Essai – Thok MIG-R, une référence !?

Il y a plus de deux ans, Thok présentait son premier modèle de VTTAE : le MIG. Comme nous en avions parlé, cette nouvelle marque italienne, qui vend uniquement par internet, est lourdement influencée par le monde de la moto… Outch, sujet sensible ?! 

Encore peu connue et peu représentée en France, Thok semble, dans tous les cas, particulièrement réputée et plus populaire chez nos voisins allemands et italiens… Nous avons donc, enfin, mis la main sur le Thok MIG-R pour un essai longue durée !

Qu’en est-il pour une première ? A quoi se destine-t-il ? Que vaut-il vraiment vis-à-vis de la concurrence ? Peut-on penser qu’il tire profit de l’expérience moto ?! Réponse à l’essai VTTAE.fr !

 


Temps de lecture estimé : 9 minutes


 

Au sommaire de cet article :

 

 

[divider]Thok MIG-R[/divider]

[column size=one_half position=first ]

  • Destiné à l’usage Enduro
  • Roues en 27,5 pouces + 
  • 140/150mm, RS Deluxe RL + RS Lyrik RC
  • Triangle avant et arrière alu
  • Reach de 450mm en taille L, offset normal
  • Motorisation Shimano Steps E8000
  • 25km & 1000m D+ env. Boost/I2+ perso

[/column]

[column size=one_half position=last ]

  • Sun Ringlé Duroc, Alu 40mm
  • Maxxis 27,5×2.8 Minion DHR/Rekon EXO
  • Shimano XT, en 203/203mm
  • 1 modèle, 4 tailles, 5250
  • 23,0kg, L, sans pédales, chambres à air
  • Dispo immédiate 
  • Fiche du vélo sur www.thokbikes.com

[/column]

 

Premières impressions…

[dropcap size=big]I[/dropcap]l est vrai qu’au premier coup d’oeil, le Thok MIG-R interpelle. Sans aucun doute, son look ne me plait guère… Plus beau en photo qu’en vrai ! On a déjà vu mieux fini, plus harmonieux dans les lignes et plus flatteur à l’oeil…

Cependant, à son guidon, on se sent de suite à son aiseIl paraît léger, il est facile à placer, précis et diablement agile ! A vrai dire, jamais un VTTAE m’a semblé aussi agile. Pourtant avec 23kg sur la balance, bon nombre de VTTAE martyrisent leur pilote. Le Thok MIG-R n’est pas l’un des leurs.

Malgré ce contraste évident, il ne se différencie pas de par son montage, plutôt commun parmi les VTTAE du moment, et c’est bien le cadre qui rebute certains :

Alors oui, les apparences sont parfois trompeuses. Quasi paradoxale, cette première prise en main est plutôt de bonne augure. Perplexe au moment de déballer le vélo, j’ai la banane une fois dessus ! Comment peut-on l’expliquer ? Le Thok MIG-R nous cache quelque chose…

 

 

À quoi c’est dû ?

Un coup d’oeil à la géométrie nous révèle qu’il n’y a rien d’extrême dans ses dimensions. Tout est commun, dans la moyenne du moment. Ni court, ni long ! Alors que d’autres s’entêtent dans des mesures parfois déroutantes sur le papier, Thok a peut-être trouvé une solution, un certain idéal dans des mesures tout à fait raisonnables.

Reste que son agilité m’interloque franchement. Il vire de bord tellement facilement que j’ai le sentiment que le positionnement du centre de gravité n’est pas aléatoire. L’intuition me dit qu’il a bel et bien été réfléchi et étudié minutieusement. On en vient pas là par hasard ! 

Effectivement, l’ensemble moteur/batterie apparaît très reculé, bas et sous le tube diagonal, ce qui donne d’ailleurs au Thok MIG-R un aspect très compact, presque ramassé. En définitive, ce sont des masses qui pèsent aussi moins sur la direction. D’où cette impression de légèreté et de précision du train avant ?!

La gestion des masses semble avoir son incidence ici. L’expérience dans le monde de la moto, où les masses et l’inertie sont bien plus importantes, porte peut-être ses fruits ?! Quoiqu’il en soit le Thok MIG-R est facile à manier. L’est-il autant à régler ? Et comment le régler pour en tirer correctement profit ?

