Essai du Rockrider E-EXPL 700 S

Pour la balade, mais pas plus…

Cette année a vu enfin l’apparition d’un VTTAE Rockrider tout-suspendu capable d’affronter la randonnée en vrai tout-terrain. Avec le Rockrider E-EXPL 700 S, même si l’on reste sur du très basique et relativement bas de gamme en équipement, il est tout de même possible de se faire plaisir en se baladant tranquillement sur les sentiers. On ne s’attendait pas à plus, donc impossible d’être déçu… Et finalement, ce n’est déjà pas si mal. Voici nos impressions après l’avoir testé.

Par Chris Caprin – Photos : Chris Caprin et Fagerbé

rockrider e-expl

Rockrider E-EXPL 700 S

  • Usage all mountain
  • Roues de 29 pouces
  • Débattement 140 mm AV/AR
  • Cadre en aluminium
  • Reach 439 mm et Stack 639 mm en taille M, offset (déport de fourche) 44 mm
  • Motorisation Brose Drive T Alu 250 watts, 70 Nm et 320 % de puissance maxi en crête
  • Batterie de 630 Wh + Range Extender de 360 Wh (550 euros)
  • Console et commande : Ergo 900
  • Modes d’assistance : 4 + Super Boost et assistance à la marche
  • Système pour connectivités : oui, avec l’application Décathlon Ride téléchargeable sur smartphone
  • Pneus Rockrider 29×2.40 AV et AR
  • 4 tailles (S, M, L, XL)
  • 2 modèles tout-suspendus à 2 999 et 3 499 €
  • Prix du modèle testé : 3 499 €
  • Poids vérifié : 26,90 kg (sans pédales, en taille M)
  • Lien : www.decathlon.fr

Pour Decathlon, le Rockrider E-EXPL 700 S représente le premier modèle tout-suspendu susceptible de donner accès à la pratique du VTTAE en montagne. Pour moins de 4 000 euros, avec sa géométrie et sa cinématique de suspension plutôt classiques, sa motorisation douce et ses accessoires basiques, mais assez fonctionnels, il est censé offrir au pratiquant de base la possibilité de découvrir la pratique du VTT à assistance électrique.

rockrider e-expl profil
rockrider e-expl géométrie

J’ai donc trouvé intéressant de me pencher sur le cas de ce modèle accessible financièrement, afin de voir ce qu’il donnait sur le terrain… Simple, polyvalent, robuste et un peu vieillot sont les premiers adjectifs qui me sont apparus lorsque j’ai découvert ce vélo en vrai dès sa sortie du carton. Ici, pas de carbone, pas de moteur survitaminé, pas de transmission électrique dernier cri ou de roues légères. Non, en fait, on est assez proche de ce que l’on trouvait comme équipement, comme motorisation et comme châssis sur les VTTAE d’il y a cinq ou six ans. A ce tarif-là et vu le prix qu’atteignent les vélos électriques aujourd’hui, il ne faut pas rêver !

Alors à quoi ça ressemble ? Pour découvrir tout ça, avant de partir rouler, faisons un petit tour du propriétaire.

Composants

Pour équiper son premier VTTAE de montagne, Rockrider a fait dans le costaud et le basique. En effet, côté transmission et freinage, on trouve du Shimano Deore avec une cassette de 10 vitesses seulement (11/48) et des freins Tektro M 530 4 pistons avec disques de 203 mm (AV et AR).

Pour les suspensions, ce modèle à 3 499 euros est équipé d’éléments RochShox, avec une fourche 35 Silver à ressort hélicoïdal non réglable (pas top) et un amortisseur DeLuxe Select à ressort également.

Du côté des accessoires de base, on trouve un grand nombre de composants maison signés Rockrider, avec une potence de 70, un cintre de 760 mm et des poignées lock-on, mais également un pédalier équipé d’un plateau de 34 dents et des manivelles en 160 mm. Du côté de la selle, on est toujours sur du Rockrider, avec un modèle plutôt bien adapté à la pratique du VTTAE sportif. Elle prend place sur une tige de selle télescopique de la même marque, qui, avec ses 170 mm de débattement, est parfaitement en phase avec le programme du vélo.

