Enquête – Réglementation : où va la pratique VTTAE ? Flou, amalgames & perspectives…

Comme toute pratique naissante, le VTT à assistance électrique attire les convoitises et soulève des questions. Celle des règles qui doivent en régir l’usage sont au centre des débats actuels. Des échanges éminemment politiques qui, va-t-on le voir, peuvent avoir des conséquences à grande échelle.

Quelle place au sein des espaces naturels ? Quel développement matériel ? Quel impact sur l’économie actuelle ? Autant de domaine et de risques potentiels que le VTTAE doit négocier avec habileté pour tirer son épingle du jeu.

Tour d’horizon des acteurs, des enjeux et des points de vue pour bien saisir les problématiques d’aujourd’hui qui pourraient bien dessiner les contours de la pratique VTT, à assistance ou non, de demain…

 


Temps de lecture estimé : 15 minutes – Photos : La rédaction 


 

Au sommaire de cet article :

 


Un rayon de soleil…

C’est un fait ! Combien de pratiquants assidus du VTT à assistance électrique tiennent le même discours ?! L’émergence des VTTAE leur offre une bouffée d’oxygène, un rayon de soleil. Eux qui n’avaient jamais osé ou réussi à dompter les premières heures très difficiles que représentent les débuts à VTT classique.

Ou bien eux encore qui, le temps passant ou la vie brutalisante, subissent l’intransigeance que la pratique traditionnelle peut constituer vis-à-vis de certaines générations osons le dire, plus fragiles… Dans les deux cas, la pratique du VTT à assistance électrique a le chic pour mettre ou remettre le pied à l’étrier.

Pour les autres, ceux pour qui la forme classique garde tout son sens, le VTTAE peut tout de même aussi représenter une opportunité nouvelle. Celle de redécouvrir, penser ou concevoir sa pratique d’une manière différente. Mettre en perspective certaines habitudes, peaufiner certains points de vue et ajuster certaines sensibilités…

 

 

Et une aubaine !

Dans tous les cas, un tableau assez facile à dresser au fur et à mesure de nos expériences respectives sur le terrain, au jour le jour… Une tendance qui n’a bien sûr pas échappé aux acteurs les plus attentifs du milieu.

Il suffit d’interroger Virgile Caillet – Délégué Général d’Union Sport et Cycle – dont la mission consiste à se porter au service des entreprises de la filière du sport, des loisirs, du cycle et de la mobilité active, dont les marques et les magasins que l’on connait tous…

“Le développement de la pratique [électrique] a un profil atypique voir paradoxale en ce sens que, contrairement à d’autres produits qui débutent leur vie par le haut de gamme, l’assistance électrique est d’abord apparue sur les vélos de Monsieur tout le monde, voir de la vie de tous les jours – urbains – avant de monter en gamme sur des offres plus spécifiques telles que le VTTAE.”

À partir de là, osons le propos : ce tableau presque idyllique peut faire des heureux. D’un point de vue économique, une telle tendance de pratique représente un levier de croissance potentiellement important. L’industrie du cycle, et une partie des magasins, l’ont bien compris. Virgile Caillet de poursuivre…

“En 2016, 15 000 unités ont été vendues sur le marché français. Il est probable que dès 2017, ce chiffre soit doublé. Les premiers indicateurs dont on dispose le suggèrent. Tout s’y prête : l’offre matériel, les politiques d’incitation, la tendance actuelle au développement de modes de transports doux et écologiquement responsables… Si l’on se penche sur le marché du vélo électrique dans sa globalité, nos voisins allemands ont un parc de vélo 5 fois supérieur au notre actuellement. C’est peut-être une perspective accessible dans les cinq ans à venir.”


Une idylle durable ?!

À en croire ces chiffres, le marché se porte donc bien. Du moins, il présente certaines perspectives de développement que peuvent envier certains autres domaines économiques de nos jours. Alors, petit à petit, le marché fait sa bascule ; terme employé pour évoquer cet instant où un magasin et/ou une marque se met à l’électrique. Olivier Giordanengo, de La Roue Libre Nice en témoignait il y a quelques temps…

Pourtant, certaines voix s’élèvent ces temps-ci pour mettre en garde vis-à-vis d’un certain risque. Pour reprendre les termes de Lionel Macaluso – Président de la Mountain Bikers Foundation, qui promeut la pratique d’un VTT durable et responsable – il faudrait veiller “à ne pas scier la branche qui vient de pousser, et sur laquelle on est assis”.

Pourquoi une telle mise en garde ? Tel est l’objet de cette enquête exclusive menée par VTTAE.fr. Pour bien en saisir les tenants et aboutissants, il faut remonter à un jour de mai 2015…

 

 

À l’origine du flou…

Ce matin-là, le monde entier prend connaissance de quelques phrases, glissées presque incognito dans une interview de Brian Cookson – président de l’UCI – accordée à notre confrère Pinkbike. Il y fait référence à l’émergence du vélo à assistance électrique sur le marché…

“La propulsion du vélo […] doit toujours résulter de l’activité humaine et non d’une forme motorisée. Les vélos à assistance électrique peuvent à certains égards être considérés comme des cyclomoteurs, ils devraient tomber sous l’égide de la FIM [fédération internationale de Motocyclisme].”

À ce moment précis, le président de l’instance internationale du cyclisme n’évoque que son point de vue individuel. Au dire de certains observateurs avertis, cette position n’aurait jamais été actée de manière officielle en congrès, comité directeur ou commissions de l’UCI, et ne devrait donc pas avoir valeur de position officielle de l’instance…

 

 

L’opportunité

Il n’empêche que d’une certaine manière, les mots sont là. Suite à ces déclarations, la FIM et ses prolongements nationaux sont au fait de l’opportunité qui se présente à eux. Interrogé par nos soins, Jacques Bolle – Président de la Fédération Française de Motocyclisme – nous confirme l’intérêt que porte sa fédération pour la pratique VTTAE…

Le sport est régit par des fédérations [qui] reçoivent une délégation de l’état en matière de pouvoir public : pour définir les règles techniques et de sécurité pour la pratique. C’est parfaitement clair pour la moto. C’est clair aussi pour le cyclisme. La question se pose pour quelque chose que l’on pourrait considérer comme hybride.”

De ce point de vue, une décision reste donc à prendre à différents niveaux, pour décider comment traiter la pratique VTTAE. Jacques Bolle de poursuivre…

Aujourd’hui rien n’a été défini sur le plan gouvernemental, ni à l’internationale d’ailleurs. On attendait avec intérêt une décision de l’UCI en la matière. Elle avait laissé entendre qu’elle ne souhaitait pas s’occuper de ces activités là [cf. ITW de Brian Coockson, ndlr]. Il semblerait que ce soit moins clair désormais.  En tout état de cause, jusqu’à preuve du contraire, nous avons pris parti de s’occuper de cette pratique.”

 

 

L’initiative…

Le 15 octobre 2017, à Tence (43), la Fédération Française de Moto (FFM) apporte donc son label au premier Open de France VTTAE. Cyril Bayles – organisateur de l’événement et responsable de la structure d’accueil HT Aventure – nous indique que cette épreuve est importante pour lui et pour la fédération :

“Elle va servir de référence pour tout : valider le format de course, les minimas en équipements pilotes, et surtout être en capacités de maîtriser la technologie qui évolue en permanence.”

Pour étayer ces propos, Jacques Bolle confirme le rôle porteur que la FFM souhaite jouer à cette occasion, et la démarche avec laquelle elle prend sa place sur l’échiquier…

Des organisateurs nous sollicitent, dont ceux de l’Open de France VTTAE. Selon eux, le format de compétition Enduro moto se prête mieux à la pratique VTTAE que le format traditionnel cycliste. Ils ont besoin d’une réglementation. Avons-nous été les plus réactifs ?  Je ne sais pas, mais en tout état de cause, on les a reçu avec intérêt, et l’on a travaillé à la définition de règlements techniques en la matière.”

 

 

… Et la levée de bouclier !

Dans le milieu (du vélo), une telle initiative est accueillie avec parcimonie. Elle provoque surtout, chez certains, une levée de bouclier immédiate. Lionel Macaluso – Président de la MBF – se positionne clairement à ce sujet…

“Notre récente actualité [sur la réserve des Hauts Plateaux du Vercors] nous a montré qu’un certain gestionnaire d’espace naturel a pu être tenté par le fait de dire que le VTTAE disposant d’un moteur est une engin motorisé, et qu’à ce titre, au sens du Code de l’environnement, il peut être interdit de circuler dans certaines circonstances en milieu naturel.” 

On comprend ici qu’un risque existe aux yeux de certains : celui qui consiste à faire un amalgame hasardeux entre VTTAE et moto, avec toutes les répercutions que ce rapprochement peut avoir en matière d’accès aux sites et chemins de pratique. Lionel Macaluso de compléter…

“Si des épreuves VTTAE tombaient entre les mains d’une fédération de sport motorisé, les gestionnaires d’espace naturels auraient beau jeu d’en tirer les conséquences : “c’est un sport motorisé, géré par une fédération motorisée, donc soumis à la réglementation des engins motorisée”. C’est pour cette raison que nous ne souhaitons pas que la FFM puisse briguer une telle délégation. L’organisation par un organisme adhérent à la FFM d’un événement qui s’arroge le titre « Open de France de VTTAE », me semble un très mauvais signe.”


 

 

L’histoire se répète ?

Un amalgame que les arguments de la FFM n’ont pas pour objectifs de battre en brèche. Pour asseoir sa légitimité, Jacques Bolle s’appuie sur les origines du motocyclisme…

“Le VTTAE est un véhicule mécanique. Il faut se souvenir qu’historiquement à la fin du 19° siècle, les premières motos étaient des vélos sur lesquels ont été greffés de petits moteurs thermiques. L’histoire se répète. Là, ce sont des petits moteurs électriques, mais qui doivent avoir une puissance tout à fait comparable à celle des premiers moteurs de l’époque…”

De ce point de vue, l’histoire ne ferait finalement que se répéter, d’une certaine manière. Sur ce point, il y a certainement une part de vérité, tant on sait à quel point la frontière entre cycle et motocycle est poreuse par moments.

 

 

Un certain parallèle…

Pour en parler, nous donnons la parole à Fred Glo – Créateur et Directeur de Tribe Sport Group. Lui a débuté sa carrière à moto. Son business de distribution a encore un pied dans cet univers, l’autre bien ancré dans le vélo. Businessman, mais aussi organisateur et militant à ses heures, l’homme, ses positions, son parcours et sa vision ont un intérêt très particulier ici…

“J’ai connu la descente aux enfers de la pratique moto TT, même dans ses formes les plus douces. Dans les années 80 les gens randonnaient plutôt paisiblement […] avec leurs 125 TY ou DTMX. Les chemins leur étaient accessibles par la loi ou la tolérance consentie. Ce n’étaient pas des sauvages pour majorité, mais la pratique est devenue impossible. Tout l’enjeu est la, si l’accés aux chemins se ferment, la pratique [VTTAE, ndlr] finira dans une niche…”

Interrogé en tant qu’instigateur des événements Enduro VTT, il fait part du phénomène de vases communicants déjà bien en marche à ses yeux…

“J’ai surtout vu du monde sur la passerelle dans le sens moto vers vélo. Les contraintes pour pratiquer la moto TT ont poussé les pratiquants vers des sports plus «respectables» […] Le VTT tombait donc sous le sens. La grosse différence [entre moto et vélo] est un marché moribond pour l’un, […] et l’autre en croissance. Sur le fond la moto TT n’a plus l’adhésion de la population, de la société, contrairement au vélo, lui complètement dans l’air du temps…”

 

 

Un amalgame plus important encore…

Dans ses derniers propos, une évidence saute aux yeux : Fred Glo ne fait plus la distinction entre VTT traditionnel et VTT à assistance… Et pour cause ! Selon lui…

Le VTTAE et le VTT sont de la même veine et font face aux mêmes problématiques et enjeux. Nous devons être solidaires et faire cause commune dans la famille du vélo. Ne croyez pas que si l’on se coupe le bras VTTAE on sauvera le VTT. On doit réguler et contrôler le VTTAE pour pérenniser le VTT, assisté ou pas.”

Un nécessaire esprit collectif que certains ne manquent pas de mettre en face des dernières annonces du moment : cantonné à un rôle de motoriste jusqu’à présent, le géant nippon Yamaha annonce ces jours-ci qu’il lance une gamme complète de vélo à son nom.

Quel poids peut peser l’industrie du cycle face à celle du motocycle ? Quel impact la concurrence de l’industrie moto peut avoir sur cette partie de l’industrie vélo qui a fait la bascule électrique ?! Quels dégâts collatéraux pour la pratique VTT traditionnelle qui partage, presque malgré elle, les mêmes ressources de développement et espaces de pratique que sa cousine à assistance électrique ?!

 

 

Retour aux sources…

Pour saisir les perspectives d’avenir qui se présentent, revenons aux sources du débat : auprès des instances à l’origine du flou artistique qui plane aujourd’hui. Pour l’heure, l’UCI n’a pas donné suite à nos sollicitations sur l’épineux sujet du vélo à assistance électrique.

Et pour cause, ce 21 septembre se tenaient les élections à la présidence de l’institution internationale. Face à Brian Cookson – Président sortant –  David Lappartient – ancien président de la FFC – a remporté les suffrages.

On va le voir, le nouveau Président de l’UCI n’est pas étranger à la pratique du VTT à assistance électrique. La Fédération Française de Cyclisme, dont il est le président sortant, travaillait semble-t-il déjà sur le sujet du temps de sa présidence à l’échelon national…

 

 

La FFC à l’offensive

La Fédération Française de Cyclisme semble en effet avoir conscience de la situation. Elle s’exprime par l’intermédiaire d’Eric Jacoté – parmi les Vice-Présidents de la FFC – à propos de la pratique du vélo à assistance électrique.

“Joaquim Lombard et moi travaillons sur ce sujet depuis près de deux ans. Mais à l’époque éclatait le scandale de la triche par moteur intégré dans le milieu du cyclocross. Il nous était donc difficile de mener un débat efficace. Il nous a fallu attendre pour avoir la pleine attention du bureau.” 

Peu ou prou, la FFC se serait donc emparée du problème au moment où Brian Coockson jetait le trouble en 2015. Depuis, les choses se sont décantées. Eric Jacoté de poursuivre sur un ton offensif…

“Pour la FFC, il est clair qu’il faut agir et se positionner. Nous avons encore eu une réunion à ce sujet mercredi 13 septembre. Par la suite, les membres du bureau exécutif ont été interrogés : tous, à l’unanimité, se sont prononcé en faveur d’une action de la FFC en faveur du vélo à assistance électrique !”

