Le pantalon Ranger Water et la veste Ranger Tech Fleece de chez Fox représentent la combinaison idéale pour rouler l’hiver dans les régions où la température ne passe que très rarement en dessous de zéro. Mais sur le terrain, qu’est-ce que ça donne ? Le confort est-il au rendez-vous ? Est-ce que ça protège suffisamment de la pluie ? On vous dit tout !
Pantalon Fox Ranger Water 3L
- Prix : 149€
- Poids : 325 g
- Corps : Polyester 86 %, élasthanne 14 %
- Matière : technologie TruSeal
- Imperméabilité : 10 000 mm, traitement déperlant
- Respirabilité : 10 000 gm
- Poches : deux zippées
- Dimension : entrejambe 80 cm (32)
- Lien : www.foxracing.fr
Veste Ranger Tech Fleece
- Prix : 100 euros
- Poids : 400 g
- Corps : polyester 94 %, élasthanne 6 %
- Matière : tissu TruDri
- Imperméabilité : anti-humidité intérieur et extérieur
- Capuche : oui
- Poches : trois zippées)
- Dimension : 78 cm de l’épaule à l’ourlet (M)
- Lien : www.foxracing.fr
Est-ce pertinent ?
Avec son ensemble polyester et élasthanne qui procure à la fois une grande liberté de mouvement, de la légèreté et une finition déperlante, le pantalon Ranger Water 3L représente un excellent compromis pour les séances hivernales en VTTAE. Confortable, bien coupé et d’une finition exemplaire avec ses deux poches zippées et sa fermeture crantée, il offre tout ce que l’on attend de ce type de produit.
La veste Ranger Fleece, elle, est un produit à la fois intéressant et assez technique. Assez proche du look d’un modèle de sportwear, elle possède néanmoins des qualités d’imperméabilité légères, mais également une isolation respirante, qui offre une évacuation de la transpiration correcte et une certaine sensation de confort. On trouve également trois poches extérieures zippées, une à droite, une à gauche et la dernière sur le torse, idéale pour accueillir le smartphone.
Enfin, la capuche ajustée à la taille d’un casque est assez volumineuse pour que l’on puisse l’enfiler par-dessus et ainsi se protéger la tête convenablement en cas d’averse.
Qu’en est-il sur le terrain ?
Si la température n’est pas trop basse et que l’on souhaite être habillé de manière plutôt légère – tout en étant suffisamment protégé des intempéries et des projections diverses – le combo veste Ranger Fleece et pantalon Ranger Water représente un choix idéal. Dans ces conditions, comme le dit l’expression consacrée : on passe à travers les gouttes !
De plus, le look sobre de la veste s’accorde parfaitement à celui un peu plus technique du pantalon, déperlant, résistant et dont le revêtement intérieur confortable évite de trop transpirer…
Ce qui est malheureusement parfois le cas avec certains produits imperméables. C’est d’ailleurs l’une des qualités que je tiens à mettre en avant pour le pantalon, mais aussi pour la veste. En effet, à mi- saison, même quand on roule avec un simple T-shirt et un cuissard en- dessous, la douceur intérieure de l’ensemble est vraiment appréciable et l’on n’a absolument pas l’impression d’être enveloppé dans une sorte de tissu plastifié.
Malgré tout, ainsi équipé, le pilote est parfaitement protégé. Et dans la mesure où l’on ne roule pas par des températures au-dessous de zéro, on peut dire que la protection est suffisante pour ne pas avoir à subir les attaques du vent, des petites pluies ou du froid. En revanche, si le thermomètre descend davantage, alors il faudra juste prévoir de rajouter une veste sans manche à l’ensemble pour disposer d’une couche de plus au niveau du torse.
À noter également que l’emploi d’élasthanne et la coupe suffisamment ample au niveau des genoux du pantalon permettent de porter une paire de genouillères pas trop volumineuse sans que cela vienne gêner les évolutions du pilote au pédalage en montée ou lorsqu’il faut être mobile sur le vélo en descente. Finalement, seule la bande élastique qui serre un peu trop le bas des jambes aurait gagné à être légèrement plus large… Pas trop pour ne pas se prendre le pantalon dans l’antidéraillement ou le plateau, mais un peu plus pour qu’il tombe droit et coulisse mieux au niveau de la cheville.
