Essai du Specialized Turbo Levo SL Comp Carbon

Un Stumpjumper à moteur !

Avec le Turbo Levo SL, la marque Specialized a été l’une des premières à commercialiser un VTT à assistance électrique légère. Un vélo plutôt réussi dont le châssis avait néanmoins un petit peu le cul entre deux selles. Aujourd’hui, avec la version Gen2, le constructeur américain a corrigé le tir en proposant carrément un véritable Stumpjumper EVO à moteur. Super léger, facile à piloter et doté d’un cadre aux nombreuses possibilités de réglages, sur le papier, il a apparemment de bien beaux atouts pour nous séduire. En s’appuyant sur ce test XXL, on vous dit ce qui nous a emballés… mais aussi ce qui nous a un peu moins plu !

Par Chris Caprin – Photos par Chris Caprin et Fagerbé

Specialized Turbo Levo SL Comp Carbon

  • Usage all mountain
  • Roues de 29/27,5 pouces (option full 29 possible)
  • Débattement 160 mm AV/150 mm AR
  • Cadre en carbone Fact 11M (géométrie modulable)
  • Reach 445 mm et Stack 626 mm en taille S3, offset (déport de fourche) 44 mm
  • Motorisation Specialized Turbo 1.2 SL Custom RX 320 watts, 50 Nm
  • Batterie Specialized 320 Wh (option Range Extender 160 Wh)
  • Console et commande : TCU Mastermind
  • Modes d’assistance : 3 (Eco, Trail et Turbo) + assistance à la marche
  • Réglages et connectivité : via l’application Mission Control
  • Pneus Specialized Butcher Grid Trail T9 29×2.30 (AV) et Eliminator Grid T7 27,5×2.30 (AR)
  • 6 tailles (S1, S2, S3, S4, S5, S6)
  • 4 modèles à 7 900, 11 500, 14 000 et 15 000 € (kit cadre S-Works 7 000 euros)
  • Prix du modèle testé : 7 900 €
  • Poids vérifié : 18,28 kg (sans pédales, en taille S3)
  • Lien : www.specialized.com

Le Specialized Turbo Levo SL Gen2 reprend la géométrie du triangle avant du Stumpjumper EVO, ainsi que le S-Sizing, qui permet d’avoir un choix de tailles plus grand. Cela offre la possibilité à chaque vététiste de trouver vraiment le vélo qui correspond à sa morphologie et à sa pratique. Un cadre très proche du Stumpy, donc, aux dimensions quasi parfaites et qui donnent un VTT polyvalent, maniable et stable. Un châssis doté qui plus est d’une géométrie modulable au niveau de la colonne de direction, de la hauteur de boîtier de pédalier et même du diamètre de la roue arrière. Toujours côté partie-cycle, on note que la cinématique de suspension a évolué pour offrir à la fois plus de progressivité, davantage de sensibilité sur les petits chocs et un pédalage plus efficace.

Proposé d’origine en montage 29/27,5 pouces, grâce à un Flip Chip au pied de l’amortisseur, il est néanmoins possible de passer en 29 à l’arrière sans modifier la géométrie du vélo. On note que le Levo SL, en bon VTTAE léger, est équipé d’accessoires adaptés à son gabarit et à son poids, comme une fourche en 36, un amortisseur à bonbonne séparée pour plus de volume, des freins Code RS et RSC, ainsi qu’une transmission Sram GX classique, AXS ou Eagle XX pour le plus haut de gamme. Enfin, toujours dans un souci de fiabilité et malgré un très bon résultat (18,3 kg), Specialized n’a pas joué la carte du gain de poids maximum en montant une bonne paire de pneus Spé Grid T9 et T7 en 2.30 sur leurs jantes alu et carbone.

Comme sur les tous les modèles Turbo Levo de dernière génération, la géométrie est modulable grâce à une coupelle de jeu de direction supplémentaire qui permet de disposer en tout (avec celle d’origine) de trois degrés d’angle de fourche différents entre 63 et 65,5°. Et du côté de la biellette de l’amortisseur, un Flip Chip permet également de faire varier la hauteur de boîtier de pédalier de + ou – 6 mm. Enfin, au niveau de l’articulation du triangle arrière, un autre Flip Chip permet de rallonger les bases et de pouvoir choisir ainsi entre une roue de 27,5 ou de 29 pouces. De quoi régler son vélo comme on le souhaite, et, surtout, en fonction de sa pratique.

Nous avons aussi constaté que Spé a fait un effort particulier sur la protection de ce nouveau cadre… Grâce à des pièces en caoutchouc souple placées judicieusement aux endroits stratégiques et plus d’espace au niveau du triangle arrière, une majorité des nombreux impacts dus aux diverses projections que l’on subit en tout-terrain pourront être évités.

Composants

Sur le Levo SL Comp Carbon,Spé tire un peu sur les composants pour faire baisser le tarif, mais cela reste malgré tout assez honnête en termes de qualité de l’équipement. Ainsi, côté transmission et freinage, on trouve du Sram GX Eagle et des Code RS 4 pistons avec disques de 200 mm à l’avant comme à l’arrière. Les composants Specialized (potence de 35 mm, cintre de 780 mm), tout comme le pédalier Sram (32 dents et manivelles de 165 mm), sont également à la hauteur, alors que pour la selle, on dispose d’uneSpecialized Bridge plutôt bien adaptée à la pratique du VTTAE sportif. Elle prend place sur une tige de selle X-Fusion Manic de 150 mm de débattement, elle aussi parfaitement en phase avec le programme du vélo. Du côté des roues, on trouve des Specialized en 30 mm entre crochets montées avec des pneus Specialized Butcher Grid Trail T9 29×2.30 à l’avant et Eliminator Grid Trail T7 27,5×2.30 à l’arrière…

Suspensions

Concernant le débattement des suspensions, avec 160 mm à l’avant et 150 à l’arrière, il est à la fois suffisant pour encaisser la plupart des chocs et offrir une bonne motricité sans pour autant perdre trop d’efficacité au pédalage. En effet, grâce à de nouvelles biellettes, un travail sur la cinématique et des réglages de l’amortisseur spécifiques aux VTTAE, les ingénieurs se sont évertués à préserver un certain rendement, tout en proposant une absorption des différents impacts digne d’un vélo possédant davantage de débattement. Et il est vrai que même si la fourche Fox 36 Rhythm avec l’ancien casting peut paraître un peu bas de gamme au premier abord, la cartouche Fit Grip lui procure malgré tout un fonctionnement de qualité. Il en va d’ailleurs de même pour l’amortisseur Fox Float X Performance, qui s’accorde parfaitement avec la fourche et offre un comportement sain, confortable et équilibré. Comme d’habitude, voici les réglages que j’ai validés pour un pilote de 70 kilos.

Fourche Fox 36 Rhythm fit grip 160 :

  • 80 psi en pression d’air et deux tokens dans le plongeur gauche pour un Sag entre 25 et 30 %.
  • Compression hautes vitesses : ouvert à fond
  • Rebond hautes vitesses : – 8 du plus fermé (sur 24 clics)

Amortisseur Fox Float X Performance 150 :

  • 160 psi de pression d’air pour un Sag de 30 %.
  • Compression hautes vitesses : position la plus ouverte en descente et en montée (sur 3 crans)
  • Rebond hautes vitesses : – 4 du plus fermé (sur 12 clics)…
Moteur et batterie

Côté motorisation, la marque américaine propose une batterie et un moteur maison Turbo 1.2 de 320 watts et 50 Nm de couple maxi, alimenté par une batterie de 320 Wh, à laquelle il est possible d’ajouter un Range Extender de 160 Wh et passer ainsi à 480 Wh d’autonomie. A noter que si l’on compare le nouveau Levo SL à l’ancien modèle, on dispose quand même de 43 % de couple et 33 % de puissance supplémentaires, ce qui n’est pas négligeable. De quoi – sur le papier du moins – s’attaquer à des sentiers nettement plus techniques que par le passé. Ce qui convient parfaitement au nouvel ADN du vélo.