La volonté de la fédération est donc affichée. La forme qu’elle doit prendre doit suivre très prochainement…

“Le 28 septembre, Michel Callot [Président actuel de la FFC, ndlr] rencontre l’industrie du cycle. Le 5 octobre à 14h, je tiens moi-même une conférence de presse à l’occasion du Roc d’Azur, pour présenter l’ensemble des initiatives concrètes que la FFC entend mener pour le développement de la pratique du vélo à assistance électrique.”

 

 

La FFCT dans le sillage…

Petite particularité du sport français, la délégation de pouvoir public concernant la pratique cycliste n’est pas l’exclusivité d’une fédération, mais bien de deux. Cyclisme et compétition pour la FFC, vélo loisir et tourisme pour la Fédération Française de Cyclotourisme.

Une entité qui, par la voie d’Yvon Durand –  son Directeur Technique National – a tout son mot à dire dans le débat actuel, et pour cause…

“La notion de compétition, présente chez l’UCI et la FFC biaise quelque peut le débat. Elle le porte sur la course à l’armement, les risques de dopage mécanique que cela peut entrainer. C’est une porte d’entrée méfiante vis-à-vis de la pratique, alors que la notion d’itinérance et d’aventure, présente par notre biais, et bien plus intéressante pour mettre la pratique à assistance électrique en valeur.” 

Une approche tendre et timorée pour certains, sage et salutaire pour d’autres, c’est selon. Toujours est-il qu’elle a ici le mérite d’ouvrir à la dernière partie de cette enquête, et non des moindres…

 

 

Le point d’achoppement…

Car on l’a bien compris, sur fond d’amalgame dévastateur, le point d’achoppement du débat porte sur la potentielle délégation de pouvoir public affairant à la pratique du VTTAE. Qui pour la chapeauter ?!

D’une part, la FFC ne nie pas qu’il y ait un flou, qu’elle s’efforce de combler en se positionnant plus clairement. Il se murmurerait d’ailleurs qu’elle ait déposé une demande de délégation de pouvoir public auprès du ministère, afin d’inciter ce dernier à trancher, et clarifier la situation.

En l’état, ce dernier demanderait un éclairage avant de se prononcer. Une opportunité pour laquelle la FFM joue sa carte. Argument historique, demande de ses pratiquants, compétences juridiques… Elle profite de la situation pour se placer, et possiblement, oeuvrer à ce que tout son milieu économique d’origine en profite également. La manne est belle.

La FFCT, quant à elle, prend aussi position clairement sur ce débat. Yvon Durand déclare ainsi…

“La réglementation actuelle offre déjà tous les éléments pour solutionner le débat actuel. En deçà de 25km/h et 250W, un vélo à assistance électrique est considéré comme un vélo. Ce sont la FFC et la FFCT qui ont délégation pour réglementer la pratique qui en fait l’usage ! Au delà, il s’agit d’engin motorisé aux yeux de la loi, nous n’avons pas à nous en soucier…”

 

 

La barre des 25km/h…

Cette distinction, Virgile Caillet – Union Sport et Cycle – en fait un très clair énoncé au nom des magasins qu’il représente…

“En ce qui concerne le VTTAE, il existe clairement deux produits. Ceux qui restent sous la barre des 25km/h et 250W qui sont des vélos, respectant la règlementation en vigueur. Il nous parait très important qu’il en reste ainsi dans l’esprit de tout le monde, y compris des administrations. […] Les VTTAE moins de 45km/h sont un autre débat. Ce sont plutôt des véhicules motorisés qu’il convient d’assurer et immatriculer. Nous préparons une campagne d’information, de conseil et sensibilisations pour soutenir les membres de notre union dans cette démarche vis-à-vis des consommateurs

Un constat partagé par Lionel Macaluso – MBF – qui va plus loin à ce sujet…

“D’une part, les VTTAE qui répondent à la norme 250w-25km/h sont, sur le plan de l’apparence, identiques aux speed bikes à 45km/h. […] D’autre part, ceux qui répondent à la norme, beaucoup sont trop facilement débridables. C’est un secret de polichinelle. […] Quand j’entends qu’il suffit de changer une pièce à son moteur ou presser quelques boutons de manière spécifique pour en faire un speed bike… Je me dis que si on banalise cette fraude, on va dans le mur.”

À défaut de mur, la FFC entend, elle, dresser des limites règlementaires pour cadrer la pratique…

“Dans ses projets, la FFC se veut extrêmement ferme et précise sur la réglementation. Elle veut notamment être intraitable sur la problématique du débridage. La barre des 25km/h – 250W est celle que l’on souhaite appuyer dans nos textes. Et nous rencontrons l’industrie pour avoir tout son soutien et son attention sur ce point.”

 

 

À qui la balle ?!

À lire ces lignes, on pourrait donc penser que la balle est dans les mains de l’industrie et des produits qu’elle ose porter sur le marché. Et donc, penser qu’il s’agit d’un jeu de patate chaude que chacun se refile au grès des débats.

Ce serait mettre de côté l’investissement que chaque interlocuteur interrogé au sein de cette enquête, et leurs partenaires, mettent pour réfléchir, annoncer et défendre leurs positions somme toute consensuelles, si l’on retient la ligne actuelle à propos des 25km/h – 250W.

Dans tous les cas, cette enquête représente un éclairage intéressant pour faire preuve d’esprit critique. Les prochaines présentations de nouveautés produits, conférences de presse, tenues d’événements et initiatives de chacun seront forcément scrutées en ce sens.

On espère dans tous les cas qu’informé de la sorte, les pratiquants VTTAE que nous sommes puissions porter un regard attentif et responsable sur nos propres usages et pratiques…

 

 

Le rôle VTTAE.fr ?

Nous l’avions déjà annoncé sous forme d’humour dans de précédentes publications, mais il apparait aujourd’hui, plus que jamais, important de ne pas porter un regard léger et négligeant sur la réglementation qui fixe à 25km/h – 250W, les capacités des VTT à assistance électrique dont nous faisons usage.

Que l’on adhère, ou non, à ces valeurs, nul ne peut désormais ignorer qu’il s’agisse du point sur lequel une partie de l’avenir de la pratique VTTAE se joue d’un point de vue institutionnel, environnemental, économique et industriel. En l’état, les instances et acteurs du milieu VTT interrogés dans cette enquête, en font l’élément clé du débat.

Quelle sera la réaction de la FFM et de ses partenaires vis-à-vis de cette attitude ? Quel est le point de vue de l’industrie ? Quel arbitrage sortira vainqueur des débat ? Autant de questions que soulève ce premier éclairage, et auxquels nous ne manqueront pas, en tant que média, d’apporter des éléments de réponses constructifs lorsqu’ils se présentent auprès des parties prenantes…

 

 

À ce sujet…

Il reste, parmi les acteurs de la problématique actuel, une voix majeure que l’on n’a pas encore entendu s’exprimer ici : celle, peut-être parmi les plus essentielles, des pratiquants. Comment considérez-vous ce débat ? Quelles positions adopteriez-vous vis-à-vis de la norme actuelle 25km/h – 250W ? Parmi quelle fédération vous retrouvez-vous, si tant est qu’une vous parle plus qu’une autre ? 

Autant de question auxquelles les commentaires ci-dessous sont ouverts, de manière respectueuse, constructive et argumentée, afin de faire entendre, à votre tour, un courant d’idée essentiel pour que les débats en haut lieu puissent, aussi et surtout, tenir compte de l’essentiel : les besoins, envies et idées des pratiquants responsables…

Rédacteur
  1. Que ce soit la ffm ou la ffc qui prennent la main sur la gestion du vttae n’a que peu d’importance à mes yeux: le véritable problème du deux roues tout-terrain, motorisé ou non, étant la perception qu’en a la population non pratiquante.
    Cette perception est avant tout basée sur ce qu’en communique les médias de masse comme les médias spécialisés et qui tourne essentiellement autour de la compétition et donc, de vitesse et de prise de risque.
    Quoi qu’en pense notre société tournée tout entière vers la compétitivité au quotidien, dans les rares espaces de loisir et de calme qu’ils lui restent, elle a tendance à condamner unilatéralement toute pratique jugée trop “extrême”: les vttistes condamnent les enduristes sur une vague impression de respect de l’environnement supérieur de leur part (sentiment par ailleurs largement galvaudé), les cavaliers condamnent les vttistes et les piétons condamnent tout le monde…
    A mon sens, avant même ces considérations politiques fort douteuses et largement intéressées, il serait de bon ton de nous respecter mutuellement, pratiquants de toutes activités en espaces naturels, motorisés ou non, afin de rendre la cohabitation beaucoup plus douce…
    Certainement un vœu pieux, j’en convient fort bien…

  2. Et c’est là qu’on doit se demander si c’était une bonne idée de les inventer… Car tous ceux qui pratiquent y trouve leur compte, pour différentes raison que ce soit : pouvoir rouler alors que la santé ne le permettais plus, pouvoir rouler alors qu’on a plus le temps de s’entrainer, pouvoir simplement se mettre au sport plus facilement, pouvoir faire des sorties plus longues ou de meilleures qualité, pouvoir aller rouler là où la moto est interdite… Ok mais à la lecture de cet article on a l’impression que le gentil feu de bivouac menace de faire cramer la forêt entière.

    La FFC & la FFCT se positionne, oui mais pourquoi vraiment ? S’agit-il d’exploiter un marché porteur et donc source de revenu ? Pour fédérer une tendance qui draine les pratiquants, comme la ffc et l’uci semble vouloir se positionner sur l’enduro ? Par véritable conviction idéologique comme le dit la FFCT ? Ou plus primairement par peur ?

    Car si la FFM & la FIM récupère le VTTAE alors quoi ? C’est fascinant de voir qu’eux-mêmes déclare : « l’histoire recommence » mais qu’elle histoire ? Celle de la course à l’armement qui les a conduit à se faire virer de partout, ne comprenne-t-il pas que la simple mention « moto » suffit à les condamner, sont-ils à ce point à l’agonie ? Sauf qu’une fois que les interdiction commenceront à pleuvoir sur le VTTAE il sera bien difficile de faire épargner le simple VTT

    Si les FFC, FFCT & UCI arrivent à couper l’herbe sous le pied de la FFM & FIM et si les constructeur veulent bien respecter la règle des 25km/h alors peut-être que ce feu de bivouac ne finira pas par faire cramer la forêt, ce qui est sûr c’est qu’il ne vas pas être facile d’expliquer aux vététistes classiques de venir défendre le vttae sous peine d’en pâtir également alors qu’ils n’avaient rien demandé. Sans parler de ceux qui sont en croisade depuis la création des vae.

  3. Article intéressant car je découvre que la FFM voudrait “reprendre” la VTTAE. Quelle hérésie et manque de discernement.
    Déjà au niveau matériel, le VTTAE est un VTT (fourche, cadre, roue, transmission etc …) et puis au niveau pratique, rien à voir avec la moto TT, ni pour la gabarit que pour “l’empreinte” au sol. En descente, on n’est pas plus “dégradant” qu’un VTT et en montée, on ne va pas raviner les sols etc …
    Avec un nouveau préz’ de la UCI, j’espère que les ambiguïtés seront vite levées.
    Pour ce qui est de la limite des 25 km/h, je ne sais quoi penser. En VTT c’est vrai que c’est un peu (mais pas souvent) limitatif mais en vélotaf (route, piste dégagée), c’est carrément un obstacle mais d’un autre coté, laisser n’importe qui rouler a 32 km/h (limite au US par ex) sur les pistes cyclables, c’est un peu risqué. Nous les VTTistes, on sait contrôler notre vitesse (sinon le sol nous l’apprend vite) mais quand je vois les cyclistes en ville, je me dis que 25 c’est bien !

    1. D’accord. Et quand on veut suivre un groupe de “normaux” sur route, la limitation de 25 c’est nul. Il est courant de rouler à 35-40 sur plat. De toute façon, même à 25 certains font peur des fois…. Je suis entièrement pour le débridage, sachant que sur chemin il est difficile de dépasser le 25, mais c’est à chacun de contrôler sa vitesse.

      1. “c’est à chacun de controler sa vitesse” ==> une législation ne peut s’appuyer sur ce type de propos. La législation du VTTAE doit rester calquer sur celle du vélo et les utilisateurs doivent admettre cette limitation à 25 km/h même si elle est limitante ou alors adherer à la législation des cyclomoteur.

        Si on veut qu’un VTTAE reste soumis à la législation des vélo, on doit admettre le bridage à 25 km/h !!!!!!!!

  4. En restant sur le débat factuel de l’accès aux chemins qui menace le plus tous les pratiquants de vtt, la question qui est posée c’est vtt et vttae même combat ?
    Pour ma part je pense que oui :
    * les interdictions pour les vtt n’ont pas attendu l’arrivée des vttae : voir les actions de MBF.
    * est ce qu’un vttae dégrade plus les chemins qu’un vtt dans la limite de la règlementation actuelle (25km/h, 250W) : pour ma part je pratique en alternance et avec le même plaisir les 2 activités et je constate pas de différence. En montée pas assez de puissance pour “arracher” le sol, et en descente même si le poids a une importance sur les freinages, c’est plus la vitesse et la manière dont on pilote qui ont une action sur les sols (un vttiste qui descend façon enduro aura un impact sur les sols supérieur à un vttaeiste qui descend tranquille).

    Un dernier point qui n’est pas factuel mais à ne pas négliger, le risque que ferait prendre la main mise de la FFMoto sur l’accés aux chemins, du fait de l’amalgame avec les engin motorisés, et de la mauvaise image de marque (justifiée ou non) que s’est forgée la moto.

  5. @ Grostas😄 J’abonde complètement dans ton sens!
    Malgré tout il y a la moitié de la planète qui met des bâtons dans les roues à l’autre moitié. Du coup il faut instaurer des règles pour que chacun puisse pratiquer son hobby favoris dans son bon droit sans empiéter sur le droit d’autrui.

    Pour moi les deux fédérations ont une légitimé. FFC pour tout ce qui va jusqu’à 25Km/h et 250 watts. Au dessus de 25Km/h et 250 watts c’est pour FFM. On sait tous qu’un VTTAE de 45 Km/h n’a aucun intérêt sur des singles même à plat. Pas certain que monsieur tout le monde associe le VTTAE à la FFM si celle-ci devait remporter la timbale.

    J’imagine que le pratiquant qui souhaite un VTTAE de 45 Km/h roule sur des terrains types routes gravionnées, routes forestières ou sur asphalte, mais ce n’est pas lui qui va chercher des chemins technique aussi bien en montée qu’en descente. Et si tel est le cas je pense qu’il faudrait qu’il s’oriente vers une moto électrique ou thermique.