 

 

Comment ça se règle ?!

Sa suspension arrière est presque linéaire, il est donc clairement facile de talonner avec le Thok MIG-R. Cependant, quel régal d’utiliser de la sorte tout le débattement. Ce travail procure un grip phénoménal et une qualité d’amortissement excellente.

C’est la première fois que les défauts – fragiles, flous et peu précis – des pneus Plus me donnent le sentiment d’être atténués. La suspension du Thok MIG-R épargne les pneus et les roues. Elle ne les met pas en défaut. Elle compense !

L’amortisseur RockShox Deluxe RL n’offre quasiment pas de réglages, mis à part la détente. Il fonctionne cependant merveilleusement bien sur le Thok MIG-R. Pour avoir exploré de 25 à 40% de SAG, c’est finalement dans la plage habituelle qu’il s’exprime le mieux : de 30 à 35% de SAG. Le meilleur compromis à l’arrière, qu’il s’agit d’accorder au reste comme le montre le tableau ci-dessous…

RéglagesAvantArrière
SAG30%30 à 35%
Détente4/5 ouverteouverte
CompressionsOuvertes à 3/4 ouvertesN/A
Tokens/calesd'origine, 3 tokensd'origine, 2 tokens
MotorisationToutes configurations possiblesMode Eco, Trail et Boost

 

 

Comment ça se pilote ?

Sans trop de possibilité, le Thok MIG-R est résolument facile à régler. Mais il n’en demande pas plus. Ce choix de réglage des suspensions traduit la qualité du travail effectué en amont pendant le développement

[toggler title=”Au pédalage” ]

Le Thok MIG-R peut souffrir d’affaissement ! En fait en montée, lorsque c’est roulant, aucun problème à signaler, la position est bonne, le Thok MIG-R file sans accroc.

Mais quand le terrain devient plus accidenté, rocailleux par exemple, il a tendance à s’affaisser un poil trop à l’impact et dans les trous. Il s’épuise et épuise. Il faut dans ce cas rester mobile sur le vélo.

Il faut donc privilégier les lignes les plus lisses, les plus propres pour garder de la vitesse. Il n’est cependant pas un mauvais franchiseur lorsqu’il s’agit de montée impossible, de défi, dans la pente… Où la motricité excelle.

[/toggler]

[toggler title=”Sur l’élan” ]

Oui, voilà, c’est une fois lancé que le Thok MIG-R est excellent. Le travail de la suspension arrière procure une bonne adhérence et une lecture du terrain conforme et précise.

Sa seule limite sera la capacité du pilote, ou pas, à accepter de lui laisser faire le travail. Pas besoin de pousser sur les jambes plus que de raison, de chercher à le plaquer au sol à tout prix ou d’éviter un obstacle, le Thok MIG-R fait le travail à notre place. Il suffit d’y croire ! Il faut y croire !

Cette capacité à coller au sol rend d’ailleurs difficile les bunny-hop. La technique doit être parfaite, sans quoi on reste cloué au plancher !

[/toggler]

[toggler title=”Quand ça tourne” ]

Le Thok MIG-R est compact. Il est agile, maniable et se faufile. Son poids est imperceptible dans les enfilades. Il semble en faire moins. Et sa précision, malgré ses pneus Plus, lui procure un caractère très proche d’un VTT.

Il n’y a qu’à jouer du guidon, profiter, c’est facile ! On bouge facilement d’avant en arrière, on charge ainsi comme on le souhaite. Le Thok MIG-R est dans son élément. Et à la portée de tous ! On oublie cette notion de poids – et d’inertie – qui emporte son pilote, parfois plaie de certains VTTAE grassouillets.

[/toggler]

 

 

Pour qui, pour quoi faire ?

Le Thok MIG-R est limité par son débattement lorsque c’est très rapide sur des chemins artificiels, avec des virages relevés, des sauts ou des compressions, bref tout ce qui avale du débattement rapidement. Il se destine donc aux amateurs de vrais singles sauvages, naturels et techniques.