Dans un autre registre, Specialized annonce une réduction du bruit de 35 à 45 %… Au niveau du display, avec la console TCU Mastermind logée dans le top tube, on a vraiment ce qu’il se fait de mieux en matière d’intégration et d’informations. De même, il est possible de paramétrer à son goût les trois modes d’assistance (Eco, Trail, Turbo). On pourra également effectuer les différentes mises à jour directement via un smartphone. Enfin, grâce au système de verrouillage Turbo System Lock qui désactive le moteur tout en activant une alarme à détecteur de mouvement, le risque de vol est largement diminué.

Connectivité

Pour avoir le maximum d’infos, il faut donc passer par son smartphone ou investir dans une petite console au guidon. Une fois que vous avez choisi et sélectionné le vélo, puis que celui-ci est connecté, via Mission Control, les comptes liés vous permettent de vous rendre sur Strava ou Komoot. Il est recommandé de régler l’application pour qu’elle suive automatiquement vos sorties, y compris lorsqu’elle n’est pas activée sur le smartphone. En cas de problème, n’hésitez pas à appuyer sur Aide pour accéder directement au guide d’assistance complet de l’appli.

Sur le terrain

Prise en main

Comme d’habitude, dès le départ, j’ai choisi de rouler de la manière la plus “neutre” qui soit, c’est-à-dire avec l’angle de fourche en position standard, la hauteur du boîtier de pédalier au plus haut (selon ma propre expérience lors de l’essai du Turbo Levo classique) et juste un réglage basique du Sag des suspensions. Comme à l’accoutumée chez Spé, je me suis orienté sur un S3… C’est définitivement la taille sur laquelle je me sens le plus à l’aise, SL compris. A savoir, bien assis au-dessus du boîtier de pédalier et confortablement calé entre les deux roues, pour bénéficier d’un vélo vif, maniable et amusant à piloter. En tout cas, l’ensemble est particulièrement homogène, polyvalent et la géométrie différente, inspirée par le Stumpy EVO, nous donne un Levo SL particulièrement dynamique et stable avec les réglages d’origine.

Comportement moteur

Avec ce Turbo Levo SL 2023, on a donc une sorte de Stumpjumper à moteur, certes, mais avec un petit moteur. Trop petit, même, sans beaucoup de couple, ni le bon coup de boost qui arrive juste quand on en a besoin. Au moment d’aborder une sorte de mur qui arrive sans prévenir au détour d’un sentier, par exemple. Un genre d’obstacle que l’on ne parviendrait pas à passer en musculaire et qui démontre tout l’intérêt de rouler avec une assistance, même légère.

En fait, si le moteur de ce Spé a effectivement légèrement progressé, ce n’est clairement pas suffisant pour une marque “spécialisée” dans le mountain bike qui nous a habitués à savoir de quoi elle parle. On aurait aimé, sans pour autant dénaturer l’esprit du vélo, que le Turbo soit bien plus efficace et permette d’en avoir sous le pied au moment où il faut, c’est-à-dire lorsque l’on attaque du plus sérieux en franchissement. D’autant plus que bien paramétrés, l’Eco et le Trail sont vraiment sympas et efficaces pour évoluer en tout-terrain avec du dénivelé raisonnable. Bref, tout cela est un peu dommage, car en plus, comme ce modèle vient juste de sortir, il est évident que l’on en prend pour au moins trois ans… Il n’y a donc plus qu’à espérer qu’une mise à jour du software avec un Turbo plus solide apparaisse prochainement, mais rien n’est moins sûr ! Wait and see.

Car pour l’instant, peu importe la force d’appui sur les pédales que l’on met ou le braquet sur lequel on se trouve, en Turbo, la plupart du temps, il ne se passe rien ou tout du moins pas grand-chose et on est beaucoup trop souvent condamné à passer à pied. Heureusement, l’assistance à la marche, elle, est très performante ! Mais vu le poids du vélo, il ne manquerait plus que ça soit le contraire. Avec ses 18,3 kg et sa petite batterie de 320 Wh qui permet d’en gagner pas mal, je trouve dommage de ne pas avoir proposé, au pire, un moteur un peu plus lourd de quelques centaines de grammes, mais disposant d’un couple supérieur de 60 Nm, par exemple, et d’une assistance maxi en Turbo et en crête d’au moins 400 watts. Voire, comme chez Fazua, de proposer une fonction Boost + qui donne une très bonne assistance maxi pendant une dizaine de secondes.

Mais ça, certains diront que c’est du délire de journaliste qui en veut toujours plus ! N’empêche que ça existe ailleurs et comme j’ai eu l’occasion de rouler avec en même temps que le Levo SL, j’ai forcément pu faire la comparaison. Résultat : c’est quand même bien plus agréable d’en avoir davantage sous la pédale si besoin est !

Comment ça se règle ?

Pour modifier les paramètres dans Mission Control, il suffit d’appuyer sur la touche Réglages. Sélectionnez le mode sur lequel vous souhaitez intervenir (Eco, Trail Turbo) et ensuite, il n’y a plus qu’à faire glisser le curseur de l’assistance ou de puissance max vers le niveau de pourcentage désiré. Plus la puissance max est élevée, plus il est facile d’atteindre rapidement l’assistance maximum dans le mode choisi. A l’inverse, plus on la baisse, plus on doit forcer au pédalage pour y arriver. De ce fait, un pourcentage de puissance max réduit est la meilleure solution pour préserver l’autonomie de la batterie. Suite aux heures passées récemment sur la motorisation Turbo 1.2 SL Custom RX et en fonction de mon poids (70 kg) et de ma pratique, voici les réglages de paramètres que je préconise pour une utilisation sportive et technique en montée et en franchissement :

Paramètres :

  • Assistance : Eco 40 %, Trail 70 % et Turbo 100 %
  • Puissance max : Eco 50 %, Trail 100 % et Turbo 100 %

Une fois vos réglages préférés validés, il suffit d’appuyer sur le logo + pour enregistrer les diverses modifications que vous venez de faire… Il est toujours possible de revenir aux paramétrages de base en cliquant sur “Réglages par défaut”. Sachez cependant qu’il n’y a pas de “mauvais réglages” et qu’il est important d’essayer plusieurs solutions pour trouver celle qui vous convient le mieux.

Autonomie

Connaissant bien le Levo Expert Carbon Gen2 et appréciant vraiment son côté peu énergivore, j’attendais beaucoup de voir ce qu’allait donner le nouveau SL au niveau de l’autonomie, surtout avec seulement 320 Wh de réserve dans la batterie. Et là, j’avoue ne pas avoir été déçu, mais pas impressionné plus que ça non plus… Pour des sorties sportives en tout-terrain moyennement technique, avec un pilote de 70 kilos et en utilisant à 35 % le mode Eco, 55 % le mode Trail et 10 % le Turbo, en ce qui me concerne, j’ai pu compter sur 45 km de roulage et 800 m de dénivelé positif. Bien sûr, en utilisant plus souvent un bon Eco et en privilégiant les parcours un peu plus roulants, il est possible de gagner une petite dizaine de kilomètres et autour de 200 m de D+… Avec une batterie de 320 Wh, ça reste dans le coup et en termes d’autonomie, on est assez proche de celle des 400 Wh proposée par la concurrence (Giant, Gas Gas, Lapierre, Haibike…).

Et puis n’oublions pas le Range Extender de 160 Wh qui vient se fixer dans le porte bidon et se brancher à la prise de charge. Avec ça, on peut compter sur une autonomie de 480 Wh, gagner environ 20 bornes et au moins 300 m de D+, ce qui nous fait passer à plus de 60 km et 1 100 de D+. Et là, convenons que nous ne sommes pas mal… Surtout pour seulement un petit kilo supplémentaire embarqué et idéalement placé ! Une fois la batterie additionnelle branchée à la prise de charge du cadre, la console TCU MasterMind affiche 150 % d’autonomie. Elle se recharge à l’aide d’un cordon spécial à double prise qui permet de faire la même chose sur la batterie principale intégrée dans le cadre.

Précisons aussi que lorsque l’on arrive sur la fin de la batterie (à partir de 30 %) ça baisse nettement plus vite et ensuite, entre 10 et 15 %, le moteur n’offre plus tout à fait la puissance habituelle. Et après, en-dessous de 10 %, ça baisse encore en intensité avant que l’assistance ne s’arrête net à 4 %. Heureusement, avec un Levo SL à 18 kilos et des poussières, quelques kilomètres sans assistance ne sont jamais vraiment un problème tellement il pédale bien moteur coupé.