    Quand au débridage, je n’y suis pas opposé… même si cela ne m’intéresse pas. A chaqu’un de prendre ces responsabilités. J’ai la chance d’habiter à 1Km de mon terrain de jeu préféré. Je n’ai pour ainsi dire pas de liaison à faire pour y accéder. Et une fois sur celui-ci il m’est impossible de franchir la barre fatidique des 25 Km/h même avec l’assistance maximum. J’arrive à comprendre la frustration de certains lorsque le moteur cesse toutes assistance au delà des 25Km/h, alors qu’ils leur restent encore un bon bout de chemin sur des parties très roulantes avant d’accéder à leurs chemins favoris.

    La limitation à 25Km/h je la compare au port de la ceinture de sécurité en voiture ou au port du casque à vélo. C’est une habitude à prendre avant qu’elle fasse partie de nos mœurs.

    Je finirai par ce qui me préoccupe le plus c’est à quelle sauce on va être mangé que cela soit en VTT ou en VTTAE au niveau des lois.

  6. Si le VAE vient à tomber dans les mains de la FIM, on peut plutôt s’attendre à une escalade de performances et de technologie. Si à l’heure actuelle, les VAE sont déjà bien aboutis, qu’ils permettent une bonne autonomie et de grimper de bien jolis dénivelés, leurs performances ne sont vraiment pas dignes d’être affiliées à celles des motos.
    Donc, si le VAE veut soigner son usage cycliste, dans le sens où il faut encore pédaler, transpirer et fournir un effort, il faudrait peut être limiter la capacité des batteries avant qu’il ne soit trop tard… du moins, ne serait-ce, dans un premier temps, pour un usage en compétition ? Et garder évidement la réglementation des 250W et 25 km/h !!
    Malheureusement, on ne pourra pas éviter les débridages frauduleux, mais la consommation et l’autonomie sont indéniablement liés l’un à l’autre… ce qui me pousse à penser qu’il serait peut être nécessaire de limiter la capacité des batteries à celles actuellement présentent sur le marché.
    Je n’ai rien contre le développement des motos électriques, ni leur usage, mais je pense qu’il est nécessaire de segmenter les catégories afin d’apaiser l’amalgame qui s’est créé.
    A force d’être rejetés par les uns, cela risque surtout de prendre d’autres proportions pas forcément nécessaires…
    J’espère que les diverses fédérations de cyclisme sauront faire preuve d’ouverture d’esprit et d’adapter les disciplines à ces nouvelles technologies.
    Entièrement d’accord avec Grostas concernant le respect mutuel des uns envers les autres, même si nous vivons une époque où le respect et l’ouverture d’esprit se font de plus en plus rares.

  7. Et quid d’un EWS électrique limité à 25 km / h pour les uns et à 32 km/h pour les autres ?
    L’idéal pour la pratique, serait un bridage progressif : par exemple un maximum de 50 watts de puissance délivrable au delà de la vitesse de 25 km / heure, pour diminuer progressivement jusqu’à un arrêt d’assistance à 45 km/h. A mon avis tout à fait faisable technologiquement (juste une question de logiciel), pas plus ni moins susceptible d’être truandé (sans doute moins, étant donné que ce type de bridage limiterait largement les velleités de débridage de nombre de pratiquants… Légalement, cela nécessite un changement de réglementation important, et ce n’est pas prêt à mon avis de passer.

  8. Pas un mot sur l’impact écologique de la construction de ces engins. Ils sont environ 5 fois plus polluants à la construction. Je ne vous parle pas de reconditionnement des batteries.
    Remplacer une moto par un vttae,oui.
    Remplacer un VTT “musculaire” par un vttae,non.
    Remplacer un scooter ou une voiture par un vae,oui.
    Je vais en iriter plus d’un avec cette vision de la chose. Il faut vraiment penser à notre emprunte sur la planète. Ça sent l’obsolescence programmée à plein nez.
    Les grands constructeurs ont tout intérêt à développer ce marché. Les détaillants aussi car il vont vendre de la pièce détachée et seront les seuls à pouvoir entretenir ces machines de technologie. Version Apple et votre du monde
    Même si le vttae est une pratique chouette et ludique,elle ne va pas dans le bon sens pour moi.

    1. 100% d’accord sur ton propos … et je suis detaillant , sauf que la plupart des manip sur VTTAE remontent vers le fabricant et que les marges sur VTTAE du detaillant sont la plupart du temps moindre . sans parler du coup du stocke ….
      mais pour ceux qui ai de l’empreinte ecologique c’est sur qu’avecle VTTAE a la place du VTT musculaie ( ce qui est 100% des cas dans mon shop ) on va dans le mur , en ville … un VAE= une voiture en moins là je dit bravo !

  9. La limite à 25 km/h est elle française, européenne ou mondiale ? Si elle n’est pas internationale, les constructeurs brideront pour la France, et donc il y aura du débridage 😀

  10. ca y est …la branche du vae est en train de commencer a se scier pour se détacher de l’arbre VTT…et comme prévu c est les vaeistes eux meme qui tiennent la scie
    bon je m’en cache pas, bien que n’ayant absolument rien contre le VAE, je suis par contre farouchement contre ceux qui l’amalgament au vtt.
    partant d’un vae 25kh/h et 250w et qui était tout a fait défendable dans le giton du vtt(meme si complètement différent), grace a ceux qui veulent 32 puis 45 puis un débridage, puis des epreuves avec changement de batteries en cours de parcours…etc, vous vous rapprochez de la moto et on voit vraiment le fossé avec le vtt se creuser…
    on passe tranquillment de VAE a MEPA (moto electrique avec pédalier d’apparat)
    enfin ca fait bien deux ans qu’avec mon discours je me heure aux pro assisté, et la je me rend compte que j’ai juste a laisser le temps faire!

    puis bien entendu, je ne suis qu un simple passionné de vtt.
    et a mes yeux la majeure partie des gens qui vivent du cycle ont un jujement partial:
    comme les pilotes d’air france, ils preferent bien se gaver jusqu a que tout explose, plutot que de consomme de facon perenne et de faire durer dans le temps.
    a lire que un gars comme fred GLO ne fait plus la différence entre vtt et vae, je me dis que finalement il a rien compris, il a décroché, ou il a vraiment besoin de pognon…

    j’espere juste que vous nous entrainerez pas dans votre chute…
    mais j’en doute de plus en plus, vu comme vous vous sabordez au grand jour comme des grands…

    1. Alors là, vraiment pas d’accord. J’ai 62 ans et je me suis remis à la pratique du VTT grâce à l’assistance qui me permet de prendre du plaisir en poussant quand même mon rythme à plus de 160 bpm… et en suivant des parcours sur lesquels j’aurais passé plus de temps à pousser ma bécane qu’à pédaler… Je fais souvent plus de 50 bornes en mode éco pour 90% et jusqu’à plus de 1500 de D+. Alors, parce que je ne suis plus un cador, il faudrait que je m’abstienne ? Ou que je reste sur la route (j’en ai fait beaucoup, mais ça m’emmerde…) ?
      Et donc à cause de quelques excités qui sont des motards recyclés, je devrais être mis au rancard ?

  11. Le VTTAE est dans la pratique tout à fait comparable au vtt : qq km/h de plus en montée et sur le plat… et encore certains vttistes surentraînés font mieux que nombre de pratiquants de VTTAE. Rien à voir avec la moto : bruit, odeurs, vitesses non comparables. Comment peut-on parler d’amalgame ?

  12. En revanche les vttistes qui la jouent puristes me font bien marrer en considérant que le VTTAE n’est pas du vtt. C’est juste du vtt en plus jubilatoire et ce qui compte à la fin c’est bien de se faire plaisir. Je préfère une montée technique sur mon VTTAE qu’a pied à côté de mon vtt ‘musculaire’…. pour mieux profiter des descentes que l’on peut enchaîner :))

  13. Le développement du VTTAE s’appuie sur 3 motivations importantes de la part du pratiquant :
    – besoin de parcourir des distances relativement longues pour raison utilitaire ou loisirs
    – en pratiquant une activité physique bénéfique pour sa santé
    – tout en préservant l’environnement grâce à un véhicule non émetteur de GES
    Pour ces trois raisons au moins, il semble beaucoup plus cohérent que, la pratique sportive du VAE sous toutes ses formes, soit encadrée par une fédération non associée au moteur thermique.

  14. dans ce cas le ski de piste c est comme le ski de rando, monter un mur d escalade au treuil c est pareil que le monter au muscle mais en plus jubilatoire, les régates en voile sont tout de même plus faciles avec le moteur d’appoint…ca permet d en faire rapidement apres le taf, ou de reprendre après blessure…etc
    enfin c est marrant parce que toutes les pseudo explications, quand on les sort du contexte vtt et qu on les colle a un autre sport, c’est juste risible.

    et clairement un gars qui fait de la rando quand moi je prend le tire cul, c est pas un puriste, c est un randonneur…donc la ou je suis un vttiste (pas du tout puriste , juste lambda) les gars qui ont un moteur sont et seront toujours des vaeistes…aucun sentiment d’infériorité ou de superiorité envers eux, juste que je les considère comme des utilisateurs du même milieu que moi (la nature) mais avec une pratique différente…comme les gars en moto, cheval, a pied, en courant,etc

    on a jamais dit que le vae etait mieux ou moins bien que le vtt, juste différent.
    et la mauvaise foi évidente que mettent les vaeistes a ne pas le voir m’effare.
    mais bon, le temps dira qui a raison ou tort!
    mais du coup, de par ce comportement, vous vous mettez une bonne partie des vttistes a dos, qui seraient prets a aider la cause du vae, si ils acceptaient de se considerer comme une pratique différente bien que proche, au lieu de vouloir etre considérés a l’identique.
    parce que sorti des gars qui vendent des vélos vae et qui doivent vanter ce qui rapporte, de ceux qui les testent (comme ici) et qui ne peuvent pas mordre la main qui les nourrit, et les vaeistes eux meme…ben a discuter aus rassemblements et sur les forums, chez les vttistes je trouve plus de gens qui pensent comme moi (on a une pratique différente, il faut l’admettre, mais proche, et il n y a pas de raison de ne pas s’entendre) que que des gens qui pensent que vae et vtt est du pareil au même.

    enfin bref, regardez le vent tourner, et commencez a reflechir a comment vous cosidérer pour pas accelerer le sciage de branche, tout du moins pour pas vous coller une partie des vttistes a dos, qui pourraient abonder dans votre sens plutot que de vous jeter dans les ronces (au figuré, hein)…
    enfin pour les raisons citées plus haut, vous avez deja réussis tous seuls a marquer la différence niveau matos, la ou elle aurait pu rester discrète…et a vouloir accentuer cette différence…du coup vouloir etre considérés comme vttistes a 100% , bah ca se voit de loin que c’est de la poudre de perlimpinpin (manu si tu nous écoutes….).

  15. @blancard:
    “non generatrice de GES”…
    euh, le vélo est considéré comme green meme si la fabrication et l’acheminement pollue deja un peu.
    mais alors un vae, avec sa batterie…
    puis vu que certains veulent plusieurs batteries, bien gavée d’electricité produite par un moyen qui lui produit bien des GES…

    puis le vae c est un vtt assisté, bon, c est par un moteur electrique, mais finalement au regarde de la loi, ce qui est imposé c est 250w et 25 km/h…un vaT “thermique” avec les memes brides est tout a fait faisable…et la malgré l’aberration t en aurais encore pour scander que c est comme le vtt car on a mis un pédalier…

  16. Il va falloir que les gens comprennent et admettent que:
    – un VAE c’est 250 W soit environ 1/3 de cheval DIN … soit la puissance d’un solex (d’ailleurs réputé comme un sacré foudre de guère ! ).
    – une mobylette ou un scooter, c’est 4000 W maxi, selon la loi. Soit un peu + de 6 chevaux.
    – une moto cross ou enduro, c’est dans les 50 chevaux !!
    – un cycliste sportif, c’est dans les 400 W en moyenne (+ ou – selon les individus !!)

    Donc un Vae, c’est même pas un cheval DIN, si l’on additionne la puissance du bonhomme à celle du moteur. D’où le pédalage nécessaire au démarrage et dans les cotes, avec mon destrier des années 70 au doux bruit feutré de son minuscule monocylindre 2 temps.

    Certes, le poids total est à prendre en compte. Mais le calcul est toutefois vite fait. Car:
    – un VAE, c’est dans les 20 kg
    – un scoot, dans les 50 kg
    – une moto, c’est 100 kg tous pleins faits.

    Avec un bonhomme de 70 kg, le rapport poids puissance entre une moto et un VTTAE est donc 3.6 kg/ch contre… 100 kg/cv !!

    Si un VTTAE permet de monter des pourcentages bien plus importants qu’un simple VTT, il ne permet pas de s’attaquer aux pentes que gravitent les moto cross. Les limites du moteur sont d’ailleurs assez rapidement trouvées !! Mais personnellement, je trouve, moi aussi, que c’est tellement plus sympa de s’attaquer à de grosses pentes plutôt que d’avoir à pousser le vélo. C’est technique, cela demande de l’entrainement et nécessite un assez bon gainage. Certes, cela ne représente pas l’usage usuel qui en sera fait, mais le VTTAE n’a rien à voir non plus avec le fait de tourner une poignée d’accélérateur, car il y a vraiment moyen de faire monter le cardio !!

    Quant à l’aspect écologique, point important et seul argument, à mon sens, acceptable à l’encontre du VAE, on peut aussi faire quelques comparatifs… mais il me semble qu’une batterie de voiture électrique, c’est au moins 1 000 batteries de vélo ? Et on ne peut pas non plus affirmer qu’un vélo, c’est totalement 100% écolo. Même si cela reste certainement un des moyens les plus propres pour se déplacer.

  17. @razgriz65 c’est un pseudo qui cache le mot aigri non ?
    Sinon tout à fait d’accord le vttae est un sport à part entière ! Avec ses propres regles (25 km/h et moteur 250w), mais par rapport à l’usage commun des espaces naturels et chemins, il a les memes droits que les vtt. Une interdiction d’accès à certains chemins aux vttae et non aux vtt serait discriminatoire et perso je passerai outre… donc quoi qu’il en soit, les vtt et vttae = même combat pour préserver notre liberté de circuler parce que si un jour les vttae sont interdits, il y a fort à parier qu’il en sera de même que les vtt. On dirait que les vtt et les vttae sont accrochés à la même branche…

  18. ben justement, je suis d’accord sur le fait qu ils doivent passer au mêmes endroits.il n y apas de raisons.
    mais a force de jouer avec le feu avec des vae qui s’éloignent des performances des vélos pour se rapprocher d un sport a part entière (meme si encore loin d une moto) ben si une interdiction tombe autant qu elle soit selective…
    mais pour ca je m en fais de moins en moins, comme marqué plus haut, la différence vtt vae au niveau de la machine c est les pro vae qui la creusent a vouloir toujours plus!