Même s’il les séduit pour des raisons différentes, sa précision, sa facilité mais aussi son efficacité et les performances de sa suspension arrière font qu’il s’adresse au randonneur débutant comme à l’enduriste plus aguerri. Il est attrayant sous différents angles.

Le Thok MIG-R est aussi particulièrement fun. Surtout en roues de 27,5 pouces. Le passage en 29 pouces est fin mais possible. Ça passe devant comme derrière, avec des Schwalbe Magic Mary SG 2.35. Ainsi, il devient plus précis, redoutable d’efficacité une fois lancé mais moins sécurisant et moins confortable. Aussi, plus économe en batterie et moins épuisant lorsqu’il faut pédaler en montée accidentée.

Donc, les grandes roues, ce n’est pas sans conséquence, mais ce n’est pas stupide ! Le mix 27.5+ à l’arrière et 29″ à l’avant est aussi un très bon compromis. Mon préféré ! En plus de tirer profit des avantages des deux formats, le Thok se radicalise, sa géométrie devient plus agressive. Un bon point pour ceux qui veulent engager un peu plus !

 

 

Vis-à-vis de la concurrence ?!

Comment situer ce nouveau Thok sur le marché ? En bonne voie pour être dans les premiers de la classe, si l’on en croit ce qu’il suggère par rapport à certaines autres montures passées à l’essai et face auxquelles il a de bons arguments… 

  • vis-à-vis de l’Intense Tazer, le Thok MIG-R a une plage d’utilisation plus restreinte, il est un poil moins polyvalent et capable de moins encaisser. Les deux sont des références en matière de VTTAE, ils rappellent le comportement d’un VTT : joueur, agile et léger. L’Intense Tazer et le Thok MIG-R sont faciles et accessibles : la premier par son dynamisme, le second par son agilité. Léger avantage au Tazer qui s’affaisse moins à la pédale.
  • vis-à-vis du Commencal Meta Power 29, c’est là qu’à la fois son agilité et les performances de sa suspension arrière font mouche. Un ton au dessus. On sait pourtant que les Andorrans travaillent leurs vélos, mais là, force est de constater que les Italiens de Thok ont aussi fait le job… et bien !
  • vis-à-vis du Haibike XDURO AllMtn 9.0, le Thok MIG-R est véritablement un cran au dessus. Bien plus agile, il profite aussi de suspensions plus travaillées. Il a pour lui son poids et sa géométrie qui travaillent de concert pour éviter de s’embarquer et devenir incontrôlable.

 

 

En conclusion

Il est désormais temps de conclure. C’est évident que le Thok MIG-R apparaît comme une référence. Pas nécessairement LA référence, mais assurément dans la short-list des meilleurs du moment. Mais pourquoi ? Et qu’est ce qui me donnerait envie de le garder ?

“Pour une première, la marque italienne frappe fort. Certes l’esthétique est à revoir : plus fonctionnelle qu’élégante. Mais le reste, c’est tout bon ! Une très bonne opportunité : agile, fun, facile, bien suspendu et ludique. Le Thok MIG-R trône désormais comme une de nos références. Un VTTAE qui file la banane quand on est dessus. Un régal !”

 

 

Positionnement & usage

En synthèse, le tableau de positionnement et d’usages permet, en un seul coup d’oeil, de saisir les capacités du vélo. (rafraîchir la page si le tableau ne s’affiche pas)

Comparer à celles des autres vélos à l’essai permettra de répondre à l’éternelle question > que vaut-il par rapport à d’autres ?! Rendez-vous prochainement sur la page du Comparateur d’essais VTTAE.fr pour en savoir plus…