A la montée

J’ai beau savoir que ces VTT à assistance légère ne sont pas faits pour aller chercher la difficulté en montée, j’avoue qu’un instant, je me suis dit qu’à l’instar d’un Giant Trance X E+ Elite ou d’un Lapierre E-Zesty 2023, peut-être que le nouveau Levo SL allait nous en donner plus – ou même seulement un peu plus. Eh bien non… Car même si le petit moteur a légèrement évolué, son couple et son assistance restent en dessous de la concurrence. Surtout en Turbo où, une fois paramétré à 100 %, on n’en a guère plus qu’en Trail.   En gros, au niveau des sensations, il y en a suffisamment sur le plat ou quand ça ne monte pas des masses et nettement pas assez dès que le pourcentage positif devient bien plus conséquent.

C’est là que le bât blesse un peu et que l’on s’aperçoit que ce VTTAE est plutôt fait pour les parcours roulants et les sentiers moyennement difficiles… Alors que, paradoxalement, il dispose d’une partie-cycle qui, elle, est prête à tout ! Pour une utilisation en balade sportive, on peut donc dire que le Levo SL Gen2 est réussi et très agréable. Qu’il a un cadre assez exceptionnel bien loin d’être dépassé par les performances du moteur ! Malheureusement pour lui, dès que ça monte raide et relativement technique, comme je l’ai déjà souligné, le Turbo Levo SL avoue rapidement ses limites. Et c’est d’autant plus regrettable qu’avec sa nouvelle partie-cycle proche de celle du Stumpjumper EVO, il serait vraiment capable du meilleur.

Mais il lui manque un Turbo nettement plus efficace dans la pente. En effet, dans la majeure partie des cas, le Trail suffit (et se comporte même souvent bien mieux), tant il est obligatoire de tourner vite les jambes sur les deux derniers pignons en mode Turbo si l’on veut monter en ayant une assistance (tout juste) décente… Tout en gravissant à une petite vitesse qui ne favorise évidemment pas les franchissements auxquels on doit faire face sur un sentier de vrai tout-terrain. Du coup, le pilote est plus souvent obligé de descendre du vélo... ou de choisir de monter par une piste roulante, qui, même assez raide, permettra d’avoir suffisamment d’assistance en Trail (en moulinant quand même pas mal) pour moins forcer qu’avec un VTT sans moteur.

Certains s’en contenteront sans problème selon leur pratique et la région où ils roulent, mais personnellement, ce n’est pas tout à fait ma vision du VTTAE. Et ça ne convient pas vraiment aux chemins pierreux et cassants du Var. Malgré tout, une fois mes envies de gravir n’importe quoi passées, je dois avouer que je me suis finalement bien fait plaisir avec ce petit vélo très sympathique. Il possède un bon rendement, il garde bien la vitesse quand on arrête de pédaler et dans la mesure où on ne lui demande pas plus que ce à quoi il est destiné (dans le cas contraire, il y a le Turbo Levo classique pour ça…), il y a de quoi s’amuser et bien envoyer dans les enfilades sinueuses, les petites montées pas trop raides avec plein de beaux virages naturels ou sur les marches de taille raisonnable.

La cadence de pédalage doit rester élevée, certes, mais avec une technique de pilotage correcte doublée d’un bon équilibre qui permet d’être à l’aise à basse vitesse, on arrive à franchir de belles choses. A conseiller à ceux qui viennent du musculaire, donc. Car autrement, si l’on a goûté au “full power”, là, ça sera quand même difficile d’y trouver son compte.

En descente

Si, globalement, j’ai vraiment préféré le Levo SL 2023 avec une roue de 29 pouces à l’arrière, j’avoue néanmoins avoir testé plusieurs solutions pour essayer d’optimiser le comportement de ce vélo en descente. Bien que déjà très performant en version de base avec une géométrie de série que nous appellerons “neutre” et un montage de roues dépareillées, si l’on souhaite rouler sur des spéciales d’enduro ou même en bike park, grâce au concept EVO, il y a vraiment moyen de se faire un vélo à sa main. Et encore plus adapté au pilotage en descente.

Ainsi, après avoir ajouté un peu d’angle à la fourche en passant à 63° grâce à la cuvette spéciale (sans y trouver vraiment d’intérêt), positionné le Flip Chip de l’amortisseur sur “Low” (pas mal, mais les manivelles touchent un peu trop le sol à mon goût, surtout avec la roue de 27 et demi), c’est finalement en montage MX avec la longueur des bases en 29 pouces, le Flip Chip en “High” et la cuvette droite d’origine que j’ai préféré le vélo en descente. A la fois vif et plutôt joueur, mais aussi bien stable, tout en étant très maniable avec la petite roue arrière.

Mais je tiens tout de même à préciser que la plupart du temps, j’ai roulé ce vélo en “High”, avec la cuvette du jeu de direction au centre et une roue de 29 à l’arrière. C’est franchement comme ça que le Levo SL se comporte le mieux (tout du moins à mon goût), qu’il est le plus homogène et le plus polyvalent. Et sans conteste que les suspensions fonctionnent le mieux. Car n’oublions pas qu’avec un VTTAE – même “light” – il est important, voire primordial, de trouve l’équilibre idéal pour un comportement optimal à la fois en descente, mais aussi en montée. Et là, avec le SL et son ADN de Stumpjumper, dans la configuration citée plus haut, on a pour moi le compromis le plus efficace pour se faire plaisir à la fois dans la pente négative comme dans la positive.

Le vélo se comporte bien partout, il possède suffisamment de grip sur l’angle et de stabilité pour aller vite, tout en conservant un petit côté joueur bien agréable (même avec la roue arrière de 29), qui permet de tirer des bunny-ups ou d’envoyer du manual sans effort. Bref, de ce côté-là, encore une fois, c’est bien un Spé et les amateurs ne seront pas déçus ! Enfin, on notera que les freins Sram Code RS montés avec des disques de 200 mm sont largement suffisants pour ce VTTAE de 18,3 kg. Assez puissants et progressifs, j’ai bien aimé leur efficacité, surtout pour des modèles de milieu de gamme.

Dans un autre registre, les pneus Specialized Butcher T9 à l’avant (bonne accroche sur l’angle) et Eliminator T7 à l’arrière (moins de relief, un peu plus dur, mais qui roule mieux), se sont montrés fiables et relativement efficaces dans la gravette et la caillasse que l’on trouve dans le Var en plein été. Bilan : pas une seule crevaison !

Points forts / Points faibles

Points forts

  • Polyvalence
  • Géométrie ajustable
  • Capacités en descente
  • Rendement
  • Maniabilité
  • Caractère plutôt joueur
  • Possibilité de monter une roue AR de 29 pouces

Points faibles

  • Batterie de 320 Wh seulement
  • Assistance trop légère en montées techniques
  • Fourche Fox 36 ancien modèle

Qu’en penser ?

Au départ, j’ai été un peu déçu par le comportement du nouveau moteur et son côté un peu anémique – surtout en mode Turbo. Puis, j’ai appris à le connaître davantage et à finalement l’apprécier en dépit de ses petites faiblesses. En fait, je me suis fixé des limites techniques et j’ai emprunté surtout des sentiers qui convenaient au vélo… Et là, j’ai commencé à me faire plaisir au guidon du Levo SL Gen2. Comme en musique, avec ce type de VTTAE, il faut d’abord être accordé avant d’espérer pouvoir jouer comme il faut la partition !

A partir de là, les qualités de la partie-cycle du Levo SL se dévoilent progressivement et offrent des capacités en descente – et même parfois en montée – particulièrement redoutables. En fait, ce n’est pas ce que l’on appelle se contenter de peu. Non, c’est plutôt apprécier ce que l’on a. En l’occurrence, un bike qui dispose d’un gros potentiel global. Et donc, en partant du constat que, contrairement au Turbo Levo, le Specialized Levo SL ne peut pas tout faire, ce sera à vous de choisir votre type de vélo en fonction de votre pratique… En gardant tout de même en tête que dans au moins 80 % des cas, le Spé à assistance légère sera à la hauteur.