  19. C’est marrant. Les marques ont trouvé un nouveau filon (comprendre nouveau débouché) avec le vttae et souhaitent imposer à tous le fait que c’est la même chose que le vtt. Les supports média (enduro tribe, vélo vert…), sans défende, mais font de même. Je le comprends. C’est l’écosystème du business qui veut ca. Mais attention, il me semble, qu’outre les arguments tout aussi valable évoqués par les pro et les anti, il y a un facteur trop peu mis en avant : l’émotion. Pour la plupart d’entre nous, le vtt est irrationnel. La part de rêve est super importante. Ca a commencé quand gamin, nous rêvions devant des vouilloz et gracia. Devant certaines trajectoires, des paysages, du matos… La vraie différence se situe ici, le vttiste est puriste et ne souhaite faire aucune concession ; là où le vaeiste est plus rationnel dans son approche (je fais de l’électrique car je ne peux plus faire du musculaire). On disserte sur la discipline alors qu’en réalité, ce sont deux types de pratiquants tres différents. Le vttae ne pourra se développer sur le long terme que si le vtt est fort. Car jamais un pilote de vttae ne fera rêver…

  20. Un article intéressant à lire entièrement. Pour ma part, la FFM (Fédé moto) qui veut s ‘engouffrer dans le marché en pleine croissance du VTTAE n’augure rien de bon ; interdictions et réglementations ont déjà tué le marché de la moto tout-terrain. L’amalgame entre les 2 disciplines va donner du grains a moudre aux pseudo randonneurs-écolos qui bannissent déjà la présence de vtt classiques sur les sentiers.
    Motard et cycliste, je ne peux que malheureusement constater à quel point le grand public profane ne retient que les images négatives des 2 disciplines. Comme tjrs, les médias se chargerons de colporter les faits d ‘une poignée d imbéciles irrespectueux pour bien enfoncer le clou…

  21. Bonjour,
    Personnellement je trouve les fondements du débat d’une hypocrisie sans nom… Les fédérations sont en train de se disputer le bout de gras pour récupérer le vttae sur les bases de ces fameux 25kmh… Mais ont ils au moins 1 fois roulé en vttae!!!!!!
    Pour rappel un cycliste de route pas des plus affûté roule à plus de 30kmh sans port du casque obligatoire ni autres équipements de sécurité… Et la on vient nous faire culpabiliser d’avoir une assistance électrique… UNE ASSISTANCE !!!! Comment peut on avoir se débat sur une base aussi absurde… J’étais pratiquant du vtt enduro et encore un peu aujourd’hui mais sans volonté de compétition et je projette l’achat d’un fat bike à assistance pour le fun et la balade, et très franchement après de long essai, les 25kmh sont frustrant d’une part et surtout, il faut appuyer sur les pédales, c’est pas d’un moteur avec un accélérateur dont on parle la, mais bien d’assistance. Et oui j’ai essayé un vttae débridé… OK 45 ça commence à aller vite, mais un juste milieu entre les 2 me paraîtrait déjà plus proche de la réalité du terrain (35 par exemple).
    Mais surtout j’en reviens à mes 1ers propos, avant de se prendre la tête à savoir quelle fédération doit hériter du vttae, posons des bases sérieuses au débat…
    – Sécurité de TOUS LES CYCLISTES psk nous roulons tous parfois (même souvent) à plus de 25 et pour le moment le casque, les gants… ne sont toujours pas obligatoire.
    – Protection de l’environnement réelle, pas psk les pneus des vtt (tous) usent (où entretiennent il y a plusieurs visions du sujet…) les chemins, mais bien psk les incivilités de touq types d’utilisateurs de la nature (les papiers des bars énergétiques, les gels… Jetés en pleine nature…).
    – Vitesse de tous les cyclistes et vttiste. Psk il n’y a pas besoin d’un moteur pour monter à 45kmh et se rater dans un virage en shootant un piéton au pire, en se prenant une voiture, ou simplement en se prenant une grosse boîte…

    Donc arrêtons de faire de la politique “à la française” et laissons les gens prendre leurs responsabilités jusqu’à une certaine limite que la loi peut fixer, mais pas de manière ubuesque comme ces fameux 25kmh…

  22. Je pratique le VTTAE depuis un peu plus d’un an. Je souffre de gros problèmes respiratoires grace a l’assistance je retrouve une partie de ma mobilité dans les chemins. Je suis pour le bridage et poir que les VTTAE soient rattachés à la fédération de cyclisme
    Et surtout que la pratique en reste libre sur les chemins dans le respect de la nature évidemment

  23. @Nicolas, les 25km/h ça doit être dérivé du vélo en ville. Un cycliste en mode promenade c’est +-15km/h, 25km/h peut-être que ça reste jouable, 30km/h atteignable par n’importe qui avec une assistance sur piste cyclable au milieu des piétons ça devient dangereux vu que beaucoup de gens ne savent pas “faire” du vélo, ils roulent comme ils marchent (ils s’arrêtent brutalement et en plein milieu, et redémarrent sans regarder si quelqu’un arrive, et quand c’est une famille en balade c’est encore pire).
    Là c’est une question d’infrastructures et d’éducation, “on” (les français) ne sait pas faire du vélo comme le font les danois et hollandais.
    30km/h ce serait pas mal pour limiter les voitures à 30km/h dans les petites rues (comme à Amsterdam parait-il) sans mettre en danger les vélos, mais il y a beaucoup d’éducation à faire, je lisais que le choix de favoriser le vélo a été fait il y a 40ans dans ces pays…
    Idem, dans ces pays ils utilisent peu le casque car ils “savent” rouler et qu’ils ont les infrastructures adaptées, là bas certaines pistes cyclables sont cyclables uniquement, et si t’es piéton on va vite te faire comprendre que t’as rien à y faire.
    Il y a aussi le fait que la majorité des piétons ne font attention qu’au cercle de 1m qui les entoure, et perçoivent tout vélo comme un projectile qui veut les tuer, alors que le cycliste pour sa propre survie est un lidar à 360° ambulant.
    Je me dis que le flou sur le VTT (“moins de 2m ou pas ?”) est lié au flou qui existe déjà sur le vélo en ville alors que ce sont deux pratiques qui n’ont rien à voir, et le VTTAE vient “simplement” compliquer la chose.

  24. Très bel article qui pose bien les problématiques réglementaires dont j’ignorais les détails : Merci pour ce travail.
    J’ai beaucoup apprécié les commentaires constructifs de chacun, qui avancent des arguments valables pour les deux côtés. Ca vaudrait presque le coup de faire un résumé !

    Motard et cycliste, je suis plutôt favorable à la limite des 25km/h car elle permet de limiter les écarts de vitesse entre les différents usagers des chemins à ce qu’on peut déjà trouver en vélo musculaire globalement. C’est pour moi essentiel pour assurer la cohabitation entre les différents modes de déplacements. De plus, l’impact sur le sol reste alors similaire à un VTT musculaire avec le faible couple par rapport à une moto (à la limite ca érode plus avec les passages plus fréquents, ça sera une étude à faire dans quelques années…)
    Si des “VTTAE” doivent dépasser les 35-40 km/h, pour moi on devrait assimiler ça à des motos électriques light, avec toute la législation qui doit aller avec. On commence à changer véritablement de pratique :
    – les contraintes mécaniques ne sont plus les mêmes et on le voit déjà sur les VTTAE qui nécessitent des nouveaux développements pour résister aux nouvelles contraintes.
    – le pilotage n’est plus le même, les trajectoires et les possibilités non plus.
    – les protections doivent être plus adaptées à ces vitesses.

    Concernant les compétitions, je suis favorable au développement d’épreuves spécifiques VTTAE car les épreuves actuelles “ouvertes” au VTTAE ne sont pas véritablement adaptées, et provoquent systématiquement des remarques de la part des VTT musculaires. Je pense que c’est révélateur de la différence entre ces deux pratiques et en ce sens.

    Enfin, le problème de la législation va se heurter aux réalités du marché (et donc des lobbys) car pour moi le VTTAE a plusieurs cibles potentielles et selon les parts de marché de chacune des cibles, cela orientera les choix techniques futurs :
    – celui qui aime le VTT musculaire et veut une assistance pour l’aider à pédaler (age, maladie, blessure,…)
    – celui qui aime le VTT musculaire et veut souffrir le moins possible en montée pour profiter au mieux des descentes/en faire plus dans le même temps.
    – celui qui aime la moto TT et cherche un outil pour passer là où la moto est interdite.
    Il y a certainement d’autres motivations. Il me semble cependant évident que les deux dernières catégories vont vouloir un VTTAE le plus puissant/endurant possible. On revient donc au problème du sciage de branche ! 🙂

  25. Pour info :

    Le règlement de l’Open de France VTTAE organisé sous l’égide de la FFM précise que le classement prendra en compte 2 catégories distinctes : VTTAE de 250 Watts
    maximum et assistance ne dépassant pas les 25 Km/h ; VTTAE de plus de 250 Watts ou dont assistance dépassant les 25 Km/h, sans excéder 45 Km/h.

    En sachant que ces derniers devront présenter lors du contrôle technique les pièces suivantes :
    – Carte grise.
    – Carte verte.
    – Plaque d’immatriculation homologuée.

    Sur le côté sportif, il faut noter que les 2 catégories devront réaliser le même parcours, à savoir : “2 tours à réaliser plus un tour optionnel, les 2 meilleurs tours étant retenus pour l’élaboration du classement”. Un format de course inédit me semble-t-il ?…

  26. À rappeler que le débridage expose à de gros problèmes en cas d’accident.
    L’assureur refuserait de couvrir le “cycliste” s’il venait à blesser un tier. Et là, suivant la gravité de l’accident, il pourrait se retrouver endetté à vie…

    Pour rouler plus vite, il vaut mieux éviter le débridage et préférer le Speed Bike 45km/h homologué imposant une assurance, un casque spécifique, ainsi qu’une plaque d’immatriculation.

  27. Pour moi le débat part sur le mauvais chemin si l’on peut dire. Premier constat, FFC et FFM ne parlent que de compétitions, hors tout comme le ski de piste, le VTTAE est avant tout un sport de pratiquants (… loisir, engagé ou pas !) et qui se moquent bien de participer aux épreuves chronométrés, du plaisir c’est le premier objectif, en rando ou en enduro maintenant que nos bikes le permettent vraiment. Eventuellement un petit coup de pression sur les segments STRAVA…
    Deuxième point, on prend toujours le rider VTTAE pour un consommateur qui est là pour “prendre” en donnant le moins possible (effort physique, appartenance à une structure etc.), hors c’est loin d’être vrai aujourd’hui il y a pas mal de trail builders ou des pilotes qui entretiennent les sentiers parmi les VTTAE, c’est d’autant plus vrai que l’on accède par exemple plus facilement et rapidement aux spots pour un nettoyage avec des outils légers transportables dans le sac.
    Troisième point si le VTTAE se développe c’est qu’il y a de la demande pour ce que je considère comme un sport différent mais qui reste du mountain bike, et si on refait un point dans 5 ans je reste persuadé que ce ne sera pas qu’une mode éphémère, mais un moyen de booster les ventes en magasins car aujourd’hui combien sommes nous à nous poser la question du renouvellement de notre monture: investir 5000 euros dans un bike qui ne propose que des nouveaux standards et pas plus de plaisir, ou voir autre chose après des années de pratique (du Xc à l’enduro) et choisir un VTTAE qui ouvre de nouveaux horizons et surtout une nouvelle façon de rider en s’amusant en montée et en faisant deux fois plus de descentes qu’avant. Après plus de 25 ans de pratique, c’est clair que ça remet le pied à l’étrier, j’ai basculé il y a 3 mois et je ne reviendrais plus en arrière tellement cela apporte du plaisir tout le temps. Bref ça va relancer le renouvellement du matos, et ça c’est bien pour le commerce, ça va créer de nouveaux emplois plus pointus peut-être pour la maintenance.
    Quatrième point, je trouve dommage que certains vététistes dénigrent systématiquement les VTTAE (tu sais le mec qui te doublait comme un co….rd en montée et qui après te bouchonne en descente 🙂 ) , tout ça change rapidement les “nucléaires” sont aujourd’hui pilotés par des gens qui savent tenir un guidon. On est de la même famille on partage les mêmes chemins et on a les mêmes intérêts n’est ce pas un point dont il faut tenir compte ?
    Pour finir, car je sais que beaucoup continueront à nous traiter de motos électriques, je fais juste une petite conversion d’unités: 250W = 0.34 CV !!! ça parle, d’ailleurs on ne monte pas des cassettes de route sur nos élect mais de plus en plus du 46 voir du 50 …

    1. Tout à fait fonf31… Ton analyse est pertinente.
      Pour ma part je rajouterais qu’habitant entre Vosges (France) et Foret Noire (Allemagne) je cycle alternativement sur les deux versants. Lorsque je croise des vététistes sur le premier j’entends « tricheur », sur le second ils s’écartent et me saluent… en silence. Je pense qu’il y a bientôt là-bas autant de sec que d’assisté, ça viendra chez nous… Si on n’en fait pas un fromage, naturellement !

  28. Je rebondis sur la limitation de vitesse. Tout dépend où on roule, car plus c’est hard moins la bride se fait ressentir. Je roule sur des terrains montagneux ou très techniques, de temps à autres on imagine ce que ça pourrait être de continuer à accélérer au délà de 25 km/h, puis on prend du recul et on repense à nos décennies en “sec” et franchement la raison revient, peut-être le privilège de l’âge (52): “t’en fais déjà beaucoup plus comme ça, accepte cette barrière, sinon c’est donné du grain à moudre à nos détracteurs”.
    Chacun fait ce qu’il veut il y a des idiots en bridés et des gens respectueux en débridé qui sauront adapter leur vitesse aux autres pratiquants, comme sur la route, comme dans la vraie vie quoi ! Question d’éducation et de savoir vivre plus que de matèriel …

  29. Hallucinant cette guerre de fédérations ! Bravo Antoine pour cette enquête très intéressante qui nous montre l’envers du décor. Il y a en effet des enjeux très importants sur l’avenir de la pratique VTT / VTTAE. Pour ma part, je ne pense pas que la FFM réussisse son coup, c.est juste de l’opportunisme suite à une brèche qu’ils ont crus voir s’ouvrir après l’itw de cockson mais maintenant le président de ,l’uci est français et il n’a pas du tout le même point de vue sur le VTTAE. Cela va sûrement peser tres lourd sur la suite des événements . Reste qu’il faut rester vigilant et que cette histoire d’open de France du VTTAE sous baniere FFM pose question. D’où vient l’idée ? Ce Mr Bayles est il conscient des répercussions de son initiative ? S’est il fait berner par la FFM ou est il directement impliqué dans cette stratégie de récupération ? Une réponse plus détaillée de ces intentions serait la bienvenue ici…bon ride à tous

  30. @Bruno : peut-être que le VTTAE est à la mode en Allemagne, mais j’ai été très surpris qu’il soit mal vu en Amérique du Nord : malgré le grand nombre de vélo croisés, je n’ai pas vu le moindre VTTAE à Whistler cet été, où j’ai pourtant pratiqué sur les chemin non accessibles aux remontées mécaniques ( et ça monte sévèrement et longtemps…)
    Comme quoi l’acceptation du vélo motorisé est un truc assez culturel et que ça a un gros impact sur son développement.

    Perso je suis mal à l’aise quand je croise des VTTAE qui sont menés par des cyclistes plutôt jeunes et en bonne forme et qui attaquent à donf dans les montées… Alors que je trouve plutôt sympathique de croiser des papies-mamies ou des familles qui roulent tranquillement sur du gros chemin.

    Et on peut tourner le truc dans tous les sens, si les coins un peu sensibles où la fréquentation est faible deviennent plus faciles d’accès grâce à l’électrique, il est plus que probable que les problèmes suivront rapidement avec des interdictions à la clé pour tout le monde.

  31. Bravo pour votre enquête qui met en lumière les enjeux du développement du VTTAE en France. Le sujet de la libre circulation de ce type de “machine” est encore plus sensible et difficile que celle des VTT sans assistance. La tâche des défenseurs de la libre circulation me semble insurmontable sans le soutient des lobbys pro VAE qui pour l’heure ne se bousculent pas pour soutenir l’IMBA et la MBF.

  32. Enquête très intéressante et qui met en lumière les craintes de chacun (secs et électriques) de se voir privé de ses chemins favoris. En son temps, aux débuts du VTT, j’avais les mêmes craintes qui se sont révélées infondées du fait que le VTT est un sport physique qui surprend même les plus sportifs quand ils l’essaient. Beaucoup de ceux qui auraient pu faire du tort à ce sport par des conduites irresponsables ont alors été rebutés et ont passé leur chemin. Et les autres ont mis de l’eau dans leur vin.
    Dans le cas du VTTAE il est clair que l’argument de la difficulté est moins fort. Ceci dit je doute que ceux qui ont pas un minimum la caisse et/ou un minimum de pratique nature un peu engagée se risquent à faire les cons sur les chemins: ça reste physique tout de même et donc rebutant pour la plupart. Et puis combien vont aller mettre 4000 € ou plus dans un VTTAE digne de ce nom ? Je vois comment se comportent nos épouses (la mienne et celles de mes potes électriques): malgré les beaux VTTAE qu’on leur a acheté elles restent sur une pratique pépère (je dirai pas mémère !) et respectueuse des autres. Tout ça pour dire que je crois pas que le VTTAE va drainer beaucoup de monde hors des anciens VTTistes ou des toujours pratiquants. J’ai quelques potes motards qui s’y sont mis faute de pouvoir pratiquer la moto verte, eh bien ils ont eu spontanément une conduite de VTTiste responsable. Aucune différence de comportement avec les musculaires. Donc ne dramatisons pas !
    Mais il faut rester vigilants, faire de l’auto-discipline et surtout refuser que la fédé des motards (individus que je respecte et apprécie) viennent s’inviter dans notre pratique.
    De mon côté, quand j’ai commencé le VTTAE il y a bientôt 3 ans je me suis empressé de le débrider, n’ayant pas vu que la pratique pouvait dériver et scier sa branche. Mon nouveau Moustache restera débridé, tant pis pour les pistes droites et les bouts de route à 25 à l’heure. Et puis plutôt que de se déchirer avec les secs, restons tous VTTistes, assistés ou non, et on sera plus forts face aux lobbies, car la pratique reste la même, à peu de choses près. Un sec aujourd(hui deviendra un électrique demain, faut pas qu’ils l’oublient !

    Quant aux compet VTTAE je reste sceptique: comment repérer les tricheurs (il y en aura), les bourrins et autres ? Je vois pas ce que ça apporte par rapport à une compet de secs: épreuve plus longue tout au plus et surtout ça peut donner envie à quelques têtes brûlées de les imiter hors circuit.

    Enfin l’argument des batteries et de leur empreinte carbone: vous croyez pas qu’il y a d’autres chats à fouetter pour la vertu écologique ? ça me fait penser à ceux qui me faisaient de gros yeux quand je roulais en hybride ou quand j’ai mis du photo voltaïque sur mon toit: à leurs yeux tout est mal. Revenons aux chandelles et aux masures noires et enfumées tant qu’à faire. Bon j’arrête car je vais me mettre en colère !

  33. J entend aussi parler de vitesse des VTTAE et des risques pour les piétons, donc allons y parlons alors de la dangerosité des graves, faut arrêter de chercher le mal partout. On finira tous par aller rouler en Espagne, eux ont compris que l ennemi n est pas la pratique si les chemins sont tracés et entretenus par les pratiquants, ça peut faire vivre toute une vallée. Chez nous dans les Pyrénées les interdictions fleurissent, c est de plus en plus n importe quoi et ça n a rien à voir avec les VTTAE puisque le reproche serait d être dangereux pour les randonneurs qui montent. Autre anecdote, avec notre association on nous interdit de créer des trails dans certains secteurs forestiers car on abime soit disant le terrain, pourtant les exploitants deforestent à grand coup de débardeur qui ravage le sol avec la bénédiction de l ONG 😇

  34. En quoi 25km/h constitue il une limite ? Pour avoir fait un retour sur route de 5 kms c’est quand même très pénible. Un deux roues à moteur est une moto. Une moto même avec des pédales reste une moto (à pédale). De plus je ne comprends pas l’intérêt de limiter la puissance des motos à pédale. Pour moi la seul limite devrait être celle de la machine et donc de la batterie.
    Les motos à pédales risque fort de provoquer une interdiction générale des deux roues dans les bois …

  35. Razgris65 vos propos me rapellent mes debuts il y a 40 ans quand snowboard ou monoski pour ma part sont arrivés sur les pistes. On nous interdisait les tire fesse et les paniers non debrayables et certaines pistes aussi. C est sur c est pas le même sport mais en quoi seriez vous plus légitime parce que votre machine est différente ? J ai 30ans de VTT, quelques bons résultats en xc, raid, TransV, puis enduro en master, des milliers de mètres de D+ avec un spad sur le dos et alors ? Suis je le garant de quoi ce soit ? Changer de pratique ne me pose pas de problème, au contraire les VTTAE ne cherchent absolument pas à faire comme les secs puisque justement on veut faire autre chose de plus fin et plus accessible physiquement mais pas techniquement. En ski acheter le dernier modèle de fat une sonde et un arva ne fait pas de vous le meilleur des freeriders capable de passer partout et dans toutes les neiges, donc pas d inquiétude les spéciales enduro ne seront pas limees par des débutants en VTTAE. Ensuite je shape enfin plutôt j ouvre des trails depuis plus de 10ans, dans l avenir ce sera aussi des montées sympa , pas d inquiétude on ne les interdira pas aux secs 😁

  36. Les puristes du vtt contre les assistés du vttae.
    Les enduristes contre les moule bittes du xc.
    Les xc contre les fainéants des vttae.
    Les fainéants des vttae contre les sportifs des vttae qui voudraient faire de la compét …
    Je peux continuer longtemps comme ça (et encore je parle pas de la route ou du gravel …).
    Pendant ce temps, certains travaillent à nous interdire l’accès à nos terrains de jeux.
    Et même si nous n’avons pas exactement la même pratique, elles sont trés proches, et surtout utilisent le même terrain de jeu qu’on va nous limiter ou interdire un jour ou l’autre.
    Alors un peu de respect pour nos petites différences, y a autant de cons et de mecs biens dans chaque discipline.
    Et unissons nos efforts pour défendre notre bien commun.

    1. C’est exactement cela ! Bla bla sans fin de bidule contre bidule. Bridé ou pas, tout repose sur l’intelligence et l’éducation du pilote. Perso, j’habite dans une région bien plate, un VTTAE bridé peut sembler être une vraie purge ici. Avec un VTT, quelqu’un d’entraîné est capable sur de très longues sorties de maintenir du 25km/h de moyenne sans problème, j’ai bien dit “entraîné”. La limite du VTTAE est juste insupportable lorsqu’on a un niveau correct. Dans les singles, le débridage apporte des sensations montagnardes contrairement au VTT où on se fait chier.
      Avec un peu de bon sens, il n’est pas difficile d’adapter sa vitesse lorsqu’on voit un marcheur/runner de dos écouteurs façon boule Kies dans les oreilles ou un chien sans laisse avec le propriétaire qui s’en fout. C’est le même principe qu’avec n’importe quel véhicule, on doit faire attention à soi-même en faisant d’abord attention aux autres.
      Bien entendu, faut être stupide pour maintenir une allure élevée lorsqu’on croise un usager “x” ou “y” mais je pense que les débrideurs ne sont pas plus affreux que d’autres pratiquants d’autres disciplines. En outre, les soi-disant 45km/h du débridage, il faut être clair : ce n’est pas une moyenne ! C’est plus de 130 tours par mn sur un Shimano Steps 8000 11V quelque soit le mode de fonctionnement. Celui qui me sort qu’il tient ce rythme sur longue distance, il faudra qu’il me le prouve car je n’y crois pas. Sur un parcours très plat, même si c’est uniquement du singles, il faut vraiment être balaise pour tenir du 30-35km/h de moyenne. C’est la relance qui est tout simplement éclair contrairement à un VTT qui peut suivre la même cadence mais dans un passage cassant n’arrivera pas à récupérer la même accélération. Il ne faut pas non plus inventer des légendes. Un VTTAE débridé monte difficilement à 40km/h sans que le pilote ne fasse fonctionner son cardio, la batterie ne tient plus les 100-120km sur plat promis, mais 60-80km max sur “plat vraiment plat” en mode éco avec quelques fulgurances en Trail ou Boost. Après, il est clair, à la montagne, ça n’a, à mon sens, zéro intérêt car les dénivelés sont tellement forts que le débridage n’apporte rien de plus que l’assistance de base et en descente, aucune utilité.
      Perso, je comprends parfaitement la frustration de certains. Le débridage ne me dérange pas. Je sais très bien qu’il y aura des couillons qui s’engouffreront dedans comme avec les 103 & 104 équipées de kit Polini fin des années 80, début 90′. Oh, c’est bizarre, la même marque qui développe des kits de débridage VTTAE ! Mais les mêmes couillons, ce sont ceux qui marchent et balancent des papiers de gâteau en forêt juste à côté de la poubelle.
      Bref, c’est historique, il faut toujours taper sur la nouveauté et la remettre en question après l’avoir lancée. On adore déresponsabiliser les gens.

  37. Le VTTAE est par définition un VTT ! et doit le rester.
    J’ai acheté un VTTAE pour m’éclater avec mes potes sur les chemins en montée comme en descente; sur tous les chemins !
    Je ne me reconnais absolument pas comme un motard ou autre.
    Ce qui me motive, c’est de fournir un effort, certes assisté d’un moteur, qui me permet de m’amuser et de me dépasser toujours plus tout en respectant le milieu naturel et les autres.
    Je comprends par contre qu’il faille un consensus sur la limite du moteur et une réglementation spécifique pour les compétitions VTTAE.

  38. @ fonf31:
    ton palmarès, c est cool mais il ne sert a rien!
    je n’ai rien contre les vae et je ne comprend meme pas le parallèle avec le ski/snow.

    un jour viendra, pour le plaisir, pour coller a mon terrain, ou pour soucis physiques, je passerai peut etre au vae…tout en continuant le vtt a coté, ou pas.
    n’empêche que quand je ferai du vae je ne dirai pas que je fais du vtt.
    je le re re re repete, je n’ai rien contre le vae, juste contre ceux qui veulent l’amalgamer au vtt (pour des raisons évidentes).

    .je vais m’amuser avec les terminologies parce que c est a la mode, n’en reste que tous les possesseurs de vae en ont acheté un spécifiquement parce que c est pas comme le vtt(qui cracherait 4000€ pour un truc moche et lourd) mais une fois sur leur vae ils font des pieds et des mains pour etre a 100% assimilés comme des vttistes.
    soyez fier de votre truc, l’assistance c’est super, ca vous fait faire des trucs impossible en vtt, soyez des vaeistes convaincus!

    deja quand j’entends vtt “sec ” “musculaire” et vtt “a energie” ou “nucléraire” ca me hérisse le poil!
    faut arreter de vouloir camoufler un fait:
    le vtt “tout court” continue d exister et de s’appeler vtt,nul besoin d artifice
    des qu il y a assistance on est sur du vae…point
    sinon pour que les motocross paraissent plus green je propose de les appeler des vaec
    (vae crankless, bah oui, avec une touche d’anglais ca fait “in”) les solex et vieilles 102 a pédales devraient etre appelées vae vintage thermiques,etc…

    enfin bref, je me gausse aussi de voir qu entre hier et aujourdhui on a encore eu notre flopée de gens qui veulent une vitesse au dessus de 25 km/h. c est cool, ca va dans mon sens.
    mais du coup on va se retrouver avec des vaem (velo a assistance electrique modeste) et des vaer (renforcée) etc..

    1. les étiquettes c’est bien, çà permet de tout de suite cerner une personne sans avoir à la connaître.
      on peut tout de suite savoir si c’est quelqu’un de “bien” ou quelqu’un de “mauvais”.
      pis maintenant on a plus besoin d’étiquettes, il suffit de voir quel 2 roues la personne utilise:
      _ vélo de route -> drogué
      _ gravel -> hipster
      _ VTT -> puriste
      _ VTTAE -> mec qui se fait berner par le société de consommation et qui se croit VTTiste (donc un con)
      _ Moto -> connard barbare et polueur

      je pousse le résonnement à l’extrême bien entendu.

      pour ma part, fonf31 je le trouve pas si con (pour ne citer que lui)… fred Glo non plus (mais lui, il fait du buziness, c’est MAL, pas bien, beurk).

      merci quand même à toi Fred d’avoir contribué au développement du VTT enduro il y a plus de 10 ans, ainsi que de nous avoir proposé des produits qui permettent de pratiquer (même s’il faut bien les payer à un moment donné).
      Merci à la presse de nous tenir informé (endurotribe, vélo vert précédemment cités). ces médias sont impliqués d’ailleurs plus ou moins directement dans des événement qui contribuent aussi à développer la pratique…)

      Sans ces acteurs économiques (presse, distributeurs, industriels du vélo…) qui de nous ferait du VTT ? personne.
      chuis Ingé dans l’automobile (re-beurk), je pense avoir les compétences pour développer et fabriquer un Vtt (avec 2-3 potes) , et je l’ai pas fait…
      Donc merci à ces acteurs économiques quels qu’ils soient, OUI, ils font du business dans le vélo, c’est entre autre pour faire vivre leur famille…

      BREF, pas mal de commentaires constructifs ici, çà pourrait effectivement être super intéressant d’en faire une synthèse.
      bon, y aura surement quelques commentaires “déchets” (comme le mien, tiens, finalement…)

      Ceux qui ont réellement essayé le vttae en terrain accidenté savent à quel point le VTT et le VTTAE sont comparables, et dans quelle mesure ils sont différents.
      L’ignorance de certains à ce sujet est manifeste.
      Par contre, je partage d’une certaine manière le point de vue de la MBF au sujet du potentiel risque que représente le VTTAE pour la pratique de notre sport en général, et l’accueil des autres usagers qui n’avaient PAS l’habitude de croiser des vélos jusqu’aujourd’hui.
      par exemple, le VTTAE rend la pratique du vélo de montagne (VDM) plus accessible, même si elle restera marginale et très physique.
      la MBF a donc raison de considérer le VTTAE dans sa démarche, mais faut pas dramatiser non plus.

      assisté ou pas, il y a encore du chemin pour que tout le monde vive en harmonie on dirait 😉

      sur ce, bon ride à tous.

  39. @ tla:
    le velo est par définition un moyen de locomotion a deux roues mû par la force musculaire
    le vtt étant sa version tout terrains…
    avec l’assistance d’un moteur, le vae est certes proche du vtt mais n’en est pas un du tout!

    tu sais, c est un peu comme pomme et pomme de terre, elephant et elephant de mer, etc…

  40. Les cycliste “puristes” rejettent les assisté. la fédé moto veut récupérer une activité dans laquelle risque de basculer “leurs clients”. des pratiquent veulent s’affranchir de la limitation de vitesse. les pros qui y trouve un intérêt sur de vieux schéma en pensant que la compétition va aider à développer leurs bisness.

    C’est mort. Tous ce monde va en fait œuvrer pour enterrer la pratique. le succès du VTTAE et à l’opposé de la compétition, c’est un truc qui rend fun quelque chose de dur et chiant. A quoi peut bien servir une compétition de VTTAE ? ca sera le physique qui fera la différence comme sans assistance. Ca sera juste plus vite. quel intérêt ?

  41. Exact, à matos équivalent, le physique du pilote fera toujours la différence. Juste les parcours pourront être bcp plus techniques en monté et les liaisons plus longues, dans le cas de l’enduro, discipline qui se prête surement le mieux au VAE.
    Après tout, il existe bien des descentes marathon de 3/4 d’heures, auxquelles prennent le départ les participants grâce aux remontées mécaniques…

  42. en effet de par la presence de remontee l assistance est inutile, en plus d etre une gene en descente sur les epreuves du type mega et moh.
    Le vae permet par contre de monter a la pedale hors des stations pour faire le meme type de descente.
    Je suis d accord avec damon, la compet en vae je trouve ca bizarre. Du moins sous les formats actuels dedies au vtt.

  43. Et moi pendant ce temps la je roule. Les interdictions ? C’est trés français comme réponse. La pédagogie on connait pas. Et moi, en bon français, je m’asseois sur les interdictions pour m’autoréguler en fonction de ce que je sais raisonnable ou non. Je suis un adulte de 60 ans, pas un mome. Pour rire, chez moi, je vois fleurir des panneaux artisanaux (et illégaux !) INTERDIT AUX VTT. Pas encore vu de panneau pour VTTAE. Donc si un danger existe, il est bien pour le mouvement VTT dans son ensemble que le mouvement écolo et piéton souhaite eradiquer au max. Au lieu de se chercher des poux dans la tête, mieux vaudrait être solidaire. Et moi pendant ce temps là, je roule….Même en moto TT que je n’ai jamais lâchée, interdiction ou pas. Quand le droit n’y est pas, prends le gauche.

  44. C est aussi tout a fait francais de pas respecter les interdictions quand elles sont legalement mises en place.
    Donc le gars qui vient se gausser ici de rien respecter en moto,vtt et vae…c est juste moche.
    C est le gars qui va rouler partout en s en foutant des autres, qui va debrider son vae car il voit pas pourquoi on le limite a 25.
    Bref le gars qui precipite tout le monde contre le mur, et qui a le culot de venir le revendiquer!

    Alors autant ne pas respecter les faux panneaux, completement illegaux posés par certaines personnes, c est normal…autant en moto tt notamment, ne pas respecter les interdictions (par exemple les forets domaniales) ben c est pure conneries.
    Je roule principalement en foret domaniale, ouverte aux pietons et aux cavaliers, et avec les vtt parfaitement tolérés partout. Et bien sur qui vient détruire a coup d accelerateur nos beaux singles ? Les motards irrespectueux du genre de kymco…
    Bien entendu le jour ou au lieu de les entendre au loin, j en choppe un a l arret, il va prendre son dû…
    Les gens de cette espece c est la sclerose des vtt vae, moto tt et tout autre sport. Specifiquement ce qui fait que des acces libres comme en scandinavie sont impossibles en france…

  45. Je pratique le VTT depuis 1987 et en complément le VTTAE depuis 3 ans. Je ne vois pas en quoi les 2 pratiques sont différentes ! En VTT, je monte au sommet des singles par des montées qui présente la pente la plus régulière. En VTTAE, je monte au plus court par des chemins où en VTT il faudrait mettre pied à terre. Sur les sentiers plats et techniques, pas de différence entre les 2 pratiques une fois que l’on a intégré le poids supplémentaire du VTTAE. J’utilise le VTTAE pour faire des sorties de récupération, d’exploration de nouveau single, de nettoyage des sentiers, ou des sorties rapides après le boulot …. Que ce soit en VTT où VTTAE, là où je roule en montagne sur la région Grenobloise, je croise rarement du monde.

    Quand on essai pour la première fois un VTTAE pendant une vingtaine de minutes, on s’imagine monter au sommet des montagnes sans forcer. On est impressionné par les différents modes d’assistance. Ensuite quand vous commencez à vouloir faire une sortie à plus de 1500m de dénivelé, il faut gérer la batterie en jonglant entre les différents modes et rouler à l’économie dès que le profil s’y prête. Après 2h de VTTAE sur une vraie sortie de montagne, vous avez votre dose. Il faut un minimum de condition physique pour négocier au mieux ce genre de boucle.

    Rappelez-vous quand le VTT est arrivé en France à la fin des années 80 : dès que vous croisiez quelqu’un et qu’il apercevait le petit plateau (28 dents quand même !) tous s’exclamaient avec un grand sourire « vous devez monter aux arbres avec un tel braquet ! ». Certes, on pouvait grimper de fort pourcentage mais en montant dans les tours et en appuyant fort sur les pédales. Combien de personnes sont montées sur un VTT et se sont retrouvées à pied dans une côte malgré ce braquet ?

    Je pense qu’il y aura le même genre de désillusion et que nous vivons aussi un effet de mode. Les personnes qui pratiquaient peu le VTT, s’orientent vers le VTTAE car on n’arrête pas d’expliquer qu’avec l’assistance c’est beaucoup plus facile. Je pense que ces personnes resteront sur les chemins 4×4 avec peu de dénivelé et peu technique. Certains seront même déçus.

    La limitation à 25km/h me paraît plutôt bonne. Je divise déjà par 2 mes temps à la montée avec le VTTAE. Enfin je pense que la récupération par la FFM est une très mauvaise idée qui nuira à l’image du VTT dans son ensemble.

  46. Ce n’est pas tant l’article le plus interressant mais surtout les commentaires qui suivent car nous parlons de VTT ou de vélo à assistance électrique ? A mes yeux , ce n’est pas le meme sujet de polémique !!! Je suis VTTiste depuis 1991 , ce qui veut dire que j’ai vu et utilisé un bon nombre de machines et surtout vu les nombreuses évolutions de notre sport “nature”. Aujourd’hui, on peut tout faire avec nos superbes engins et nos amis de la presse nous font rêver encore plus lorsqu’ils décrivent de fabuleux voyages de l’autre coté de l’atlantique ou bien de super rassemblements de masse là ou on ne pourra jamais le faire faute de temps, de disponibilité ou autre. Je parle de VTT et qui peux dire qu’en faisant du ” Vélo Tout Terrain ” on roule en moyenne au-delà de 25 km/h ???? Oui nos amis compétiteurs (et justement sans moteur !!), c’est quasi certains , mais vous pratiquants lambda, mais passionnés, du week-end ou de quelques soirées en semaine, ne me faites pas croire que vos moyennes sont supérieures à 25 km/h !!! Vous courrez après quoi ?
    J’immagine tout le monde rouler de plaisir sur nos chemins terreux, boueux, caillouteux, herbeux, racineux …sur le plat, en cote et en descente sans regarder autour de nous ??? Allons, restons solidaires et contribuons à garder ce magnifique loisir qu’est le VTT actuel, celui qui nous fait transpirer de douleurs pour les musculeux et celui qui nous permet d’aller plus loin et plus facilement pour ceux qui le peuvent moins !!
    Cela pour dire que cette limite technique des 25 km/h pour les VTTAE et ” SEULEMENT” ceux-là est de mon point de vue justifié, nécessaire mais surtout suffisant.
    Pour ceux qui veulent bomber, la tête dans le guidon, achetez -vous vos ”vélos électriques” qui peuvent aller à 35, 45, 50 ou plus , mais ne dites pas que vous faites du VTT (sauf en descente et là pas besoin de moteur !) même si ces engins leur ressemble. Vous êtes cycliste comme moi, pas de problèmes, donc au sein des FFC…, mais ne mélangez pas les genres !!
    Nous sommes déjà sur la 2e generation de VTTAE (integration ultime, design, poids, autonomie supérieure, fonctionnement général …) et il est certain que nos technologies actuelles vont évoluer pour l’amélioration de ”nos” besoins VTTistes mais une chose est encore plus certaine c’est qu’il faudra toujours pédaler pour avancer non ?
    Pour toutes les autres espèces d’engins à moteur électrique ou à gaz (en 2040 ?) ou autre …, il n’y a pas de souci, ils pourront intégrer la FFM.
    Nous on restera à pratiquer le “VTT” avec et sans AE.

  47. (je m’excuse d’avance des erreurs de français je ne suis pas française)
    Je me suis prise le temps de lire tout l’article (très instructive) et tous les commentaires (intéressents), et nul part j’ai trouvé quelqu’un qui à mentionné l’idée de créer une nouvelle fédération pour toutes les VAE (que cela soit du VTT, route, gravel, vélo taf, …. peut-être un jour même BMX, à ma connaissance ce n’est pas encore le cas). Mais peut-être un fédé VAE n’est pas une bonne idé, ou pas possible, je me posais juste la question pourquoi personne ne l’a évoqué.

    Pour ma part, je pense que le concept du Vélo Assistance Electrique est génial pour la découverte, l’aventure, vélo-taf, pour le reprise du sport, pour les groupes hétérogènes, le balisage de compétitions, la reconnaissance des nouveaux parcours etc. Par contre j’ai un peu du mal avec l’évolution dans le domaine de la compétition, et je trouve que c’est sous cet angle qu’il faut essayer de trouver un moyen de réglementation. Je n’ai pas une vision de comment faire, mais je pense que le sport du cyclisme dans sa globalité doit s’interroger à est-ce que les compétitions avec assistance électrique a vraiment sa place dans ce qu’on peut nommer le cyclisme non-assisté?

    J’adore la compétition (enduro, cross, DH, route) mais je doute réellement que le fait que les organisateurs mettent aux programme des classement VAE soit positif pour le cyclisme en général. Je n’ai pas de doute sur le fait que les gens en VAE (surtout VTT-AE) montre une envie de faire des compet, surtout je le vois en Enduro et en rallye type TransV, (beaucoup moins – au fait jamais en XC et DH), mais est-ce que cela pourrait dépendre d’une fédé autonome, et ni de la FFC (UCI) ni de FFM (FIM) ?

    Bon j’ai posé la question……..le futur va bien me donner une réponse.

    et au fait ça pourrait être intéressant de regarder ce qui se passe / se qui s’est passé dans le milieu Surf et Kayak avec l’apparition du SUP. Je pense qu’on est un peu dans le même genre de problématique (à part que nous avons l’enjeu de l’assistance/ le moteur qui est encore plus délicat)

  48. Pour compléter le débat, voici une info issue d’un autre site VTT sur le même sujet :

    le 26/9 :
    Contacté en milieu de journée, Éric Jacoté, vice-président de la FCC et responsable de la partie VTT, sortait tout juste d’un entretien téléphonique avec David Lappartient, le nouveau président de l’UCI. Et son verdict est désormais sans appel : « L’UCI nous a donné son feu vert pour intégrer pleinement la gestion du vélo électrique au sein de notre fédération. »

    Plutôt rassurant ! Ca devrait refroidir sérieusement les velléités de la FFM…

  49. Tant qu’il n’y aura pas trop d’abrutis qui débrident leur vrais VAE (certain à moteur Bafang sont déjà surpuissants) tout ira à peu près bien dans le meilleur des mondes !
    Du moment que tout le monde y met du sien…
    Dans le cas contraire, avec des VAE débridés, on va droit au mur!
    Les interdictions risquent de pleuvoir et notre liberté va en prendre un coup…

    Le débat est lancé depuis un moment déjà et il fait la joie des détracteurs de VAE 🙁

    Pour moi, 25km’h est largement suffisant pour rouler en sentier technique ! après, les blinblin qui ne font que du roulant et de la piste voudront toujours plus au détriment de l’autonomie et de la garantie de leurs moteurs…

    1. Entièrement d’accord avec toi, haro sur les débrideurs.
      D’ailleurs à quoi cela est ce nécessaire en VTT ? et quid de l’assurance et des responsabilités lors d’un accident ?