  1. Franchement, je comprend de moins en moins vos essais. Alors je vais donner mon point de vue. Déjà pour se mettre dans le contexte, je suis fervent défenseur des E-MTB avec batterie apparente ou semi intégrée, je n’aime pas ces gros tubent de cadre sous prétexte d’intégrer une batterie, ça alourdie visuellement et physiquement, ça allonge le vélo, ça le rend plus lourd de l’avant, plus pataud. Bref, je salue les divers marques qui nous propose encore des VAE qui ressemble encore à des vélo (canyon, commencal, thok, intense, merida, etc.)
    J’en reviens à l’article : Une référence ? Si on compare à un canyon ou un commencal, c’est plus cher, moins bien équipé, et moins bien finit …
    Au niveau frein et suspension, c’est vraiment limite pour de l’enduro engagé et impossible si on veut faire une journée en bike park.
    Vous le comparé à un META POWER mais en 29 ? Il ne serait pas judicieux de le comparer à un META POWER 27 ? Si je lance la comparaison avec ce dernier :
    Sur le THOK on a des freins shimano double piston (je donne pas cher en descente ou enduro engagé), une fourche lyrik RC, un amorto RS deluxe (A l’agonie au bout de 15 minutes sur descente défoncée/engagée) 140mm … des roues moyennes, des accessoires dont on ne connait absolument pas la fiabilité (tige de selle).
    Sur le Commencal Meta Power Race, on a des freins codes R 4 pistons (même si je suis pas fan du feeling, ça freine et c’est endurant), une fourche RS lyrik RC2 (quasiment la meilleure fourche enduro), un amortos RS super deluxe COIL (une tuerie, que se soit en trail, enduro, dh, et super fiable), 160mm de débattement, de bonnes roues, des accessoires connus/fiable et une super monte de pneus stock. Pour le même prix que le THOK.
    Donc j’ai du mal à comprendre votre jugement et les critiques sur ce THOK qui me semble vraiment peu aboutis, et peu compétitif ?
    Alors l’idée de la batterie dessous, c’est peut être bien ? Oui mais ça fait un downtube plus haut, alors pas sûr de réellement abaisser le centre de gravité… Quand je vois la gueule de mon downtube après certaines sorties, j’imagine même pas avoir la batterie à cet endroit la …
    Quant à la finition, le bout de plastique rouge qui tient avec une sangle (déchirée … 5300€ le bike ?), des passages de câble hasardeux et trop exposé.
    Moi qui ai un peu bossé dans la presse moto, quand je décrypte le produit, que je le compare et que je lis votre article, je trouve le déphasage bien trop important. Je suis fan de vos articles sur VTTAE ou ENDUROTRIBE, mais là, je pige pas. J’ai l’impression qu’on vous à passé un bike, que vous avez fait quelques photos et que vous avez donné un avis “neutre++”. Sans se mouiller. Dommage.

    1. Salut, et merci pour ce retour constructif. On entend l’analyse et le décalage évoqué : il est totalement assumé. Ça nous permet de préciser l’objectif premier de nos essais : rapporter ce que nos lecteurs ne peuvent pas forcément avoir pur faire leur choix > ce que vaut le vélo À L’USAGE. Le prix et les équipements entrent bien évidement en ligne de compte dans un achat, mais ton commentaire le démontre : ils sont disponibles auprès des marques et vendeurs, ce n’est pas à nous de les répéter. Notre rôle est de les mettre à l’épreuve du terrain. D’où, justement, le décalage que tu évoque. Oui, sur le papier, le Thok n’est pas compétitif. Tom le dit très bien dès le premier paragraphe. Et pourtant, à l’usage, c’est un des meilleurs vélo du moment, sans aucun doute. Pour la bonne et simple raison qu’un vélo est un assemblage “complexe d’éléments simples”. En clair : tu peux assembler les meilleurs composants du monde et avoir un vélo pourri, comme monter un vélo avec des composants “moyen” et avoir un super rendu final.
      Cette approche nous permet d’éviter le piège du vélo au tarif super attractif, au montage défiant toute concurrence… Mais qui est un veau ou une saucisse à l’usage. Là, nous sommes dans le cas inverse. Peu attirant de prime abord, et pourtant..! Sur un marché plus mature et établi comme celui de l’enduro traditionnel, le Thok n’aurait peut-être, effectivement, pas sa place parmis nos références, compte tenu de ce décalage marqué. Mais sur celui, en pleine évolution, du VTTAE, nous estimons que les progrès qu’il représente en matière de comportement se démarquent suffisamment pour prendre le pas sur le reste. Ça mérite d’être souligné. À la concurrence de s’en inspirer, et de faire mieux. À la marque de progresser pour conserver sa place. Dans tous les cas, nous, on garanti à quiconque peut avoir l’occasion de monter sur ce vélo, qu’il constatera les qualités que l’on met ici en évidence : on en explique les origines et on en détail les ressentis. On donne donc toutes les clés pour vérifier nos propos. On ne prendrait pas le risque de tromper le lecteur de la sorte si nous n’avions fait que “quelques photos” en guise d’essai 😉