Il n’y aura donc que les (très) difficiles qui n’y trouveront pas leur compte. C’était important, je pense, de le souligner. Mais n’oublions pas non plus que dans cette catégorie relativement nouvelle, il est encore plus important d’essayer plusieurs modèles avant de faire son choix. En tout cas, ce qui est certain, surtout après cet essai relativement approfondi, c’est que le Specialized Levo SL Comp Carbon à 7 900 euros pour 18,3 kg est plutôt bien placé en termes de rapport qualité/prix/poids et certainement l’un des plus polyvalents actuellement sur le marché.

Vis-à-vis de la concurrence ?

Aujourd’hui, il y a clairement plusieurs modèles qui viennent se tirer la bourre avec le nouveau Levo SL… On pense à l’armada Fazua (Lapierre E-Zesty, Transition Relay, Haibike Lyke…), à ceux qui arrivent bientôt équipés du Bosch SX et, évidemment, à la référence de ces trois dernières années dans la catégorie des poids plumes, j’ai nommé l’Orbea Rise et son moteur Shimano EP8 RS. Mais si l’on compare le Specialized Turbo SL 1.2 à d’autres motorisations comme le Fazua Ride 60, le Bosch Performance Line SX ou le plus ancien Shimano EP8 RS, on constate que dans les montées raides et relativement techniques, il n’est pas au niveau des performances de la concurrence. Qu’il manque de puissance à l’accélération dès que l’on attaque le bon dénivelé positif bien pentu.

Un comportement finalement assez proche du TQ HPR50 ou du BH 2EXMAG… qui manquent eux aussi cruellement de couple et de puissance ! Et précisément quand on en a le plus besoin, c’est-à-dire quand un obstacle se présente, comme un bon coup de cul bien raide à gravir ou une belle marche à franchir. Bien plus que dans la catégorie “Full Power” où les vélos ont fait d’énormes progrès ces deux dernières années et sont désormais d’un niveau assez homogène, avec l’assistance light, nous n’en sommes qu’aux balbutiements… Avant de s’engager vers tel ou tel modèle, n’hésitez donc pas à bien regarder ce que la concurrence propose. D’autant plus qu’en 2023, on commence sérieusement à avoir le choix.

La gamme

L’accès au Turbo Levo SL Gen 2 se fait par l’intermédiaire du SL Comp Carbon à 7 900 euros de notre test. Ensuite, on trouve le SL Pro Carbon à 11 500 euros. Il est équipé d’une fourche Fox 36 Grip2, d’un amortisseur DPS Kashima, d’une transmission AXS, de freins Cod Silver Stealth et de jantes en carbone. Puis, on a le SL SW Carbon à 14 000 euros et le SL SW LTD à 15 000 euros. Les deux vélos sont montés avec des composants très haut de gamme (jantes et cintre Roval Traverse en carbone, transmission Sram Eagle XX, tige de selle Reverb AXS, freins Sram Code RSC Ultimate), mais le LTD se démarque avec le système RockShox Flight Attendant de contrôle des suspensions sans fil, plus la fourche Lyric et l’amortisseur Super DeLuxe Ultimate qui vont avec. Enfin, on trouve aussi un kit cadre SL SW Carbon à 7 000 euros.

Sur le terrain avec Chris au guidon du Levo SL

  1. Salut Chris et encore une fois merci pour ton test approfondi.

    J’ai moi même essayé le modèle Comp et j’ai tout comme toi constaté en mode Turbo, qu’il n’y avait quasi rien, très peu voir rien du tout comme différence avec le Trail (avec les réglages usine), même en faisant sauter le bridage du mode Turbo qui se trouvait par défaut à 80%.

    En fait, je pense qu’il y a un souci de cartographie sur certains modèles dont le Comp, pour rappel le Levo SL devait-être vendu l’année dernière et un bon nombre étaient déjà montés… Je pense que la dernière maj de la carto n’a pas été faite sur ces modèles.

    J’ai testé récemment un modèle Pro et dès le départ j’ai ressentit une nette différence entre le Trail et le Turbo.

    Tu devrais voir avec Spe ce qu’ils en pensent ^^

    PS : Les pneus sont en 2.30 sur le SL

  2. Oui, mais si c’est le cas, c’est quand même dommage de la part de Specialized de ne pas s’assurer que je dispose du système le plus à jour avant de l’envoyer pour un test vraiment approfondi où on aura du mal à me la faire à l’envers !!!
    Et Oups pour les pneus… C’est corrigé.

    1. Oui mais nous ne sommes pas les seuls à constater cela et c’est surtout d’anciens possesseurs de SL 1 qui ont remonté le manque de puissance et indiquant même qu’il n’y avait pratiquement aucune différence avec le SL 1. Après il faut savoir que le bike et donc les retours sont récents, il faut donc laisser le temps à Spe de réagir.

      Sinon pour en revenir au châssis, je l’ai trouvé Top, l’avant et l’arrière super facile à décoller, le vélo est super fun à rouler et l’arrière facile à placer.
      Cà faisait longtemps que j’attendais un ebike comme ça et comme je roule en musculaire et ne fait pas de défis en montées (je préfère monter par les chemins et papoter avec les collègues) les 50Nm me suffisent.

    2. J’ai relu ce que tu écrivais sur le Levo SL 1
      A priori si on es reste sur ton impression du SL 2, il vaut mieux acheter la première mouture, je me trompe ?

  3. Bonjour Chris
    Toujours aussi plaisant et intéressant de lire tes articles !
    J’utilise depuis 4 ans un Turbo Levo Comp Gen 2 full power et j’envisage de passer au vttae léger car je suis 90% du temps en mode Eco et un vélo de 4kg de moins me fait réfléchir (mon ancien Spé musculaire semi-rigide full XT de 10kg me manque un peu🤣 même si le vttae est une machine à plaisir : plus vite, plus haut, plus loin!)
    L’Orbea Rise H10 me semble plus performant avec son EP8 RS et un équipement plus haut de gamme pour presque 1000€ de moins que le Spé SL… Je ne trouve malheureusement pas le moyen de l’essayer et je demande donc ton avis éclairé.
    La première génération de moteur Mahle était assez bruyante : les progrès sont-ils notables avec le SL2 et le EP8 RS se distingue-t-il sur ce point ?
    Merci pour tes réponses

    1. Salut Jérôme,
      Au niveau du bruit, le SL2 est particulièrement silencieux… Plus que le Shimano EP8 RS, en tout cas.
      C’est vrai que le Rise est une référence, mais n’oublie pas que le nouveau Levo SL est désormais au-dessus de l’Orbea si l’on parle de châssis…
      La géométrie modulable est un sacré atout et les sensations au guidon en descente sont encore meilleures qu’avec le Rise !
      A +

  4. Salut, merci pour ce test fort intéressant.
    En lisant ces lignes, le nouveau Levo SL et plutôt son nouveau moteur SL 1.2 ne progresse pas assez par rapport à la concurrence. Je suis impatient de lire un vrai test terrain de Chris du Bosch SX. Je parie que le SL 1.2 prendra vite l’âge en terme de puissance et autonomie…
    @Jérôme, comme toi je roule un Levo Gen2 full power depuis quelques années et pour les même raisons que toi, j’ai acheté il y a 6 mois un Levo SL en occasion. Franchement, c’était une erreur sauf pour rouler sur chemins larges pas trop raides. Je l’ai mis en vente déjà. Je préfère nettement de continuer à rouler le Levo Gen 2 full power… en attendant de savoir ce que le Bosch SX a vraiment dans le ventre et sans oublier l’Orbea Rise qui me semble toujours être une référence en terme de poids léger, assez de puissance et bonne autonomie.