  50. Espérons que les décideurs auront pratiqué un minimum le VTTAE pour prendre des décisions en bonne connaissance de cause. Je me suis aperçu que les non pratiquants avaient une idée totalement fausse du VAE (petite mobylette, fainéant etc.) et ce n’est qu’après un essai sur le terrain, dans des conditions réelles d’utilisation (une dizaine de km avec un peu de dénivelé) que leurs avis changeaient totalement et SURTOUT pas prêter son VAE sur un parking ou le long de la rue (ce que je refuse de faire maintenant) car le résultat confortait leurs idées préconçues .
    Il me semble que tous ceux qui critiquent le VVTAE et veulent l’assimiler à une moto n’ont sans doute jamais fait avec 50 km / 1500 m de dénivelé positif

  51. Pour etendre le debat ou pas on se pose toujours pas autant de questions vis a vis de la chasse qui reste un acquis pour une certaine communauté!
    Si bien qu’ avant chaque sortie on doit se renseigner si on prend pas des risques a faire un tour de vtt elec ou pas…
    Pour le cas la fédération de chasse fait vraiment ce qu elle veut malgré
    De multiples accidents mortels pour le coup…

  52. Une copie du post que j’ai publié sur facebook Vojo :
    Le débat pour ou contre le vttae, oû voudraient nous enfermer les quelques radicalisés minoritaires de tout bord, est aujourd’hui dépassé.
    C’est comme si on se posait encore la question pour ou contre le téléphone portable.
    Passons enfin aux véritables enjeux sur l’avenir de nos disciplines de vélo tout terrain (vtt et vttae).
    C’est sans doute une bonne chose si ça passe sous l’égide des fédérations vélos (FFC et FFCT), mais messieurs des fédérations : bougez vous, pour l’instant vous n’avez pas fait preuve de beaucoup d’efficacité sur ces sujets.
    Les fédés bougez vous, mais aussi les industriels, professionnels, médias, pratiquants …
    Pour faire simple, je vois 3 sujets à régler rapidement :
    * L’Impact Environnemental : avec en particulier l’accès à nos terrains de jeux de plus en plus menacé, en partage avec les autres usagers (randonneurs, cavaliers, chasseurs, écolos, onf, parcs nationaux …). Y a qu’à voir les alarmes répétées lancées par MBF sur ce sujet pour comprendre les dangers qui nous guettent.
    * Le cadrage de la pratique en Randonnée Découverte (sans doute plus du domaine de la FFCT), oü les vtt et vttae doivent pouvoir cohabiter sur les mêmes parcours.
    * Le cadrage de la pratique en Sport Compétition (sans doute plus du domaine de la FFC), oû bien évidemment les classements doivent être séparés, mais mode de déroulement des épreuves suivant le type de compétitions : épreuves communes, départs séparés, épreuves séparées ?

  53. Salut à tous !
    Laisser un commentaire est pour moi une première mais pour une fois j’ai envie d’écrire quelques lignes tant le sujet divise, me passionne et me tient à coeur.
    Je ne suis ni vieux, ni jeune, ni pro, ni amateur, ni pour, ni contre, … mon avis n’est pas meilleur qu’un autre.

    On me dit “sportif” car j’ai beaucoup de loisirs physiques, je croque un peu de tout et tout me fais un peu envie.
    De manière non exhaustive je cours, je pratique le vélo de route (SPECIALIZED ROUBAIX SL3), le VTT (MONDRAKER PODIUM PRO), du vélo de Trek (ORBEA DURANA), je randonne, je fais du longboard, du roller, de la trottinette, de l’escalade, de l’enduro (350 DR), du Judo, du Frisbee, bref… globalement tout ce qui roule ou avance et qui procure du plaisir, des sensations ou créé une dépense énergétique.
    Mon garage est un véritable repère de gosse…

    Cela fait environ 6 mois – 1 an que je sens l’émergence de l’assistance électrique plutôt sur des vélo typés ville jusqu’à ce que je vois rouler un mec avec un VTT GIANT ae de toute beauté sur le plan d’eau ou j’ai l’habitude de faire tout un tas de trucs cités plus haut !
    Partagé entre le sentiment d’un truc trop facile sans réel intérêt et l’émergence d’un nouveau délire grâce à un nouveau jouet ; puis l’idée se développe dans ma tête plutôt du coté cool de la chose…alors qu’au départ je ne jure que par l’intensité d’un effort !
    Parallèlement je jette mon dévolu sur un Skate électrique de chez EVOLVE, un petit bijou à 2000 e en carbone de 7 kgs capable d’avaler 50 kms et 25 % de pente à plus de 40 à l’heure et qui me permettrait d’aller au boulot (9 bornes) sans utiliser de voiture.

    le 6 Septembre dernier, je fais une petite sortie VTT avec un ami ou je me boite d’ailleurs 4 fois comme une buse avec mon semi rigide, pas du tout fais pour engager en descente. Et je parle à mon pote de mon envie d’essayer un VTT AE, que ça me ferait bien tripper, que j’y pense de plus en plus, qu’il ne faut pas mourir con, que je me verrais bien aller au boulot avec, etc…
    5 jours après je part avec ma femme en vacances à la réunion pour un séjour de 3 semaines avec, entre autre activité sportive, la ferme intention d’essayer un modèle à assistance.
    Je me dis que quitte à essayer çà, autant le faire la-bas ou il y a du dénivelé et des côtes à fort pourcentage histoire de voir comment ça envoie quoi !
    Avec un ami installé sur place, amateur également de VTT (LAPIERRE 910 X CONTROL), on se prévoit du VTT de descente ( 2200 m de dénivelé négatif avec des COMMENCAL tout suspendu à 180 mm de débattement avant et arrière)… on s’éclate comme des dingues sur du niveau 2 malgré notre inexpérience !
    Le lendemain, on loue avec femme et copain, 3 VTT AE : 1 GIANT semi rigide bridé à 25 km/h et 2 SPECIALIZED TURBO LEVO FSR débridés à 45 km/h…………………… et c’est bien là ou je veux en venir depuis 3 plombes pour ceux qui ont eu la patience de me lire jusqu’ici.
    Je prends une grosse, grosse claque en pleine gueule.
    J’en deviens presque débile. La sortie est telle que mon pote est instantanément convaincu…Convaincu par la facilité dans les montées, le plaisir dans les descentes ; nos regards complices et incrédules en disent long…. qu’est ce que c’est que ces Armes de Séduction Massives !!? Du coup on se remonte la descente qu’on à fait la veille avec une facilité déconcertante et une banane greffée sur le visage !!!! Pour autant, on fini la session trempés de sueur…
    Nous remettrons ça une seconde fois avec mon pote dans le séjour pour effectuer un trip de 70 kms avec 2500 m total de dénivelé sur 1 SPE TURBO LEVO FSR débridé à 45 km/h et un GIANT FULL E tout suspendu également mais bridé à 25 km/h, tellement bluffés par notre première sortie………….Le verdict est sans appel ! Il nous les faut.
    Je décide qu’en rentrant, je revends ma Ducat 900 monster et mon semi rigide pour faire l’acquisition d’un VTT ae………………Mais par n’importe lequel.
    Ce sera surement un moteur BROSE comme sur les SPECIALIZED tant celui ci est silencieux et intuitif au pédalage, surement le plus proche des vtt “musculaires” en terme de sensations vis à vis de la concurrence. Par ailleurs, les GIANT et leur moteur bruyant ne m’ont pas convaincu.
    Le VTT ae doit, selon moi, savoir se faire oublier et ne doit se ressentir que sous la pédale en finesse et en corrélation avec la puissance que l’on imprègne au pédalage.
    Bref, je suis mordu, conquis et convaincu et lorsque je me lance dans quelque chose, je le fais à fond et je me documente abondamment.

    Ma petite mais réelle expérience in situ me permets, je trouve de donner un avis, si subjectif soit il :
    Je trouve, en premier lieu, que le VTT AE est un formidable vecteur de plaisir, encore inconnu pour moi, à l’interface de l’enduro moto et du VTT classique sans pour autant être l’un ou l’autre. Si je veux tant acheter un VTT AE c’est aussi en partie parce que je pratique de moins en moins l’enduro moto au vue de l’image négative et des désagréments réels qu’il engendre (nuisance, consommation, pollution, blessures); je ne pratique plus que dans des contextes encadrés et organisés car je ne veux en aucun cas imposer ma pratique et qu’elle nuise aux autres. Le VTT ae me parait être ici un bon palliatif et un bon exutoire.
    Par ailleurs, même si j’aime l’effort et qu’il me nourrit, lorsque je sors faire du VTT, je n’ai pas forcement toujours envie d’en baver mais simplement de me faire plaisir ; si je veux me défoncer et faire progresser ma VO2 max, il me reste toutes mes autres activités comme par exemple rentrer du boulot en courant… Je veux avoir une pratique hédoniste du VTT et je pense en avoir le droit sans jugement et dénigrement.
    En ce qui concerne le dé-bridage, chacun voit midi à sa porte et je trouve que ça ne sert à rien d’aller regarder dans la gamelle du voisin.
    Sans parler de législation, car pour le coup chacun est en droit de placer le curseur ou il le juge bon, le bridage à 25 km/h m’est apparu handicapant voir rédhibitoire dans la mesure ou sur des portions roulantes (accès jusqu’au spot, retour à la maison, moyen de déplacement pour se rendre au travail, …) la coupure casse le jambes et fait pour le coup ressentir la vingtaine de kilos du bike et du coup crée une sensation contre productive en contre indication avec ce pourquoi on avait choisi le VTT AE.
    A l’inverse, une assistance jusqu’à 45 km/h que j’ai pu tester permet d’envisager une utilisation supplémentaire du VTT comme se déplacer relativement rapidement pour se rendre au travail par exemple, ce que j’aimerai, pour ma part, pouvoir faire.
    Ayant déjà 3 vélo, je n’ai pas envie de devoir acheter un VTT ae pour le fun limité à 25 km/h et un VELO AE typé ville limité à 45 km/h pour mes déplacement boulot. Si un seul peut tout faire alors je trouve ça formidable. En outre, il faut pouvoir les tenir les 45 km/h car ça demande de l’appui sur les pédales et du rendement pour l’avoir testé..(35 me paraîtrait convenable également et nettement plus adapté que 25).
    D’ailleurs ça ne pose de problème à personne que l’on puisse dévaler des pentes à plus de 50 km/h comme le font les gamins dans n’importe quelles descentes de ville ou de campagne avec ou sans casque et équipement de protection. Pratiquant le vélo de route, je suis régulièrement sur des moyenne supérieures à 30 km/h lors de mes sorties et je ne parle pas des pointes à quasi 50 faciles à réaliser, pourtant mon niveau est très amateur.
    25 à l’heure est certes difficile à atteindre dans le très technique, ok, mais ce n’est pas parce qu’on parle de VTT AE que la pratique qu’on en a doit être fondamentalement très technique et très pentue ; en plus, le VTT est encore pour beaucoup le vélo de base des bicyclettes et nombreux sont ceux qui s’en servent comme moyen de déplacement sans se soucier des spécificités et catégories existantes (fixi, VTC, route trek,…) alors dans ce cadre 25 km/h est souvent dépassable et dépassé.

    Attention je trouve à la démagogie, l’hypocrisie, le lobbying (catégoriser comme cyclo des VTT AE à 45 km/h permet surtout de faire marcher les assurances, de ventes des cartes grises et des plaques d’immat, ; bref de faire tourner l’économie de marché – il faut les atteindre les 45, il ne s’agit pas d’une mobylette ), l’annihilation des libertés individuelles….certains comportements marginaux certes nous déservent mais gardons nous bien de céder aux sirènes des récupérateurs aux yeux remplis d’argent ; luttons plutôt en faveur de comportements responsables et tolérants.

    On est pas obligé de se renifler le cul pour savoir si l’odeur nous plaît ou pas, il n’y a pas une façon de faire mais DES façons de faire il me semble.

    Bon délire à tous

  54. Bonjour,

    Je viens de recevoir dans ma boite mail une info concernant un open de France sous l’égide de la FFM : je vous laisse le soin de découvrir cela :

    PREMIER OPEN DE FRANCE DE VTTAE SOUS L’ÉGIDE DE LA FFM

    L’organisation du premier Open de France de VTT à Assistance Electrique (VTTAE) se déroulera le dimanche 15 octobre à Tence (43). Ce sera la première course de VTTAE sous l’égide de la Fédération Française de Motocyclisme. Organisateur de l’évènement, Horizon 3000 sous la houlette de Cyril BAYLE est à pied d’œuvre pour que cette première édition soit une réussite.
    >

    Dans le sud de la Haute Loire, situé sur le domaine du Mont Joyeux, le tracé comportera trois spéciales chronométrées et visibles à 100%, avec une liaison de 18,5 kilomètres. Ouverte aux amateurs comme aux plus chevronnés, la course aura pour objectif de séduire le plus grand nombre et de nombreux acteurs de la discipline feront le déplacement. A noter, des tops pilotes d’enduro seront également présents, il s’agit de Christophe Nambotin, Marc Bourgeois et Julien Gauthier.
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    Cette activité ouvre une nouvelle voie dans le sport où chacun devrait trouver sa place. Bien plus qu’une compétition, l’Open de France de VTTAE est la première course du genre sous couvert de la FFM.
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    Pour Jacques Bolle, Président de la Fédération Française de Motocyclisme : « C’est avec plaisir que nous avons répondu à la demande de ce club pour élaborer des règles techniques pour cette nouvelle discipline de véhicules motorisés ».
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    La météo s’annonce clémente tout au long du week-end, l’occasion de découvrir une pratique naissante aux perspectives florissantes dans un cadre splendide.
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    Renseignements :
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    Cyril Bayle 06.89.25.50.28
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    http://www.htaventure.fr

  55. @BOU : P….. mais il faut vous le dire comment que personne en veut de la FFM !!!!!!!!
    Il y a plus de 60 commentaires au dessus du votre et si vous les aviez lu vous auriez compris que cette démarche de récup’ du VTTAE au sein de la FFM n’a aucun sens.

  56. Merci Antoine pour cet article complet et objectif !
    j’ai l’impression que les fédés (du cycles), et les acteurs commencent à comprendre les enjeux et vont aller au delà des préjugés…

  57. Bonjour a tous ,
    J ai lu pas mal de commentaires et je m interroge beaucoup sur le sujet …
    le VELO ou VTT Electrique dans toutes ces formes était présenté comme un moyen de locomotion propre au même titre que les voiture électrique et motos…FORMIDABLE!! vive la technique au service de la planète , je suis pour !!
    et la je vois déjà arriver le bridage, l interdiction, la réglementation, etc…qui risque de ralentir voir éliminer ce beau rêve de rouler sport et nature propre.
    exit les motos des chemins , exit les VTT des chemins (sachez que le vtt mécanique est toléré en foret privée et domaniale mais sans aucune autorisation réelle) et maintenant on prend les VELO elec… pour des fusée parce que vous dépasser le 25 km/h.. roulant moyennement je les dépassent avec un braquet normal.. donc je suis FLASH l homme Electrique..lol
    les législateurs ne sont jamais les premiers concernés par contre ils sont souvent propriétaires terriens et exploitant forestiers .
    que vont faire aussi les constructeur avec de beaux spads au lithium qu ils devront brider d office?? d ailleurs peu communique sur la vitesse max. de leur BIKEs
    qu en est il si je dépasse les fameux 25km/h devant un radar de la maréchaussée??

    c est sure nickel pour les montées difficiles.. mais sur le plat…qui n a pas eu l envie d envoyer fort pour se griser et filer comme le vent grâce a l assistance ou le BOOST. ??

    bref on va rouler sur des spads a 4000 balles pour se faire griller par un minot en draisienne..lol

    et on parle même pas des batteries … SODIUM plus d autonomie et plus de puissance!!

    on bride les vélo , on les met sous le couvert d une législation particulière le tout encourager par de fédés qui jouent double jeux..très bien !! alors qu en est il des voiture Electrique ou hybride , ont elle une législation routière différentes? NON !!

    HYBRIDE c est bien le nom que l on devrai utiliser car vos jambes fournissent toujours un efforts sur un VTTae pour avancer..ce n est pas le cas sur une moto.

    BON RIDE a tous !!

  58. Bonjour tout le monde,
    Je suis enduriste (moto) et Véttetiste Electrique du dimanche (pour les 2 d’ailleurs)
    Ma passion est le tout-terrain à 2 roues en mode rando avec les copains
    Cet article me fout la chair de poule…
    Car quand je vois les dégâts et l’escroquerie financière de la pression écologiste sur la liberté de circulation motorisée dans les chemins je vous promets que l’on a intérêt on a mobilisé et se bouger le derche pour défendre notre liberté.
    Pour la moto, je fais parti de différentes associations ou groupement pour la défense de la liberté de circuler, l’organisation de journées entretien et nettoyages des chemins, promouvoir un code de conduite dans les chemins à l’égard des autres usagers, piéton, vélo, cavaliers et éviter les nuisances notamment sonore.
    On fait même des actions avec ONFCS et GENDARMERIE pour sensibiliser les pratiquants et stopper les débiles qui roulent en motocross dans les chemins (notamment le weekend).
    Malgré tous nos efforts, il y a encore des gars qui font n’importe quoi (classique non ?) et on arrive pas à enrayer le fait que de le droit de circuler est une liberté bafouée.
    Je connais malheureusement les dégâts de ces amalgames…
    Vitesse de pratique dans les chemins ou pas, si le VTTae est assimilé à du motorisé, vous pouvez oublier votre sortie tranquilou et vous allez être une nouvelle manne à amendes forfaitaires pour les autorités….
    Clairement, prenez bien conscience que votre liberté va être mise à mal
    Sportivement

  59. bon ben force est de croire que le français est nombriliste et ronchon , écolo quand ça l’arrange …. n’oubliez pas une chose : il y en faut pour tout les goûts ( liberté ) , la nature est pour tous ( égalité ) et surtout pour que nos sentiers ne disparaissent pas , il faut des randonneurs , des vetetistes et autres …. fraternité ! … que la montagne est belle !

  60. Dans la droite lignée de ce que je disais plus haut…
    Lisez cet article:
    https://www.codever.fr/actu/1277-un-arrete-anti-vtt-dans-le-parc-national-des-cevennes

    Moi j’ai qu’un conseil à donner à tout le monde.
    Bougez-vous, adhérez à un structure de défense du droit de circuler CODEVER ou autre… nous sommes clairement sous dictature écologiste (enfin c’est ce que je pense et ça n’engage que moi).
    Ce qui me tue c’est lorsque que nous faisons du nettoyage des chemins (si vous saviez ce qu’on ramène..) , voire de la réouverture des chemins que le nature avait fermée par manque de passage (elle à horreur du vide 😉 ), je constate 2 choses:

    1° Aucun “écolo” non pratiquant d’activité de circulation motorisée ou non, n’est présent
    2° Les élus reconnaissent que la circulation motorisée ou non entretien les chemins et participent fortement au maintien économique des communes “reculés”.

    Le fait est que la tendance va dans le sens de la promotion de la rando à pied et d’évincer toutes circulations motorisées ou pas, justifiant que cela nuit à la faune et la flore.
    Le fait que nos joujoux soient de plus en plus performant (vitesse, autonomie…) et que nos habitudes de pratiques visent le fun (vitesse dans les chemins, .. ) dérangent et va nous desservir.
    Hier c’était la moto, les 4×4 etc… Demain c’est les VTTAE c’est sûr…

    On peut être d’accord ou pas la tendance est là, je le vérifie dans les 2 pratiques (moto et Vtt).
    Même si je m’astreint à adopter un code de conduite dans les 2 (arrêt moteur ou fort ralentissement vélo en présence de cavalier, fort ralentissement moto en présence de marcheurs, salutations de la main , “bonjour” , …) on sent que l’on “fait peur” ou impressionne notamment par la surprise de l’effet de vitesse en descente…

    Sauf que la circulation est un droit, elle n’a pas à être bafouée par quelques blaireaux. Ayant l’occasion de voyager régulièrement, je trouve que beaucoup de chose sont interdites en FRANCE, encore une fois c’est mon avis, ça vaut ce que ça vaut.

    Voilà j’ai lu cet article, ici ça m’a foutu froid dans le dos… et j’ai ensuite vu l’article sur le CODEVER… flippant, je pense qu’il faut bouger…

    La pratique de ces sports motorisés ou non est ma passion, j’ai pas du tout envie de la pratiquer la peur au ventre ou d’être frustré de na pas pouvoir le pratiquer comme je le veux quand je sort mes tétines à chemins.

    Amitiés sportives

  61. Pour moi, le problème n’est pas avec ou sans moteur. Le deux roues tout-terrain se pratique dans la nature c’est à dire dans l’espace public.
    Malheureusement pour nous, cet espace est occupé (une bonne partie de l’année) par une autre population : les chasseurs. Cette population est très écoutée par nos élus car elle participe à l’économie et à l’emploi.
    Il s’agit simplement de tolérance même si un engin silencieux est mieux admis.
    En tout cas, les différentes réglementations qui peuvent naître n’y feront rien, le passionné de tout-terrain sortira son deux roues régulièrement comme le passionné de chasse sortira son fusil la saison venue.
    Il s’agit de cohabiter intelligemment et de se respecter mutuellement.
    En espérant que les mentalités évolues avec ce retour à la nature grandissant.

  62. Intéressant et sans appel, le résultat de ce sondage publié aujourd’hui sur le site Moto-Station : Sur 1200 votants, 83.1% considèrent que le VTTAE est plutôt un vélo qu’une moto ! D’autant plus intéressant que les participants à ce sondage (dont j’ai fait parti) sont en très grande majorité des… motards.
    Et en toute logique, pour un motard (comme pour le commun des mortels), un 2 roues avec des pédales, ça s’appelle… un vélo !
    J’ai 55 ans, et ai toujours été passionné par tout ce qui roule à 2 ou 4 roues.
    Motard depuis 1980, uniquement des trails, 1200 GSLC pour la dernière.
    VTTiste depuis 1991 (+/-3000 kms/an), j’ai la chance d’avoir pu m’offrir le dernier bébé de chez SCOTT, le E-Genius 710 2018 ; pré-commandé le 2 juin chez ChrisBikeDijon (de vrais passionnés eux aussi ;), il s’est fait longuement attendre et m’a été livré le… 10 novembre. Depuis, chaque sortie c’est la même chose : LA BANANE ! Le week-end dernier dans la neige en Alsace, le bonheur intégral. Faire sa trace dans 10cms de neige en montant tout en souplesse, magique ; Et les descentes avec des appuis de folie grâce aux pneus en 2.80, génial ! Jamais je n’ai eu de telles sensations avec un VTT. Seul problème maintenant, comment vais-je pouvoir remonter sur mon Spark ?
    Alors, OUI au VTTAE, dont nous ne sommes, à n’en pas douter, qu’au tout début d’une prometteuse et longue période d’évolutions technologiques (Les 1ers vélos électrique à hydrogène sont déjà là => Cf. Pragma-Industrie, une entreprise française 😉
    Et, on se rappelle, le VTTAE c’est un vélo, alors VTTAE = FFC.
    Toutes les infos sur le sondage :
    http://www.moto-station.com/article128738-le-vtt-ae-v-lo-ou-moto-voici-votre-r-ponse.html?src=NL171213

  63. Bonjour,

    En français dans le texte Vélocipède (véloce = rapide, pède = pied) utilisation par la seule force humaine
    La motocyclette brevetée le 26 décembre 1868 est aussi un vélocipède mais équipé d’un moteur à vapeur qui entraîne la roue arrière. Les deux pédales agissent sur la roue avant.

    Alors à moins d’être de mauvaise foi ou de pratiquer la cécité la réponse est dans l’orthographe.

    Et si dans 2 ans ont te sort le VTT à énergie libre capable de te propulser en dehors de l’orbite terrestre, te poseras tu la question de savoir vélo ou fusée?
    L’obsolescence dans le VTT à pris une telle place ces dernières années que dès fois je me pose la question de savoir si j’ai encore le droit de rouler sur mon semi rigide 26 pouces.

    Marketing pour assistés quand tu les tiens.

  64. C’est dur d’arriver jusqu’en bas de cette page sans être énervé…
    Vous avez des avis bien tranchés…
    Personnellement je bosse 6 jours sur 7, un peu dur de conserver la forme olympique de mes 20 ans sur un VTT alors il dort au garage par manque de temps, et de courage, je suis donc un fainéant! Et puis le VAE est arrivé, j’y ai vu l’opportunité de partir de la maison et de me taper 800 de D+ à 25% direct au depart sans arriver dans le rouge sur mes petits chemins ou sans avoir besoin de navette, et je me suis donc remis au VTT(AE), n’en deplaise aux puristes, aux « vrais » sportifs… D’ailleurs a ce sujet, qui pour aller expliquer a Vouilloz, Giordy, et tous les autres que ce ne sont pas des vrais sportifs? Qui pour aller m’expliquer que je ne suis pas un vrai passionné quand je me lève a 4 du mat’ avec les autres bénévoles pour aller faire le plancton dans la montagne et sécuriser une spéciale? Qui pour aller expliquer aux mecs qui reviennent d’une ballade en VAE avec un sac poubelle rempli de merdes laissées dans la nature par tout types de randonneurs que ce sont eux qui pourrissent les chemins?
    Le débat est intéressant mais rendu stérile par les extrémismes quand chacun pense que c’est son mode de pratique qui est le bon et qui devrait etre adopté par les autres!
    Je n’ai pas l’impression de dégrader les chemins avec mon VAE, mais j’ai bel et bien la sensation de refaire du VTT, pas d’être sur une moto.. La FFC a toute légitimité selon moi pour s’occuper du VAE et les organisateurs de courses enduro VTT tentent des choses depuis déjà quelques années (UCC, 1001ET, etc, etc), c’est passionnant car tout reste à inventer! Et là on est entrain de se battre au lieu de profiter de cette formidable opportunité pour decouvrir de nouvelles façons de pratiquer et de se dépasser. Car il s’agit bien de dépassement de soi qu’il s’agit, pour le mec de 45 ans en VAE comme pour son gamin de 16 en VTT, alors qui pour leur dire qu’ils ne devraient pas pouvoir rouler ensemble le dimanche?
    Enfin je terminerais en disant qu’il y a des crétins qui marchent et d’autres qui pédalent, et que ce sont eux qui font le plus de bruit quand 90% des gens que l’on croise en forêt ou en montagne sont justes des amoureux de nature et d’espace, qui cohabitent très bien sans avoir besoin d’autres règlements que le bon sens. Et c’est bien ces gens là qui vont souffrir des idées bien arrêtées de ceux qui parlent plus fort.
    « Rien n’est plus dangereux qu’une idée, quand on n’a qu’une idée » Alain (le philosophe, pas mon voisin..)

  65. Vaste sujet passionnant
    Toutefois sachez que les 250W tous comme toutes les restrictions de puissance ayant existé par le passé ne tiendra pas (par ex les 100ch pour les motos) … et je pense que tous les amoureux de la liberté s’en réjouiront 🙂

  66. 400 watts un cycliste sportif?
    A 400 watts vous etes dans le top national.
    Et c est la puissance sensée etre soutenable 6 a 7 min…
    A 40km/h sur le plat pour un cycliste de taille moyenne c est 300 watts ….

  67. Bonjour,
    Etant, motard (route) plutôt passionné, depuis mon plus jeune âge,
    l’enduro m’attirait, et à 15 ans le faisais déjà le zèbre dans les bois avec ma bleue.
    Les années ont passé, et j’ai toujours une moto de route, mais jamais d’enduro?
    J’ai bien un vtc de route qui moisit dans mon garage…
    Aujourd’hui en retraite, je croise souvent des gens de mon âge qui me disent ; ah oui, ça me tente bien ce truc, mais bien peu font le saut, parce que probablement, sortir 2 à 3000 € d’un coup, on est pas certain que ça le fasse?
    (J’ai d’ailleurs 2 amis qui ont acheté, et qui ne s’en servent que très peu.)
    J’étais comme eux jusqu’à janvier 2018, ou j’ai fait le pas.
    Et depuis, comme d’autres, non seulement, la banane, mais surtout, ma condition physique s’est considérablement amélioré, j’ai aussi perdu un peu de poids dans l’aventure; ce n’était pas un mal!
    Du coup, la moto de route, avec les nouvelles restrictions de vitesse, etc… elle roule beaucoup moins.
    C’est vrai que mon environnement s’y prête assez bien, moyenne montagne dans la Loire, beaux paysages, on atteint vite les D+ de 500m, et on peut dépasser les 1000.
    L’an passé, lors de randos à pied, j’ai croisé quelques utilisateurs de VTTAE qui roulaient seuls dans leur coin, comme moi…
    Aujourd’hui, certains accompagnent pour faire une sortie minimum par semaine à 4/5 en moyenne.
    Pour les seniors, dont je fait parti, les différents médecins que j’ai croisé m’ont tous affirmé que c’était très bon pour notre santé.
    C’est une excellente activité physique à la fois portée et douce.
    Quand on rentre d’une ballade de 40/50 kms de chemins, les jambes n’ont pas arrêté de tourner pendant 2 ou 3h00.
    Nous ne recherchons pas l’exploit, mais l’exercice nous apporte une meilleure santé.
    On est donc très bien sur nos vélos, dont l’électrique très discret gène peu les autres promeneurs.
    L’éléctrique nous permet simplement de nous aider, en forçant moins, à faire des distances plus longues, et monter plus haut en altitude.
    Sans électrique, à 69 ans, je ne serais jamais remonté sur un vélo.
    La vitesse de 25 km/h et la puissance limitée à 250W, ça ne gêne en rien, car il faut faire de l’effort, c’est le but.
    Alors qu’en moto, j’apprécie les 120 cv de ma 1000cc.
    Et qu’est ce c’est bien de quitter les routes, la circulation, le bruit, la pollution, la radarisation, les contrôles, pour se retrouver en pleine nature… qu’on essaie de respecter le mieux possible.

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