En revanche, j’ai relevé un niveau de finition relativement moyen, non pas sur le cadre en aluminium, mais sur les différents périphériques, comme la trappe pour extraire la batterie, l’axe de roue arrière pas très solide ou le capteur de vitesse que j’ai dû rapidement refixer sur la base à l’aide d’un collier en plastique…

Enfin, pour le train roulant en roues de 29 pouces, on a du très basique (et très lourd) en aluminium montées avec des pneus Rockrider Grip 500 en 2.40 à l’avant et à l’arrière… Encore une fois, c’est la seule solution pour tirer sur les prix.

Moteur et batterie

Le Rockrider E-EXPL 700 S est motorisé par un ensemble Brose Drive T avec carter en aluminium, couple de 70 Nm seulement et 320 watts d’assistance maxi en crête. Des chiffres qui s’annoncent intéressants si l’on parle d’autonomie, mais qui ne font pas trop rêver en termes de performances…

En revanche, du côté de la commande et de la console, le modèle Ergo 900 avec écran TFT en couleur placé derrière le cintre à gauche de la potence est sacrément bien fichu… Même bien mieux que certains éléments que l’on retrouve parfois sur des systèmes de motorisation bien plus haut de gamme. Un coup de chapeau à Rockrider pour ce choix judicieux, d’autant plus que l’ergonomie de la commande au pouce gauche est parfaite et ne gêne pas du tout pour actionner la manette de la tige de selle télescopique.

Enfin, en ce qui concerne la batterie, on a un élément de 630 Wh que l’on peut extraire par le côté gauche, avec la possibilité de rajouter un Range Extender de 360 Wh au niveau du porte-bidon. Une option qui fait monter la réserve d’énergie à 990 Wh, mais qui vous coûtera la somme de 550 euros… Tout en se chargeant malheureusement de rajouter du poids à un vélo qui n’en a déjà pas vraiment besoin.

rockrider e-expl action

Sur le terrain

Comportement du moteur

Dès le départ, on peut quand même dire que le “petit” moteur est un peu plombé par le poids important et l’inertie du vélo. Sur les deux premiers modes, il est carrément dur à emmener en tout-terrain, y compris lorsque ça ne monte pas forcément beaucoup. Il faut dire aussi que l’E-EXPL 700 S n’est pas aidé non plus par son assistance assez réduite et son couple de 70 Nm seulement.

De plus (pour l’instant ?), il est impossible de paramétrer les différents modes pour tenter d’optimiser les performances du moteur… Par conséquent, inutile d’essayer de rouler sur le premier mode, ça n’avance pas et ça n’a aucun intérêt. Non, pour retrouver en montée les sensations que l’on a en Eco sur un VTTAE de 24 kilos équipé d’un Brose Drive S-Mag, il faut monter jusqu’au deuxième, voire troisième mode. Là, on avance déjà mieux.

Ensuite, dès que l’on attaque du plus pentu avec quelques obstacles et un terrain glissant, même sans aller chercher la difficulté, on a intérêt à se mettre en mode 4. Bref, pour se balader dans les chemins roulants et monter au train, ça va, mais sinon, ça manque cruellement de watts !

Autonomie

Assez lourd et collé au sol à cause de son poids élevé et de son train roulant assez médiocre, avec sa batterie de 630 Wh, le Rockrider E-EXPL 700 S s’en sort plutôt moyennement au niveau de l’autonomie. En gros, cela donne 1 200 m de dénivelé positif et pas plus de 50 km pour un pilote de 70 kilos sur des sentiers pas trop techniques en collines et petites montagnes dans la région PACA. Des chiffres finalement un peu décevants, surtout comparés à ceux d’un Commençal Meta Power TR Bosch (ou même Shimano), par exemple, qui dispose lui aussi d’une batterie de 630 Wh.

Et d’ailleurs, dès que l’on s’attaque à du plus technique et du plus raide en montée, le Rockrider étant vraiment collé au pédalage, on descend à 1 000 m de D+ et seulement une quarantaine de kilomètres. Dans ce contexte, l’utilisation de la puissance maxi (mode 4) et les bons coups de Boost qu’il faut mettre régulièrement plombent vraiment l’autonomie. Et encore, je n’ai pas roulé à la montagne…

A la montée

Franchement, l’assistance légère et les moteurs un peu anémiques, sur des VTTAE de 20 kilos, passe encore, mais là, avec un Rockrider qui frôle les 27 kg, j’avoue que ça le fait beaucoup moins…

Alors bien sûr, si l’on se contente d’emprunter des sentiers faciles ou des pistes roulantes, ça passe très bien. Mais pour un vélo à assistance électrique censé pouvoir se lancer à l’assaut des grands espaces à la montagne, c’est tout de même un peu léger au niveau de l’assistance.

Car là où un moteur plus puissant (Bosch, pour ne pas le citer) parvient quasiment à effacer l’inertie liée au poids important d’un VTTAE bas de gamme, le petit Brose Drive T à 70 Nm, lui, a beau faire ce qu’il peut, il est malheureusement “impuissant” devant la tâche… Alors, comme il fonctionne tout de même bien, si ça ne monte pas trop raide et que le terrain n’est pas très difficile, encore une fois, ça roule, mais dès que l’on veut se lancer dans du légèrement plus costaud, à l’approche d’un obstacle, on a beau mettre l’assistance à fond, bien appuyer sur les pédales et tirer sur le guidon, il ne se passe pas grand-chose ! C’est donc là que le Rockrider atteint ses limites et il est bon de le savoir. Pour la majorité des pratiquants, ça ne sera pas un problème, mais si l’on a une bonne technique de pilotage et que l’on cherche un peu la difficulté, c’est forcément un poil décevant… En clair, le vélo n’est pas fait pour ça.

Et c’est d’autant plus dommage qu’une fois en haut de la pente, comme vous allez le découvrir plus bas, l’E-EXPL 700 S de débrouille plutôt bien. 

En descente

Même si l’angle de fourche de 66,5° n’est pas énorme et que le vélo n’est pas des plus maniables, il n’en reste pas moins que la géométrie de base et la suspension arrière en 140 mm de débattement font plutôt bien le job. Pour le reste, la fourche RockShox 35 Silver à ressort n’ayant pas de réglages en compression, il y a intérêt à être dans la fourchette entre 65 et 75 kilos pour que ça fonctionne à peu près. Ça tombe bien, je suis à 68 et par conséquent, je n’ai pas eu de problème. Sinon, il faudra voir avec les magasins pour impérativement changer le ressort… Tout du moins si l’on veut pratiquer le tout-terrain à la montagne sans arrière-pensées et en conservant un minimum de maintien. Déjà qu’il n’y a pas trop d’angle, alors si en plus la fourche fonctionne dans le dernier tiers des 140 mm de débattement, en descente, ça devient critique !

D’autant plus que du côté de l’équilibre et du freinage, on est pas mal du tout. Le vélo se comporte sainement et je dirais même qu’il offre un certain confort qui met le pilote en confiance. Et si le galbe du cintre n’est vraiment pas terrible, en revanche, les freins Tektro sont suffisamment puissants et endurants pour le poids du vélo – y compris quand ça descend assez raide et pendant un bon moment.

Donc globalement, on se sent assez à l’aise en descente et hormis des pneus Rockrider Grip 500 qui ne sont pas très efficaces et qui n’ont pas le “grip” que leur dénomination pourrait laisser penser, les sensations sont agréables. Pour un VTTAE que l’on imagine avoir un certain succès à la montagne auprès des loueurs en station, c’est peut-être là son plus gros défaut… Mais comme les pneus ne sont à la base que du consommable, ce n’est finalement pas si grave. Il suffit d’en changer pour que le comportement du vélo évolue nettement dans le bon sens. Bon à savoir.

Car honnêtement, je vous assure qu’après avoir fait abstraction d’un galbe de cintre raté qui n’est pas très agréable en position debout, en roulant propre et en finesse, le vélo s’est révélé très sympa et même plutôt sécurisant en descente. Alors oui, il est un peu pataud et pas vraiment joueur, mais au bout de compte, son programme étant la balade tranquille et le désir d’offrir l’accès à la pratique du VTTAE pour moins de 3 500 euros, qui va s’en plaindre ? Pas nous, en tout cas !

Points forts / faibles

Points forts

  • Prix
  • Géométrie
  • Suspension arrière correcte
  • Moteur Brose souple et silencieux
  • Confort
  • Agréable en descente
  • Autonomie correcte

Points faibles

  • Poids
  • Inertie en montée
  • Puissance du moteur un peu limitée
  • Paramétrage des modes impossible
  • Galbe du cintre raté

rockrider e-expl bilan

Qu’en penser ?

Le premier VTTAE tout-suspendu de chez Rockrider a finalement bien tenu ses promesses. En tout cas, personnellement, je n’ai pas été déçu. Le vélo s’est comporté exactement comme je l’attendais pour une pratique en loisir et randonnée sportive. Ni plus, ni moins.

Alors évidemment, le Rockrider E-EXPL 70 S n’a rien à voir avec un modèle all mountain ou encore moins avec un enduro. Ce n’est pas son programme, de toute façon. Mais si l’on n’est pas trop exigeant et que l’on ne va pas chercher des sentiers trop techniques, alors il y a largement moyen de se faire plaisir. Et pouvoir se faire plaisir sur un vrai VTTAE en déboursant seulement 3 499 euros, on va dire que ce n’est pas “monnaie” courante de nos jours ! Je valide donc carrément ce Rockrider, un engin idéal pour la randonnée dans la nature et pour accéder à la pratique du tout-terrain facile en électrique. Que demande le peuple ?

Et s’il y en a pour qui ça ne suffit pas, la gamme Rockrider E-Explore, plus sportive et que l’on avait découvert au Roc d’Azur, arrive en magasin en début d’année… Là, il y aura forcément de quoi faire davantage !

La gamme Rockrider E-Expl

Elle se résume à deux VTTAE tout-suspendus.

Pour 2 999 euros, l’E-EXPL 520 S est équipé de suspensions X-Fusion et d’une batterie de 500 Wh seulement.

Quant à l’E-EXPL 700 S de notre essai, avec une batterie de 630 Wh et des suspensions RockShox, pour 3 499 euros, on monte légèrement en prix et en qualité de composants.

  1. Bonjour Chris,
    je pense effectivement qu’il ne s’agit pas d’une référence, mais d’un VTTAE abordable pour une majorité de gens, c’était très probablement le but recherché par Décathlon.
    Par contre j’ai été très étonné de ton avis par rapport aux pneus Grip 500, car il n’y a pas si longtemps que cela enDHurobike les plaçaient sur la troisième place du podium comme pneus enduro par rapport aux grands noms du pneu VTT … à visionner sur: https://www.youtube.com/watch?v=P5VFFeK8MXg&t=1636s
    Meilleurs voeux à toute l’équipe.

    1. Bonjour Chris, pour ma part et surtout actuellement avec les promos que l’on trouve dans les magasins de bike, 3500 euros permet d’acheter un vttae vraiment plus sympathique que ce modèle Décathlon. Bravo à l’équipe de vttae.fr pour vos essais.

    2. Les contraintes sur les pneus en VTTAE sont assez différents de ceux en musculaire. La notion de rendement n’est pas aussi importante, par contre le grip et la traction en montée sont essentiels. Donc l’importance des critères qui font le classement n’est pas identique et un bon pneu muscu n’est pas nécessairement bon en AE.

      1. Bonjour,
        Il est un peu plus cher mais le Conway Ewme 3.9 me paraît avoir un meilleur rapport qualité prix… et sans remise.
        Merci pour vos essais.
        Bonne fêtes

  2. Bonjour Chris, pour ma part et surtout actuellement avec les promos que l’on trouve dans les magasins de bike, 3500 euros permet d’acheter un vttae vraiment plus sympathique que ce modèle Décathlon. Bravo à l’équipe de vttae.fr pour vos essais.

      1. A propos l’autonomie faiblarde vous avance comme explication le poids élevé du vttae(2 à 3 kilogrammes en trop).je pense plutôt au moteur brose gourmand,car a ce niveau c’est le poids du cycliste qui joue un rôle important !..
        Meilleurs voeux à l’équipe

  3. Pour certains,cela fera plaisir un vélo sous les 4000 €.Je pense aussi que ceux qui te lisent utilisent beaucoup de vélos au dessus des 5000 € ( Des connaisseurs du site) mais bon….

    Pour la puissance,j’ai une insuffisance cardiaque avec un vieux Bosch a 75 N/m et en 11/46…Et ça monte tout. (Trek Powerfly carbone)

    Ok,j’ai 5 kg de moins sur le vélo mais 12 kg de + que toi.

    Et j’ai un doute qu’un VTTAE light de 50 N/m de 19 kg ~ (Et 8000 € !) soit devant en montée (a poids pilote égal)
    Laissons lui la chance des petits prix 😉

  4. Le E-EXPL 520 S est surement un meilleur choix, la fourche x-fusion faisant bien mieux le job que la rockshox de piètre qualité. La batterie plus petite permettra de limiter le poids de l’ensemble. Par contre il faudra penser à un changement des freins.

    1. Limiter le poids? … il explose déjà presque tous les records! Et finalement tout bien réfléchi, un prix de 3.500€ n’est pas si intéressant que cela pour un tel VTTAE, en profitant d’une belle remise (démarque, promo), il est facilement possible de se payer un VTTAE + intéressant que celui-là pour un peu moins cher.

  5. Merci pour ce test Chris et bonne année à toi.

    Comme certains, je trouve que le prix est de prime abord alléchant mais quant on y regarde de plus près tout est vraiment très cheap.

    Alors ok, c’est pas pour grimper des montées de l’impossible, ni pour faire des randos très longues mais le vélo ne sera pas évolutif.

    Ne vaut il pas mieux taper dans de l’occasion pour le même prix?

    Autrement pour €900 de plus vous avez un Canyon Spectral:ON 7 avec fourche Lyric, cadre carbone, moteur Shim EP801 et batterie 750Wh et géo actuelle. Pour moi, il n’y a pas photo.

    Le D4 fera visiblement le job pour se balader dans les vignes quelques fois par an mais même pour ça, cela fait cher.

    A voir ce que les D4 qui vont sortir en Janvier et vu au Rock D’Azur vont donner. Ils avaient l’air nettement plus qualitatifs.

  6. > pour €900 de plus vous avez un Canyon Spectral:ON 7

    Le problème, c’est que pour 900€ de plus qu’un Canyon Spectral vous avez un truc encore mieux, et ainsi de suite. Pour beaucoup de gens, 3500€ c’est déjà beaucoup d’argent et si on est un couple, “pour 900€ de plus” se transforme en “pour 1800€ de plus”. Je ne dis pas que ce Rockrider est le meilleur choix pour le programme auquel il se destine (j’en sais rien) mais les arguments “pour xxx€ de plus” ou “vaut mieux prendre plus haut de gamme en occasion” ne me paraissent pas très justes car ils peuvent s’appliquer à n’importe quel VTT.

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