  5. Hello Chris, Je te remercie pour l’objectivité dont tu fais toujours preuve lors des tests que tu effectues… je suis toujours un lecteur très assidu.
    Par contre, en début d’année, après ton analyse concernant le Fuel EX-E, je suis passé d’un Trek Rail 9.8 au Fuel EX-E avec moteur TQ. J’ai ce vélo depuis maintenant 10 mois et 1000 km environ. En tenant compte de ma pratique (enduro light – all mountain, balade) en Bourgogne et ailleurs, ce vélo est simplement parfait. Juste pour illustrer mon propos coté autonomie, la semaine dernière, j’étais à Aussois (superbe endroit) et j’ai fait une balade de presque 30 km avec + de 1400 de D+, essentiellement, en modes eco/middle et il me restait 40 % au niveau batterie. Pour info, mon collègue avec son Rail 9.8 (625) avait 42 %.
    Au niveau du comportement, c’est fabuleux, j’ai un vélo de moins de 18 kg à gérer avec une super partie cycle. Du coup, je me régale autant qu’avec mon précédent Mégatower. Le vélo est agile, équilibré, dynamique, le moteur est quasi silencieux et l’inertie presque inexistante. Aujourd’hui, je ne reviendrais pas (en tenant compte de ma pratique) à un VTTAE plus lourd. Je pense que cette nouvelle génération de vélo hybride, Spé Levo SL 2, Scott Lumen, Pivot Shuttle SL, Trek Fuel EX-E…) représente une autre pratique du VTT électrique où la puissance du moteur et de la batterie ne sont plus les premiers critères de choix. Rouler avec un VTT à assistance, silencieux, de 18 kg (voire moins en config balade) c’est le top pour moi en l’occurrence.
    Dernière précision, j’enlève super facilement la batterie (moins 1,8 kg) lorsque que je vais en bike park. A bientôt – Jérôme

    1. Bonjour Jérôme,

      Sur la version test du fuel ex-E, les testeurs de plaignaient de bruit de craquement au niveau du moteur/ pédalier. As-tu constaté ce bruit sur ton vélo depuis que tu l’as ?
      Merci à toi pour ta réponse!

  6. Salut et très bon test comme d’hab.
    Maintenant à force de lire des essais de vélos légers par ici ou ailleurs, d’avoir testé un rise et d’écouter les remontées de ceux qui ont sauté le pas, je me demande si ce format est, finalement, pertinent.
    En effet, et je ne sais pas pour vous, mais si j’ai choisi un VTTAE (Commençal pour ma part) c’est pas pour sauter dans tous les sens en descente mais pour monter en haut tranquille.
    Avec le rise que j’ai testé j’arrivai en haut des côtes rincé comme avant avec mon musculaire et, à la descente, c’était certes plus plaisant que les 24kg de mon commençal mais, là, ne ressemblait en rien à mon musculaire.
    Du coup je m’interroge et, aprés un bref sondage auprés de mes copains on est tombé tous à peu prés d’accord : on veut de la puissance pour pas se faire caguer en montée !
    Maintenant si quelqu’un à des arguments contraires, je prends.

    1. Hello, je te rejoint dans ton com,s il proposé ces vélo light à la moitié du prix d un fullpower à la limte au prix d un musculaire , vu que moitié de batterie voir moins , moulin plus petit, moins de W, 5kg de matiere en moins lol etcc mais c est carrement le contraire en+, qui achete un vélo entre 8 et 12000E pour te faire caguer comme tu dis en montée technique et du pourcentage??? les pro en enduro championnat du monde ou europe sont carrement avec le race de bosch 750W à donf turbo, breff. tu veux du light avec le smart systeme bosch tu mets tout à zéro, en négatif meme jusqu au couple à 40 au lieu de 85 si tu veux, et tu l as ton light avec 5kg de + ahahah, breff, on s habitue en fullpower et 25KG le vélo,c est que dans le 06,83,13 tout le sud ou region montagneuse avec du D+ ,vont pas en vendre beaucoup,je vois pas l interet chez nous comme dit chris.

      1. Hello, parce que les gens qui achètent ce genre de vélo ne se font justement pas caguer ds des montées techniques à fort % puisqu’ils n’ont font pas, ça ne les intéressent pas.

        Quand a comparer VTTAE Full Power et Light, ils s’agit de 2 catégories complètement différentes.

        Ceux qui choisissent un VTTAE à assistance light préfèrent avoir ce type d’e-bike car c’est celui qui se rapproche le plus d’un musculaire en terme de pilotage (maniabilité, distance de freinage…).

        De plus ils ont juste besoin d’une aide à la montée et pas d’un coup de pied au cul, donc les 50/60Nm suffisent amplement.

        Je suis du 06 pour info.

  7. Salut la communauté VTTAE.

    Pour répondre à Squirrel en terme d’argument, pourquoi essayer de te convaincre du contraire quand tu sembles avoir fait le bon choix… selon tes critères et ta pratique? Tu ne veux pas arriver exténué en haut, et le surpoids du vélo ne te pose aucun soucis en descente, pourquoi dès lors opter pour un VTTAE light, dont ce n’est pas le programme dès le départ? Est-ce que cela fait des VTTAE light de mauvais bike mal conçus? Certainement non. Le soucis, il est bien là, tenter une critique objective d’un vélo dont on attend ce pourquoi il n’a pas été conçu dès le départ. Peut-on d’ailleurs in fine lui reprocher? Ce serait assez injuste.
    Cela me fait une bonne transition vers le test de Chris, dans lequel je retrouve les mêmes ingrédients que tous ceux lus précédemment, un point de vue précis, complet, pro, et une sensibilité que je n’ai certainement pas. C’est indéniable. Mais la conclusion personnelle que je m’en fais à chaque fois, sans exception, c’est que Chris semble se lancer dans un test dont il attend ce qu’il n’aura de toute façon pas. Pourquoi tenter de tester objectivement un VTTAE light (et c’est la préconisation affichée initialement) sur base de certains critères des full power? les conclusions sont toujours les mêmes, c’est bien, c’est sain, la géo est top, le comportement est sain.. mais ca manque de couple dans les raidars, ou ça manque de batterie pour sortir plus de 70km. Sans blague? c’est conçu comme ça ! Quel pilote de F1 irait reprocher à sa monoplace de ne même pas pouvoir couper par la pelouse sans partir en vrille ?
    Pour en venir à ma situation, j’ai possédé un LEVO SL 1ere GEN, puis je suis passé sur le TREK fuel EXe. Je viens de l’enduro/all mountain sur un Santa Bronson, et j’ai la chance d’être en bonne condition physique (et Dieu sait que pour le choix du type de VTTAE, c’est crucial). Le VTTAE light me permet de rouler comme si on me poussait dans le dos, et le plaisir que je trouvais en descente (puisque je monte, pour surtout descendre après..) reste inchangé. Alors selon mes critères, c’est le choix idéal. Et tout comme Jérôme, je me régale au guidon du Fuel EXe, surtout quand j’ai l’occasion de faire 10 spéciales par sortie, la ou je n’en ferai que la moitié en muscu avant d’être rincé ou à court de temps. Est-ce que je me régalerais autant sur un full power, à coup sur non, son poids m’handicaperait en descente. Certes, je pourrais monter tout droit perpendiculairement aux courbes de niveau pour être plus vite en haut. Mais ce n’est pas ce que je recherche. Est-ce que je peux conclure pour ma part que les full power sont de mauvais bike? Certainement pas! Mais ce n’est pas ce que j’attends d’un VTTAE.

    BREF, il y a une machine pour chaque pratique selon moi. Celle qui possède les qualités des deux mondes n’existe (hélas) pas quoiqu’on puisse espérer, les limitations techniques sont ce qu’elles sont (poids, bruit, couple vs compacité). Et vouloir effectuer une critique objective d’une machine, sur base de certains critères attendus pour l’autre me semble assez bien dénué de sens. C’est hélas ce qu’il me semble lire fort souvent lorsque je termine ici la lecture d’un test sur un VTTAE light. Dommage. Parce que quoi qu’on en dise, ce sont d’excellentes machines.. à condition de les utiliser suivant les critères qui ont dicté leur conception.

    (rapide digression sur le RISE, ce n’est jamais qu’un EP8 full power bridé, dont les bruits en descente ne sont pas les plus plaisants, parait-il. Comme l’a dit Chris, la geo est dépassée par le levo SL2. Ce n’est donc pas encore le graal).

    1. Alors autant rester en musculaire à 8000E mini le bike et dans le 06 en+ , pour faire du dfci, la maniabilitée à force tu t y fait,c comme passer d un 125 à un gros cube, et vu le prix c surtout ça en+ que je trouve fou, moins de came et plus cher ou pareil

      1. Ben tu sais des musculaires à 8000€ il y en a aussi 🙂

        Encore une fois je le répète, ce type d’e-bike est fait pour rouler de la même façon qu’un musculaire, on monte principalement par des DFCI et on descend les mêmes singletrack, sauf qu’on roulera 2 fois plus ds le même laps de temps.

        Tu devrais en essayer un…

    2. Bonjour à tous,

      Je ne rentrerai pas dans la polémique VTTAE light/VTTAE full power. A chacun de faire son choix en fonction de son usage, son terrain de jeux, sa capacité technique dans les forts pourcentages chaotiques et sa condition physique.

      Pour ma part, d’accord avec Chris. Pour en avoir fait l’expérience, le moteur Shimano EP8 RS est tout de même supérieur au BH2EXMAG. Sans parler de l’impossibilité de savoir combien de Kms parcourus avec le vélo (pas de compteur, pas d’appli permettant de connaître l’ODO sur le BH).

      En revanche, prolongeant la digression de PID, je tiens à rajouter que l’EP8RS non seulement produit des bruits (genre de gros cliquetis) en descente lorsqu’on arrête de pédaler, mais aussi à chaque coup de pédale sur le plat ou en montée. Bizarre, lorsqu’à priori tous les moteurs Shimano EP8RS ne font pas ces bruits. J’ai fait l’acquisition d’un Rise H10 (modèle 2022) en remplacement d’un BH Ilynx Race Carbon 7.6 et les bruits ont commencé à apparaitre après une centaine de Kms. A la longue ça devient vite insupportable!

      A bon entendeur salut et bon ride à tous.

      1. Hello GEBE

        Il s’agit des claquements de la roue libre du moteur, ils étaient présents sur ts les moteurs Shimano qui j’ai pu tester, y compris le RS du Rise pour info.

        1. Bonjour,
          Je dois faire une mise au point concernant les bruits du moteur EP8RS de mon Rise H10.
          Effectivement Jeannot06, la roue libre du moteur produit bien souvent ces claquements en descente. Mais MEA CULPA, les gros cliquetis à chaque coup de pédale ne sont pas causés par le moteur Shimano.
          Après retour du vélo à l’atelier de mon vendeur dépositaire Orbea et son examen par celui-ci, il s’avère que le problème venait de l’axe (palier) de biellette de suspension arrière. Les roulements sont collés d’origine, il faut démonter le triangle AR et graisser le tout. Le problème est connu et a déjà été constaté par mon vendeur sur un Rise H20.
          Je viens de récupérer le vélo et depuis, le bruit a disparu au pédalage. Pour combien de temps ? L’avenir le dira.
          Bon ride à tous.

  8. Si on part de l’idée que c’est le prix du vélo qui va déterminer le plaisir pris, c’est déjà assez mal barré. Sauf si c’est la frime qui compte, mais c’est un autre soucis. Je n’ai jamais eu besoin de claquer 8000 euros dans un vélo, d’ailleurs, je laisse ça aux acheteurs compulsifs ou aux compétiteurs. Contrairement à vous, je n’essaye pas de convaincre qui que ce soit que tel ou tel bike est dénué d’intérêt pour tout le monde, chacun sa pratique. Si sur le même laps de temps, je double ma longueur de sortie avec le e-bike light, à dose de fun équivalente, mon choix est largement validé. Et une enclume de 25 kg dans des spéciales noires, c’est tout, sauf fun (le but recherché à la base). Et il est certainement plus simple de s’accoutumer à ce surpoids du full power, que de se refaire une condition physique, ça, c’est un fait. Avec le light, je passe par du raide ou un full power serait bien mal avisé de s’engager. En tout cas, il ne va pas y passer un bon moment, à moins de s’appeler Fabien Barel.
    Si on attaque le point budget, c’est clair, ces ebike light (neufs..) sont objectivement trop chers. Par contre, la logique de dire que puisqu’on a moitié moins de couple et de batterie, ça devrait être moitié moins cher (ou au prix d’un musculaire, c’est vrai finalement, pourquoi pas une promo moteur et batterie offerte), c’est aussi absurde que d’avancer qu’un restaurant gastronomique devrait être moitié moins cher qu’un bon gros steak frites. Atteindre la compacité, en plus petite série, n’a jamais coûté moins cher, que du contraire. Si le prix dérange, le marché de l’occasion est super fourni d’affaires provenant de bikers qui ont fait le mauvais choix (ou se sont trompés de programme?). Ce qui est mon cas.

    1. Alors déja on est d accord pour le prix du neuf qui est monstrueux pour du light,
      Aprés evidemment ton besoin ,je pense que les ventes sont vraiment minime et 90 % de riders veulent monter vite et haut et rouler longtemps maintenant, meme les pros en veulent pas,.ecoute 25kg bien equipé freins fourche, ecoute ça séboule bien meme dans du 25%,j attends le championnat du monde du light , on en est loin.Et tu trouve normal que ce soit méme plus cher qu un fullP maintenant meme, bin ecoute , explique pourquoi??? petite batterie petit moteur ça serait pas logique que ce soit bien moins cher?? le resto gastro pas comparable la qualité ça se paie , on est d accord la dessus.

    2. Humm, j ai essayé,plus de marche arriere ,alors je dis pas en foret de meudon avec maman et 150M de D+ evidemment mais pour le 06 malgré que tu y habite aussi
      inpensable pour moi. enfin tout ce post vraiment pour dire que les prix sont dingues pour ces petits vélo light et je rejoins Chris.

      1. 2 motorisations différentes. 2 pratiques différentes. Y a pas grand chose à ajouter. Je suis plutôt d’accord avec P.I.D. Faut arrêter de vouloir imposer aux autres et leur dire que ce qu’ils ont, c’est de la merde, parce que c’est pas ce qu’on acheté.
        Si je ne devais avoir qu’un seul vélo, ça serait sûrement un e-bike léger, parfait compromis entre le musculaire et le VTTAE full power. Pour le moment, je roule encore le musculaire et j’ai un gros full power depuis 1 an. Je prends mon pied sur les deux, et c’est bien le principal. Laissons aux gens choisir ce qu’ils ont envie, point barre.

          1. Je pense juste à une chose , il aurait jamais du proposer des fullpower alors, que du ligth,au moins pas de comparaison, déja en venant du musculaire avec du light on aurait dit whoua super on sera moins rincé arrivé en haut c est top. Oui 2 pratiques ok,si tu fais du 1500 de D+ en moyenne et 40KM/ sortie engagée, impossible avec un light et 300w , on est daccord??? ou t as 20 ans et pese 52KG et meme eux à 25ANS sont en full.

    3. C’est peut être vrai pour la conception d’un moteur plus léger (encore que…) mais certainement pas pour les batteries de plus faible capacité qui devraient donc être moins chères.

  9. Bonjour,
    Je suis un lecteur assidue de votre site et merci pour votre partage.
    Je viens de lire attentivement votre essaie du Specialized Levo SL2 Comp car j’en suis l’heureux possesseur depuis 2 mois. En vous lisant je me suis retrouvé un peu en décalage avec vos commentaires et je me rends compte la difficulté pour un acheteur lambda comme moi de s’y retrouver car finalement ça dépend vraiment du feeling, des attentes et de l’experience de chacun. Par exemple, j’ai détesté les freins d’origine du spé car mauvais selon moins et au toucher hasardeux que j’ai vite remplacé par des XT aussi en 4 pistons bien meilleur à mon goût. Autre élément divergent, vous préférez la roue en 29 à l’arrière alors que pour moi il n’y a pas eu photo dans mes essais le MX m’a paru plus fun et agyl en ayant suffisamment de stabilité. Autre élément mais il doit venir du kilométrage, je n’ai pas de range extender mais je fais sans trop puiser 1300mD+ pour environ 30km. J’habite sur Grenoble, pas besoin de faire beaucoup de km pour engendrer du dénivelé. Avant de parcourir 900km A/R pour acheter ce vélo j’ai passer 2 jours au vélo vert festival pour essayer des hybrides et des Full Power. Très rapidement mon choix c’est tourné vers les hybrides où je me sents comme sur mon musculaire avec le boost qui va bien, pour moi le full power c’est une autre discipline, d’autres sensations alors que l’hybride c’est la sensation d’être sur son vélo avec une forme olympique. J’ai testé le fazua (relay, Jam SL, pivot shuttle sl) et j’ai eu la sensation d’en avoir au maximum autant que sur mon Spé mais il est vrai que je n’ai pas actionné le boost sur 10 sec, j’ai également testé le Rise qui était mon préféré sur le papier mais je l’ai trouvé bien moins fun que le Spé à piloter en descente, quand à l’EP8RS je ne saurait répondre n’ayant pas fait de montées techniques pendant le test.
    Semaine dernière je pars avec un ami, lui en full power (yamaha) moi en levonsl et sur une longue montée technique il s’est retrouvé plus à l’aise avec mon Spé que son full power (Haybike) en ayant plus de facilité à maîtriser la puissance délivrée par le Spé.
    Bref tout ça pour dire que même des choses “objectives” peuvent être nuancées en fonction des individus et que votre exercice n’est donc pas facile.
    Ce message juste pour vous partager mon retour, il n’est en aucun cas une critique de votre travail que j’apprécie lire, consulter régulièrement.
    Continuer à nous donner envie!

  10. @nene..

    Je ne comprends définitivement pas ce que vous cherchez à démontrer, invalider ou enlever toute légitimité. A deux pratiques différentes, deux machines appropriées différentes, fin du débat. Vous cherchez à vous prouver/convaincre que vous avez opté pour la bonne machine? Voir que les autres se trompent s’ils n’ont pas fait le même choix que vous? Aucune n’est plus légitime que l’autre, ca dépend de l’usage (et de la forme du biker). Si les industriels trouvent client pour les deux pratiques, pourquoi s’en priveraient-ils? Ceux-ci d’ailleurs ont commencé à proposer des Full Power, ce qui a permis : de remettre le pied à la pédale de personnes qui ne l’auraient pas fait sans assistance (suffisante); et par après, de permettre une nouvelle pratique et de nouveaux défis, notamment sur des passages montants très pentus ou sur des distances beaucoup plus longues. Une autre philosophie consiste à procurer à d’autres, ayant une condition physique suffisante, une assistance légère qui leur permet de maintenir un feeling proche du musculaire. Mais ne leur permettra pas les bénéfices du premier type, à savoir grimper des raidars à travers bois, durant plusieurs dizaines de km. Pour votre info, j’ai 40 ans et pèse 70 kg équipé, un Levo SL m’a permis, avec 25% de batterie restante, d’effectuer une sortie enduro de 35km et 1250m de d+. Je le redis, j’ai la chance d’avoir les jambes pour. Vous ne recherchez pas la même chose que moi, ou votre condition ne le permet pas? Qu’à cela ne tienne, vous av(i)ez le choix..

    1. Helo, je veux convaincre personne, je me dis que dans ma région j ai choisi la bonne machine comme Chriss,et je sais et pense qu il y a trés trés peu de vente, foutage de gueule au prix et performance c tout. Le coup de gueule est juste pour ça. Et c est quoi se prouver qu avec un light je fais comme un full.Non
      La technologie dans le sport mecanique c est d aller plus vite, plus loin ,auto , moto etcc et eux nous pondent des machines plus cher et moins performant en terme de puissance et autonomie.Faut arréter.

  11. La performance ne se mesure pas au nb de watts délivrés par le moteur ou à la taille de la batterie.
    Niveau ventes, je n’ai aucune idée des chiffres (je veux bien une source si vous pouvez la partager) mais clairement les VTT hybrides légers ont le vent en poupe (notamment chez ceux qui ont roulé en VTT pendant de longues années et qui souhaitent avoir une assistance plus légère, avec un pédalage plus naturel et plus proche du pédalage en vélo musculaire), tous les constructeurs de vélos s’y mettent, et même Bosch, jusqu’ici réticent, va nous sortir un moteur plus léger et moins coupleux (le SX), c’est bien qu’il y a une demande !
    Faire un light, c’est un exercice difficile, où tout est pensé pour réduire le poids, un light de 16 à 18kgs, il y a une nette différence. Un VTTAE full power, 23 ou 25 kgs, c’est clairement moins notable et ceux qui ont ces vélos sont moins regardants (ce n’est pas une règle absolue pour autant).
    Je roule autant avec 2 types de vélos : le musculaire en 160/150 et le VTTAE en 170/160. Je peux faire autant de kms et dénivelé avec l’un qu’avec l’autre (60kms/2000 D+). Je le fais juste pas au même rythme – évidemment 8)
    Pour moi, la technologie c’est pas qu’une histoire d’aller plus vite…ça serait quand même un peu simpliste. Et non merci, j’ai pas envie qu’on compare le VTTAE (où il y a VTT dans le nom) à des motos. Vous voulez aller vite ? Payez vous une moto électrique, c’est assez simple finalement.
    C’est quand même génial d’avoir une offre aussi variée aujourd’hui, avec des produits qui répondent à des demandes différentes, pas la peine de boycotter les hybrides légers en hurlant que c’est trop cher et inutile, le plus simple est de les ignorer…d’autres gueulent de la même manière que vous sur les vae full power en les dénigrant. Et tout ça n’est pas du tout constructif. Vous n’aimez pas ? Passez votre chemin et tout le monde – vous compris – serez gagnants.

    1. dans 1 an c terminé le light, et ils insistent en+, tout le monde revends aprés s etre carrement trompé ,Moto j ai déja pas elec evidement encore une loose.
      Allez dans les magasins demandé pour les ventes, ça reste au fond du shop
      Breff discours sterile ,bon ride , je parlais du PRIX au départ. Pas que c pas bon pour certains et ce que l on veut en faire ,autour de moi dans ma region 06,83 13 et le reste tu imagines le D+, aucun en light, 2 potes vite revendu. Jespere qu ils vont surtout arriver à faire du gros en terme w et autonomie en dessous 20kg, ça oui qu il creuse plutot sur des batteries legere et du w

  12. Et avant sans moteur, du coup personne ne faisait du VTT dans le 06/83/13 ?
    Vous faites du VTT depuis combien de temps ? Parce que moi, j’en fais depuis 1995 et ça fait tout juste 1 an que j’ai un VTTAE full power…ça m’empêchait pas de faire des sorties en montagne / moyenne montagne avec beaucoup de dénivelé sans moteur (04/05/06/07/42/43/69/73/74), donc je vois pas pourquoi le faire avec un hybride léger serait rédhibitoire !
    Non, le light c’est loin d’être terminé, c’est même juste que le début. Les constructeurs ne s’y mettent pas tous, juste pour faire plaisir à 3 personnes, mais bien parce que la demande est forte. Aujourd’hui, quasiment toutes les marques s’y sont mises, et celles qui n’en ont pas encore dans leur catalogue vont sortir des modèles prochainement. Bosch, le plus gros fournisseur de moteur au monde s’y met aussi. Ils n’ont pas dépensé des € en R&D juste pour 3 personnes…
    Si dans votre région, la demande est plus forte pour les full power que les légers (ce dont je ne doute pas), est-ce que ça veut dire que c’est pareil partout ailleurs ? Vous avez déjà fait du full power dans des régions moins vallonnées que la vôtre (je parle de région de plaine non plus) ? Car être limité à 25 km/h sur du plat/faux plat, c’est très très vite énervant…les légers, au delà de 25km/h ou en off sont vraiment agréables à rouler, c’est clairement pas le cas des full power.
    Par contre effectivement, si vous êtes un groupe de personnes avec des full power et d’autres qui ont pris des hybrides légers, la cohabitation est quasi impossible, donc je comprends que ceux qui avaient des légers les aient revendu pour des full power…
    Et pour revenir au prix, oui il est stratosphérique, mais vous êtes sur du Spé…tous les Spé, avec ou sans moteur (y en a 15000€ sans moteur), ont des prix très élevés. C’est pas une nouveauté.

  13. Voila depuis 91, j ai 55 ans bientot,et on faisait une sortie /semaine wk et 25/30km et 1000D+ ya encore 3 ans et bien rincé,je dis encore juste que le light le prix evidemment monstrueux au prix d un full maintenant voir beaucoup+ et que dans ma region négatif ou la croisette alors, légerement valonnée ou le bois de boulogne et 400 deD+ autant rester en musculaire alors.Donc je vois pas et retour qui ça touche et je discute dans les shops etccc.Pour la demande on en reparlera vous verrez, dans tous les magasines ou le net la conclusion,on sait pas qui ça va toucher, vous pensez que pour 3% de gents ils vont continuer??? Je persiste à dire et on attends que de 25KG qu il tombe à 20 et en full,ou mettre un light alors et un moulin en 85W 1KG de+, la batterie on gerera, extender etc dans le sac
    Bonne journéé

  14. Si tout votre groupe était passé du musculaire où vous étiez bien rincé après 25-30kms/1000D+ (ce qui est effectivement plutôt costaud, je suis aussi sur ces bases-là autour de Lyon) à ces hybrides légers, je pense que vous auriez apprécié la transition. C’est certain que mixer musculaire avec des hybrides légers et des full power, c’est une très mauvaise, j’ai aussi expérimenté, ça marche pas du tout. Tout le monde se fait chier au final.
    Aujourd’hui vous trouvez ça cher parce-que vous comparez avec des full power. Mais il n’y a rien à comparer en fait. Ce ne sont pas les mêmes disciplines du tout. Ceux qui achètent des hybrides légers ont envie de sensations proches du VTT musculaire, que ça soit en montée ou en descente. Moi j’ai justement acheté un full power pour faire des trucs que je ne peux pas faire avec mon musculaire, genre monter des pentes à + de 30%.
    C’est comme si on comparait un VTT XC à un VTT trial. Le trial est + lourd, + cher, a moins de vitesses, mais il est plus cher…bref, on peut pas comparer, faut juste l’accepter.
    Quant au fait que les VTT hybrides légers ne se vendent pas, bah oui, dans VOTRE région et/ou dans les magasins que VOUS fréquentez, mais encore une fois, ça ne veut pas dire que c’est généralisable. Perso, je connais quelques personnes qui roulent en hybride léger autour de moi et absolument aucun d’entre eux n’a envie de passer au full power. Et je connais des gens qui ont des full power qui regrettent d’en avoir pris un et ont envie de le revendre pour acheter un hybride léger…et pourtant ils se bouffent des 40/50kms avec 1500 voire 2000D+ dans le Pilat/Forez/Auvergne, et ils ont presque 60 balais (et ne sont pas encore à la retraite à sortir 4 ou 5 fois par semaine).
    Faire un hybride léger, c’est complexe pour tout intégrer (moteur, batterie…) et trouver le bon équilibre/répartition des masses. Franchement quand on voit les derniers hybrides légers (Trek Fuel eXE, Pivot Shuttle SL…), qqn de non averti ne voit même pas qu’il y a une assistance. Donc franchement, moi je trouve ça chouette qu’il y ait ce genre de vélos, pour des personnes qui cherchent une assistance légére et plus naturelle. On peut se donner rdv dans 1 an et j’aurais peut-être tort, mais vu la tournure que prend le marché, je ne pense pas me planter. Si c’était une niche, ça resterait cantonné à 3/4 marques spécialisées dans ce genre de vélos. Là, tout le monde s’y met, de la marque prestigieuse à la marque + généraliste. Et celles qui ne s’y mettent pas aujourd’hui auront louper le train, malheureusement pour elles.

    1. Hello , je pense vraiment que les regions ça y fait vraiment alors, ou les personnes qui font vraiment pas d engagé du tout et qui se limite à 20KM par des chemin dfci et 200 de D+ aucun interet àprendre un full evidement,je t assure que chez nous 06 j imagine que tu connais ,les champions sont ici hein tu le sais, bin les lights 0. j aimerais avec la technologie un full avec 5,6kg de moins evidemment,mais je confirme qu ici le lignt sur 500 bikers dans un groupe 06 et limitrophe , c nada ou ça reste musculaire. j ai essayé aprés un full, c sur il aurait fallu que je pese 20KG de moins 80KG equipé je fais . bonne continuation.

    2. “Et je connais des gens qui ont des full power qui regrettent d’en avoir pris un et ont envie de le revendre pour acheter un hybride léger”

      Oui Oliv,mais vu qu’un Full se trouve a moins 3000 €……Un Hybride est trop cher pour 80% des vttistes…..

      Je comprends ton point de vue et ça m’énerve lorsque je vois un VTT Décathlon au cul d’une BMW a 80 0000 €.

      Si on aimes,on sacrifie de l’argent….Si on peut ^^

      1. Effectivement le ticket d’entrée sur le hybride léger doit être le Rise H30 si je ne fais pas d’erreur (normalement 5299 mais trouvable autour de 4000€ en ce moment) et on a des full power plus abordables et/ou mieux équipés. Merci D4 notamment (je ne les vois d’ailleurs pas aller sur ce créneau là mais je me trompe peut être)… à suivre mais en tout cas je ne vois clairement pas ce marché s’effondrer en 1 an !

  15. Il n’y a cas voir le carton qu’a fait le Rise pour se rendre compte que ce genre d’assistance light possède un bien bel avenir.

    Je n’ai jamais vu autant de nouveautés à assistance light en ce moment.

    Après les champions du 06 roulent en Full car ils font toujours des compétitions.

  16. Bah ici y a du champion aussi, Jordan Sarrou – entre autres – roule les mêmes chemins que moi 😉 Pas eu l’honneur de le croiser encore… oui la région fait évidemment énormément, ainsi que l’envie de rouler plus ou moins assisté, et ce que les copains autour.
    Et au contraire tu peux engager en descente avec un light car le vélo est forcément plus agile car moins lourd. Pour ce qui est de l’engagé en montée, si tu veux parler de dénivelé, alors c’est juste une histoire de rythme. Certains ont horreur de se sentir trop poussé dans le dos (je peux comprendre), et ils ne roulent pas forcément en plaine…c’est des mecs qui roulaient encore récemment en musculaire ou qui roulent encore en musculaire et en AE léger.
    Sur un site web vélo très connu avec un forum bien actif, la section “léger” est clairement une des plus dynamiques (si ce n’est pas la plus de tous) ! Hein @jeannot06 😉

    1. fini le light toujours pas compris 2% de vente se bouffent les couilles mais ya de la subventions ,ils s en branlent.Et surtout le gavage avec les full , ils peuvent fabriquer pour le fun.

  17. Même si je rejoins largement Olivfr et Jeannot06 dans leurs propos, ce n’est même pas question de militer, simplement de faire preuve de bon sens. L’inverse, c’est de la mauvaise foi crasse, basée sur l’hypothèse que si les “champions” ne les roulent pas ou peu, voir qu’on groupe donné dans un endroit donné n’y prend pas goût, ça n’a aucune légitimité nul part. Il y a probablement beaucoup plus de Ferrari à Monaco qu’au fin fond de la Lozère, ce n’est pas un argument suffisant pour que la scuderia stoppe sa prod. Et il y a bon nombre de marque auto qui ne sont pas dans les paddock pro, mais sont utilisées tous les jours par des millions de gens.
    Ces bikes sont trop chers, tout le monde s’entend la dessus. C’est meilleur qu’un fullP? Non. C’est différent, voué à une autre pratique. Ne pas comprendre/admettre ça, c’est se mettre des œillères par complaisance. Ou vouloir se convaincre qu’on a raison et que ceux qui pensent différemment ont tord. Ce qui n’a jamais été la condition préalable à un échange constructif et équilibré. Sur ce, bon ride à Tous, quelle que soit la monture choisie.

  18. Bonjour à tous.
    Juste pour alimenter vos réflexions :
    500-600g c’est la différence de poids entre un moteur light et l’ep8
    Concernant les batteries, les externes (de shimano précisément) sont plus legeres que les intégrées (un seul regret: la 418 fait seulement 50g de moins que la 504Wh).
    Pour ce qui est de la pratique, on passe quand même plus de temps à monter qu’à descendre,autant le faire à bloc ouhahahah. Me suis monté un endurigide alu de 19kg ep8/504Wh,c’est une balle,sauf en descente, encore que ça discute selon le terrain et le bagage technique. Le marché est tout de même bien orienté full suspension, c’est un peu dommage. Allez je part.
    Au passage merci à Vttae de nous partager ces tests.

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