Est-ce utile ?
Quand on pratique le tout-terrain dans la boue, le froid et parfois sous la pluie, il est indispensable de s’équiper correctement et cet ensemble hivernal est capable d’affronter la majorité des conditions que l’on rencontre dans un sport de plein air, excepté – pour la veste – les températures vraiment très basses. En revanche, pour cette dernière, ce qui ne gâche rien, c’est qu’elle peut se porter également comme un survêt’ ou un sweat à capuche une fois la sortie VTT terminée. C’est l’avantage de son look et de sa finition style sportwear, qui permet ainsi de disposer carrément d’un vêtement deux- en-un.
Quelle durée de vie ?
Sur le modèle Flexair de l’an dernier, j’avais trouvé un peu fragile l’élastique qui maintient le pantalon autour de la cheville et qui évite de s’accrocher dans le pédalier. Là, sur le Defend Water 3L, c’est un peu plus costaud et même s’il ne faut pas tirer comme un malade dessus, ça tient bien mieux le choc !
Autrement, le revêtement déperlant du pantalon et le tissu assez robuste encaissent sans broncher les projections, les nombreux lavages, mais aussi les impacts, les griffures de branches – et même parfois les chutes – qui sont malheureusement le lot de tous les vététistes.
Du côté de la veste Fleece, la qualité des fermetures Eclair plastifiées est très correcte, et même si le tissu s’avère un petit peu plus fragile que celui du pantalon, ça reste tout de même bien résistant et suffisamment costaud pour convenir à une utilisation intensive en tout-terrain.
Ce qui peut progresser ?
Le pantalon est à la fois étanche, pas trop épais et d’un confort exceptionnel. De même, la coupe est très réussie et la finition particulièrement soignée. Il n’a par conséquent aucun réel défaut. Sauf, peut-être, que contrairement à d’autres marques, Fox a choisi l’élastique de maintien au niveau de la cheville et non la fermeture Eclair. On va donc dire que pour passer les pieds, c’est un peu moins facile.
Et puis si l’on est mince et que l’on mesure plus d’1,80 m, la longueur des jambes en taille 32 est un peu limite… Autrement, c’est du tout bon.
Pour la veste, c’est un peu pareil et son côté pratique, confortable et robuste la place parmi les modèles les plus polyvalents. Aussi utile quand il ne fait pas chaud sur le vélo que lorsque l’on souhaite se protéger du froid une fois la sortie terminée.
Vis-à-vis de la concurrence ?
Au niveau du pantalon Defend Water, on pense à ce qui se fait chez 100% avec le modèle Hydromatic à 139 euros ou le Gore Bike Wear C5 Paclite à 139 euros lui aussi, des produits relativement similaires, mais malheureusement un peu moins confortables et, surtout, un peu moins agréables à porter, avec ce côté plastifié à l’intérieur qui fait transpirer.
Quant à la veste, elle est assez unique en son genre dans ce types de vêtement et n’a de ce fait que très peu de concurrence. On peut tout de même citer la Leatt DBX 5.0 à 239 euros, bien plus chère, mais très haut de gamme, car à la fois respirante, thermique et imperméable.
Est-ce que ça les vaut ?
Si le prix de la veste est relativement raisonnable par rapport à la qualité du produit, celui du pantalon est en revanche un poil élevé. Simple de conception par rapport au nombre de pièces qui le compose (surtout si on le compare aux modèles de motocross), on l’aurait vu davantage en dessous la barre des 100 euros qu’au-dessus…
Mais encore une fois, le côté polyvalent et multisaison de ce combo relativement sobre et de qualité permet d’envisager une utilisation régulière pendant une grande partie de l’année… C’est donc un achat qui a du sens. Et pour la veste, c’est encore mieux, puisque l’on peut même s’en servir comme un sweat zippé à capuche après le sport !