elle ne fait pas trop transpirer, ce qui ne gâche rien… Et puis on peut la porter également comme une veste de ville à capuche une fois la sortie VTT terminée. C’est l’avantage de son look et de sa finition style sportswear, qui permet ainsi de disposer carrément d’un vêtement deux-en-un.

Quelle durée de vie ?

Comme la plupart des vêtements et accessoires de protection Alpinestars, c’est du costaud. Le revêtement déperlant et le tissu assez robuste encaissent sans broncher les projections, les nombreux lavages, mais aussi les impacts, les griffures de branches – et même parfois les chutes – qui sont malheureusement le lot de tous les vététistes.

Et puis comme la qualité des fermetures Éclair YKK à glissières étanches est très correcte, on a un ensemble qui se veut tout de même bien résistant et suffisamment costaud pour convenir à une utilisation intensive en tout-terrain.

Ce qui peut progresser ?

Plus épaisse qu’un simple coupe-vent, mais pas trop chaude pour autant, elle est d’un confort exceptionnel et convient parfaitement pour une utilisation dans les départements du Sud-Est de la France. Quand il y a du soleil, mais que le mistral balance ses rafales. De plus, la coupe est très réussie et la finition particulièrement soignée. Donc comme en plus, l’imperméabilité est bonne, si l’on s’en sert à bon escient, je ne lui trouve pas de défaut particulier.

Et puis son côté pratique, confortable et robuste la place parmi les modèles les plus polyvalents. Aussi utile quand il ne fait pas chaud et qu’il y a du vent, que l’on se prend une averse ou lorsque l’on souhaite tout simplement se couvrir une fois la sortie terminée.

Vis-à-vis de la concurrence ?

L’Alpinestars Sierra WP est assez unique en son genre pour ce type de vêtement et n’a finalement que très peu de concurrence. On peut tout de même citer la Leatt DBX 5.0 à 239 euros, très haut de gamme également et à la fois respirante, thermique et imperméable, ou la Fox FlexAir Water à 219 euros, qui se rapproche encore plus de la Sierra avec son côté un peu plus léger.

Est-ce que ça les vaut ?

Si le prix de la veste est relativement cher, la qualité du produit, elle, aide à faire passer la pilule ! Et puis encore une fois, le côté polyvalent et multisaison de la Sierra Waterproof et son look relativement sobre permettent d’envisager une utilisation régulière pendant une grande partie de l’année… A la fois sur le VTT et en dehors. C’est donc un achat qui a du sens et un produit qui ne restera pas dans l’armoire, puisque l’on peut même s’en servir comme vêtement de ville après le sport !