      1. Effectivement le Thok se distingue par son comportement, son fonctionnement. Comme le dit Antoine, ce sont des aspects qu’une fiche technique n’apporte pas. C’est donc bien là qu’est notre valeur ajoutée lors d’un essai.
        A l’avenir Thok va devoir travailler pour rester intéressant et concurrentiel, c’est certain : soit sur le look, soit sur le montage (et encore…), soit sur le prix !
        Et à titre d’information : l’essai du Thok, c’est plus de 365km de ride avec différentes roues, pneus et sur des terrains et des sentiers variés 😉 Soit un des vélos à l’essai les plus roulés de l’année !

  2. Bonjour Antoine et merci pour vos essais que je lis avec passion.
    Vous précisez les réglages d’amortissement ce qui est très précieux.
    Mais vous n’indiquez pas le poids du pilote et à combien de Psi sont gonflés les amortisseurs et la fourche.
    Les réglages dépendent pourtant fortement de ces paramètres et sans ces indications,
    vos réglages ne sont d’aucune utilité.

    1. Bonjour Lucien ! Les réglages sont effectivement précieux pour exploiter au mieux le vélo et ils sont ici donnés à titre indicatif. Donner une pression et un poids serait dans ce cas d’aucune utilité, c’est justement à toi d’adapter tes pressions pour obtenir les valeurs de SAG qu’on indique. Pour les réglages de détente et compressions, ce n’est pas pareil. On donne ici une tendance. C’est ensuite à chacun de peaufiner ses réglages autour de ces indications : par exemple, si le réglage de la détente se fait sur 10 clics, qu’on indique à 2/3 ouverte, on conseille en fait d’être ouvert de 6 à 8 clics depuis la position totalement fermée/vissée. A toi de peaufiner dans cette plage indicative. C’est bon pour toi, je t’ai éclairé !?

  3. Non, car les réglages dépendent du poids du pilote, et donc j’aurais aimé connaitre le
    poids du pilote en relations avec vos réglages à titre indicatif.
    Surtout le poids d’Antoine si ce n’est pas indiscret et si c’est bien lui qui a essayé le Powerplay 2019 (j’ai le C70 2019).
    Cela me permettra de retranscrire vos réglages à titre indicatif pour mon propre poids.

    1. Bonjour Lucien,

      Tom a raison, et je complète : effectivement, un pilote plus lourd, aura tendance à freiner davantage les détentes pour “compenser” une pression plus importante pour obtenir les % de SAG préconisés… Mais les tableaux fournis dans nos essais constituent une tendance. Ici pour le Thok Mig R, comprennez qu’il faut favoriser des détentes rapides, et freiner légèrement plus à l’avant qu’à l’arrière. Pour l’Altitude Powerplay interrogé par ailleurs, comprenez que le vélo ne nécessite pas ce décalage, et comparativement, se roule avec des détentes plus fermées / et dans une plage plus large puisqu’il semble moins sensible/exigeant en la matière.
      Pour information, Tom et moi pesons tous les deux autour de 75kg. Ça peut être un repère pour se situer, mais par expérience, les écarts de styles de pilotage, de modèles d’amortisseurs et de cinématiques de suspension d’un vélo à l’autre peuvent créer des écarts important ou au contraire les combler. L’important reste donc de garder à l’esprit les tendances expliquées ci-dessus, car ce sont elles qui définissent l’assiette et donc l’équilibre du vélo une fois en mouvement.

      Au plaisir de préciser et/ou de poursuivre les échanges en commentaires au sein de chaque articles de chaque vélo passé à l’essai 😉

    1. Bonjour,

      Tom et moi mesurons 1m82 et roulons systématiquement des vélos en taille L pour nos essais, afin de pouvoir indiquer, par comparaison, si les vélos taillent petit, dans la moyenne, ou grand. Ici, le Thok est dans la moyenne 😉

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *