Forbidden Druid LITe et Druid CORe – Présentation et prise en main

Coup de maître !

En un peu plus de cinq ans, Forbidden a réussi à se tailler une solide réputation dans le petit milieu du VTT de descente et d’enduro. Mais à l’heure de passer à l’assistance électrique, la marque canadienne basée à Vancouver ne devait pas se louper. Et en étant l’un des tout premiers constructeurs à parier sur la motorisation DJI Avinox, Forbidden semble avoir misé sur le bon cheval… De quoi booster sa notoriété dans le petit monde du VTT de manière considérable. Une sorte de coup de maître, pourrait-on dire ! Mais bon, c’est pas le tout, sur le terrain, ils donnent quoi au juste ces Druid LITe et CORe ? Réponses après deux journées passées en compagnie du staff de Sport Pulsion qui distribue la marque en France…

Par Chris Caprin – Photos : Chris Caprin et Fagerbé

Créée en 2019, Forbidden peut être considérée comme la petite marque qui monte dans le monde du VTT plutôt typé “Gravity”… En effet, en six ans d’existence, le constructeur canadien et sa petite équipe d’une quinzaine d’employés ont déjà accompli de belles choses. Mais aujourd’hui, l’arrivée de la marque sur le marché du VTTAE sportif avec la motorisation DJI Avinox dont tout le monde parle, s’est chargé de donner un sérieux coup de boost à la notoriété de la marque. De quoi faire remonter Forbidden de manière considérable dans le classement des constructeurs qui comptent sur le marché de l’e-Bike.

Et c’est certain qu’en étant les premiers à sortir des VTTAE typés “Gravity” (l’Amflow, vélo maison de chez DJI, ne jouant pas vraiment dans la même catégorie), on peut dire que les deux modèles de Druid, le LITe et le CORe étaient attendus avec impatience… En effet, les amateurs d’enduro électrique avaient besoin d’une vraie référence pour se faire une idée du potentiel du moteur monté dans un châssis capable d’assumer une puissance et un couple aussi généreux. Sans vouloir spoiler la suite de cette prise en main, je peux déjà vous dire que l’on n’a pas été déçu ! Mais revenons d’abord sur le système d’assistance dont tout le monde parle actuellement…

Moteur et batterie

Depuis 2006, DJI s’est imposée comme leader mondial des innovations de drones civils, permettant aux particuliers de voler pour la première fois, aux visionnaires de transformer leurs rêves en réalité et aux professionnels de révolutionner complètement leur travail. Pour le secteur qui nous intéresse, à l’occasion du salon Eurobike 2024 DJI a dévoilé son système d’assistance Avinox aux performances assez révolutionnaires. Afin de tenter de redéfinir l’expérience du VTT à assistance électrique et marquer une nouvelle étape dans les avancées technologiques qui sont un peu la marque de fabrique de DJI, l’idée est de proposer au consommateur un ensemble de fonctionnalités incomparables.

Au cœur de l’Amflow PL se niche donc le DJI Avinox Drive System, qui intègre de multiples technologies de pointe tant au niveau du logiciel que des composants mécanique. A ce titre, le moteur est doté d’un réducteur planétaire à trains épicycloïdaux offrant un rapport puissance/taille inégalé sur le marché. Il délivre un couple de 105 Nm et une puissance en crête de 850 W (puissance nominale de 250 W), pour un poids contenu de 2,52 kg seulement.

Pour les pièces mécaniques, les engrenages en polymère haute résistance qui se logent à l’intérieur des carters du moteur suppriment efficacement le bruit pendant le fonctionnement à pleine charge du réducteur. Grâce à de multiples capteurs de haute précision intégrés, le tout associé aux algorithmes avancés de DJI, permettrait d’obtenir une assistance puissante et fluide dans une large variété de situations et de conditions en tout-terrain. Affaire à suivre…

Modes d’assistance originaux

Outre les modes d’assistance traditionnels (Eco, Trail, Turbo), le DJI Avinox Drive System propose également un mode Auto, qui adapte l’assistance en temps réel en fonction de l’état du terrain et du style de pilotage. Une fois activé, le mode Auto permet aux utilisateurs d’affronter une large variété de terrains et de pentes sans forcément avoir besoin de changer de mode. Enfin, pour les sentiers les plus difficiles, le mode Boost peut être activé et délivrer ainsi instantanément et pendant 30 secondes un couple de 120 Nm (!) et une puissance en crête de 1 000 watts, permettant de s’attaquer aux pentes les plus raides et les plus difficiles.

En outre, l’Amflow PL dispose d’un mode Marche qui propose une assistance à la marche intelligente pour faciliter la progression en côte, ainsi que d’une fonction Auto Hold – une sorte de maintien automatique pour éviter le recul en pente – ainsi qu’une assistance au démarrage en côte qui fournit un couple supplémentaire au moment de repartir.

Du côté de la console intégrée dans le top tube, on est en présence d’un produit très évolué de type OLED tactile de 2 pouces avec 4 pages d’informations complètes que le pilote peut installer à sa guise. La console se connecte à votre smartphone via l’application Avinox. Et pour les petites commandes au guidon, elles sont au nombre de deux, une à gauche (modes et assistance à la marche) et l’autre à droite (pour naviguer sur la console). Pas courant, mais finalement assez pratique…

Pour terminer, ajoutons que les deux batteries du système Avinox ne pèse que 2,87 kg en version 600 Wh et 3,70 kg (800 Wh). Elles présentent une densité énergétique ultra-élevée, garantissant une autonomie plus qu’intéressante. Quant à ceux qui en veulent toujours plus, le chargeur rapide GaN 3X compact et pratique de 12 A/508 W est capable de charger la batterie de 0 à 75 % en seulement une heure et demi.

Autonomie

Durant mes trois jours de présence sur le site de La Roquebrussanne, j’ai eu l’occasion de rouler suffisamment pour me faire une véritable idée de l’autonomie du Druid CORe équipé de la batterie de 800 Wh (le LITe, lui, étant montée avec la 600).

En utilisant à tour de rôle les modes Auto, Eco, Trail et Turbo paramétrées légèrement à la hausse par rapport à l’origine (surtout l’Eco), j’ai pu effectuer 56 km et 1810 m de dénivelé positif, ce qui, honnêtement, n’est pas mal du tout pour un gros all mountain avec des pneus costauds et des composants adaptés.

En pédalant comme il faut à la bonne cadence (plutôt élevée) et en évitant le Boost – dont le seul avantage est de vous propulser à 25 km/h sur une piste à fort pourcentage positif en appuyant à peine sur les pédales pendant 30 secondes –, il y a donc largement de quoi faire avec ce système DJI Avinox, qui n’est finalement pas si énergivore que cela.

De plus, l’application téléchargeable sur tous les smartphones permet de se connecter à votre vélo et ainsi de choisir si vous voulez plus ou moins d’assistance. Cela permet forcément de gagner en autonomie. Seul petit inconvénient, on ne peut enregistrer qu’un seul bike sur l’appli, ce qui, pour la majorité des pratiquants, n’est pas vraiment un problème…

forbidden druid core

Forbidden Druid CORe 1

  • Usage all mountain
  • Roues de 29 pouces à l’avant et 27,5 à l’arrière
  • Débattement 160 mm AV et 150 AR
  • Cadre en carbone
  • Reach 447 mm et Stack 649 mm en taille M, offset (déport de fourche) 44 mm
  • Motorisation DJI Avinox Drive System 250 watts, 105 Nm de couple, puissance maxi 850 watts en crête (120 Nm et 1 000 watts en mode Boost pendant 30 secondes), chargeur rapide de 12 A
  • Batterie Avinox de 800 Wh
  • Commandes et console : 2 commandes Avinox et écran tactile OLED Avinox de 2 pouces et 800 nits de luminosité
  • Modes d’assistance : 4 (Auto, Eco, Trail et Turbo) + Boost et assistance à la marche
  • Réglages des paramètres : oui, avec l’application Avinox
  • Pneus Maxxis High Roller 29×2.40 EXO + AV et Minion DHR II 27,5×2.40 Double Down AR
  • 4 tailles (S1, S2, S3, S4)
  • Poids annoncé : 22,60 kg en taille S2 et batterie de 800 Wh
  • Prix du modèle testé : 11 899 €
  • Trois modèles à 8 999, 10 199 et 11 899 €
  • Lien : forbiddenbike.com

Dans la famille Druid, je voudrais le CORe 1, un all moutain en 160/150 de débattement qui tourne autour des 23 kg avec sa batterie de 800 Wh… Le cadre en carbone avec un montage MX (29/27,5 pouces) reste très polyvalent, tout en ayant une géométrie plutôt calibrée pour la descente grâce à un stack assez haut et des composants de bonne facture (transmission Sram Eagle XO AXS T-Type, freins Sram Maven Ultimate avec disques HS2 de 200, fourche RockShox ZEB Ultimate et amortisseur Vivid Ultimate également).

forbidden druid core

Avec son système à point de pivot haut, son angle de fourche de 64°, son tube de selle à 76,75°, ses bases qui varient selon la taille du vélo – en restant toujours à la bonne longueur –, ses manivelles en 150 et son empattement de 1 235 cm, le Forbidden Druid CORe annonce la couleur en se revendiquant aussi efficace en montée qu’en descente. Il faut dire qu’avec une assistance aussi impressionnante que celle du système DJI Avinox, ça serait dommage de ne pas aller chercher la difficulté quand ça grimpe !

forbidden druid core

Un VTTAE qui se situe donc dans le cœur du marché européen en promettant à une grande majorité de pratiquants d’y trouver leur compte… Alors, qu’en est-il sur le terrain ? Réponses.

forbidden druid core

Sur le terrain

D’abord, il faut avouer qu’ils ont de la gueule ces premiers Forbidden à assistance électrique. Les lignes, la finition, les couleurs, tout vous donne envie de les enfourcher et d’aller faire un tour ! Ça tombe bien, c’est ce que j’ai fait et une fois au guidon (poste de pilotage assez relevé), j’ai très rapidement trouvé mes repères. Il faut dire que la géométrie est réussie et que le Stack relativement important correspond bien à la position que je recherche sur un VTTAE. Bien vu, donc et d’ailleurs, tout cela s’est confirmé au fur et à mesure que prenais le vélo en main.

L’équilibre entre l’avant et l’arrière est excellent et le fait d’être bien installé au-dessus du pédalier favorise les évolutions en montée. Pas de cabrage involontaire, motricité au top, précision dans le respect de la trajectoire, bref, pour un bike que j’imaginais plutôt taillé pour la descente, c’est une très bonne surprise et je dirais que la polyvalence est de mise.

Ce qui est bien agréable aussi, c’est de pouvoir enfin disposer d’un châssis digne de ce nom qui permet d’exploiter le potentiel énorme de l’assistance DJI… De plus, si la puissance est supérieure à ce qui existe aujourd’hui sur le marché, elle n’est jamais brutale et arrive plutôt en douceur. Ceci est dû – entre-autres – au couple très généreux qui permet au pilote de gérer assez facilement ce gros renfort de watts !

Quand ça grimpe fort, que c’est technique et qu’il y a du franchissement, avec son excellente motricité, le Druid CORe s’en sort à merveille, jamais dépassé par le coffre assez phénoménal du moteur. En gros, la limite, c’est le pilote… Donc, si l’on a les capacités techniques (et un peu l’habitude, aussi) qui permettent de maîtriser la plupart des situations, ce n’est que du bonheur.

De même, si l’on aime aller vite en montée, la réactivité du moteur, sa relative douceur à distiller l’assistance (même en Turbo) et le comportement homogène du châssis, donnent l’opportunité de grimper à un rythme assez incroyable. Clairement, avec un Druid CORe entre les mains, on est un peu sur une autre planète… L’engin est sain et encore une fois, pour peu que le pilote soit à la hauteur de la machine, on repousse certaines limites de plusieurs crans.

Alors évidemment, dès que ça descend, on sent tout de suite que l’on est sur un vélo dont l’ADN “Gravity” est bien présent et qui, même s’il reste raisonnable dans les débattements et le choix des angles, se révèle stable et très performant pour un all mountain polyvalent. En tout cas, en taille S2, j’avoue que je me suis senti comme à la maison sur le CORe 1, en trouvant mes marques très rapidement. Il faut dire que du côté des suspensions et des freins, avec un amortisseur Vivid excellent, une ZEB Ultimate irréprochable et du Maven haut de gamme, il n’y a rien à jeter ! Vraiment de quoi faire pour un comportement global proche d’un petit enduro.

forbidden druid lite

Forbidden Druid LITe 1

  • Usage trail/all mountain
  • Roues de 29 pouces à l’avant et 27,5 à l’arrière
  • Débattement 150 mm AV et 140 AR
  • Cadre en carbone
  • Reach 454 mm et Stack 644 mm en taille M, offset (déport de fourche) 44 mm
  • Motorisation DJI Avinox Drive System 250 watts, 105 Nm de couple, puissance maxi 850 watts en crête (120 Nm et 1 000 watts en mode Boost pendant 30 secondes), chargeur rapide de 12 A
  • Batterie Avinox de 600 Wh
  • Commandes et console : 2 commandes Avinox et écran tactile OLED Avinox de 2 pouces et 800 nits de luminosité
  • Modes d’assistance : 4 (Auto, Eco, Trail et Turbo) + Boost et assistance à la marche
  • Réglages des paramètres : oui, avec l’application Avinox
  • Pneus Maxxis Assegai 29×2.50 EXO AV et Minion DHR II 29×2.40 EXO + AR
  • 4 tailles (S1, S2, S3, S4)
  • Poids annoncé : 20,80 kg en taille S2 et batterie de 600 Wh
  • Prix du modèle testé : 11 699 €
  • Trois modèles à 8 699, 9 999 et 11 699 €
  • Lien : forbiddenbike.com

Pour le Druid LITe 1, on reste sur un cadre identique au CORe, mais avec une batterie de 600 Wh seulement pour gagner du poids, un peu moins de débattement (150 AV et 140 AR) et des composants plus légers, comme la fourche RockShox Lyric Ultimate, l’amortisseur Super DeLuxe Ultimate ou les pneus Maxxis en EXO et EXO +. En revanche, côté transmission et freinage, on conserve du Eagle AXS T-Type (GX) et du Maven Ultimate, mais montés avec des disques classiques moins épais de 200.

forbidden druid lite

Du côté de la géométrie, afin d’obtenir quelque chose d’un peu moins agressif, Forbidden joue principalement sur le débattement de la fourche et la course de l’amorto pour réduire un poil l’angle de chasse (64,6°) et redresser légèrement le tube de selle (77,4°). Cela suffira-t-il pour changer le comportement du vélo et transformer un all mountain en Trail, on verra ça en action un peu plus tard…

forbidden druid lite

En tout cas, sur la papier, ce petit LITe avec son moteur DJI full power s’annonce fort séduisant avec son poids contenu de 20,80 kg, qui devrait le rendre particulièrement vif et maniable.

forbidden druid lite

Sur le terrain

Avec. le Druid LITe 1, on est donc sur un châssis identique, mais monté plus léger et avec un peu moins de débattement. L’intérêt de la chose est de se retrouver au guidon d’un vélo un peu moins encombrant et nettement plus agile. Et effectivement, dès les premiers tours de roues sur les mêmes sentiers que la veille avec le CORe, le LITe donne carrément l’impression de disposer d’un dynamisme supérieur et d’une inertie encore moins importante. Le bike démarre au quart de tour et on se retrouve très rapidement à 25 km/h dans les secteurs roulants.

Et au niveau des sensations en montées, on place le LITe où l’on veut encore plus facilement qu’avec le CORe, qui, pourtant est loin de se comporter comme un camion… Sans plus bouger ou cabrer dans les passages raides ou cassants et en conservant l’excellente motricité déjà constatée sur le plus gros modèle. Bien.

En fait, on a presque la sensation d’évoluer sur un VTT musculaire, mais avec un potentiel de franchissement de folie et une vitesse de passage supersonique, évidemment. L’angle de chasse un peu plus fermé et l’empattement légèrement plus court ne nuisent pas du tout à la stabilité de l’engin dans les passages raides et on va dire qu’il faut juste être un peu plus concentré sur la position de pilotage pour gravir avec succès les portions les plus difficiles.

Et puis quand ça bascule dans l’autre sens, l’effet “musculaire” est encore plus flagrant et on a vraiment l’impression d’avoir un VTTAE ultra léger entre les jambes. Du coup, avec un bike à 20,80 kg, on peut dire que la RockShox Lyrik Ultimate en 150 n’est jamais vraiment dépassée par les événements et que dans la mesure où l’on ne pilote pas comme un bourrin, le LITe encaisse les spéciales typées enduro sans rechigner. De plus la grande polyvalence et la bonne maniabilité relevées sur le CORe est encore plus présente lorsqu’il s’agit de virer dans des épingles serrées ou quand on évolue sur des sentiers naturels un peu étroits et relativement fermés…

Bien posé sur le sol, finalement assez stable et très maniable, j’avoue que le Druid version LITe m’a particulièrement séduit et que pour un essai plus approfondi, c’est celui que j’ai choisi. Quitte à l’upgrader avec toujours une fourche de 35 de diamètre, mais en 160 mm de débattement. Mais bon, on a encore le temps de penser à tout ça et en attendant, je confirme que la prise en main est on ne peut plus concluante !

Conclusion

Entre les tarifs relativement raisonnables pour des cadres full carbone équipés du nouveau moteur en vogue le plus performant du moment et la qualité globale supérieure des vélos, on peut dire que Forbidden a réussi son entrée sur le marché du VTTAE.

Difficile, en effet, de trouver de véritables défauts à ces Druid en version CORe comme en version LITe. Un coup de maître parfaitement orchestré par les canadiens, que l’on pourrait aussi qualifier de coup double ! En tout cas, que ce soit sur le modèle à 20,8 kg et sa batterie de 600 Wh ou sur celui à 23,6 kg équipé de la 800 Wh, chacun devrait facilement y trouver son compte.

Connaissant la réputation de Forbidden avec ses différents VTT musculaires comme le Druid, le Dreadnought et le Supernought de DH, il paraissait évident que la marque soit capable de fabriquer des VTTAE de qualité… Mais de là à réaliser deux vélos quasi parfaits du premier coup, ça relève presque de l’exploit… Vivement le test longue durée pour confirmer tout ça !

La gamme Forbidden Druid

Elle se compose de six modèles. Trois LITe à 8 699, 9 999 et 11 699 euros et trois CORe à 8 999, 10 199 et 11 899 euros. Des vélos plutôt bien placés au niveau tarif et à la vocation all mountain… 

  1. Merci pour ce test Chris!

    Forbidden c’est le Santa Cruz de 2025. Ils semblent avoir tout compris. Bravo à eux. Reste le prix avec un ticket d’entrée à €9000. La passion a un prix.

  2. Merci pour ce “reportage” !
    Clairement un bel objet, dommage que la batterie ne peut pas être retirée et que une version Bosch n’est pas disponible.

    Les tarifs piquent, mais en comparant avec un Bullit, les builds sont certes plus onéreux, mais on en as “plus” pour son argent, si je peux dire ainsi.

    Vivement le test du dernier Moterra, si possible en LT, car justement j’hésite avec le Moterra “de base” ou le gros LT, et comme tu l’as mis en avant sur ce test, parfois le plus “petit” est le meilleur !

  3. Sacrée exclu cette présentation / test ! Merci.

    Je crois que les choses sérieuses commencent ! Un moteur de dingue sur des cadres de dingue. 😜

    Si un jour, on a un vrai enduro bien équipé / bien conçu, ne dépassant pas 22kg avec 800wh d’autonomie et doté de ce moteur dji , je craque. J’ai l’impression que ce jour approche.

      1. Merci. J’ai oublié un paramètre important ! Le prix 😇 : en dessous des 10 000€ (ce qui est déjà largement fou….).

  4. au top ces bikes ! Par contre je suis mitigé sur la hauteur au niveau du guidon, est ce que cela n’empêche pas de bien charger l’avant??

    1. Non, pas vraiment … moi je roule sur un vélo qui a +/- la même géo que le Core en taille M qui a un Top Tube de 63cm et Wheelbase de 125.6cm, le reste pratiquement pareil et je mesure 1m68 mais buste plus grand pour qqn de cette taille.

    2. Bonjour !
      Je souhaite renouveler mon Pivot AM !
      Le Forbidden ligth peut il le remplacer en terme de géométrie ,confort , facilité ?
      Merci d’avance.

  5. Hello Chris,
    Encore bravo pour cette prise en main en exclu.
    Et toi qui a aussi essayé le dernier Spé Levo Gen4, quelles sont les différences pour un usage enduro, du type Transverdon ?

    1. Salut,
      Hormis le fait que la batterie ne soit pas démontable, avec le Druid, on est un cran au-dessus partout, moteur comme châssis…
      Et pourtant, le nouveau Levo est très sympa. Mais beaucoup plus “sage” !
      Ce qui convient très bien à beaucoup de pratiquants, d’ailleurs.
      A +

  6. Même si c’est hors budget pour cette marque j’apprécie beaucoup ces confrontations de vélos de même marque mais orientation différente.
    Et pour les grincheux anti DJI sachez qu’il existe quantité de vidéos en Angleterre et Allemagne où des pratiquants ont réalisé plus de 10000km avec ce moteur et sans soucis…

      1. oui, pas faux, bien que, quelques fois, les problèmes surviennent avant comme sur mon bosch et ceux de certains de mes copains.

    1. Ne pas vouloir essuyer les plâtres avec une toute nouvelle marque de moteur inconnu dans le cycle.
      Ce n’est pas être grincheux mais lucide à 10000 € le morceau…

  7. Le poids du Cure passe de 22.6 à 23.6. Surement un pb de saisie, mais quel est le vrai poids. En 600 Wh, il ne lui manque qu’un extender pour les grandes sorties

    1. Alors que Bosch est là depuis une décennie, avec des plâtres certes, mais un suivi de produit bien plus long que ceux de bien des produits chinois.
      Au tarif, il faut penser sur le “long”, et pour moi, Bosch est le candidat de la sureté.

  8. Bonjour Chris.
    Bonne petite lecture comme d’habitude sur ce site 😉
    Une petite question cependant. En quoi un “Megamo REASON” voir même un “Megamo REASON AIR” est-il si différent d’un Forbidden Druid LITe 1 ??
    Même moteur, même recherche d’un poids mini, même polyvalence montée-descente (All Mountain voir petit enduro…)
    Bien-sur le système à point de pivot haut offre des avantages, mais aussi des inconvénients.
    Curieux d’en savoir un peu plus ++
    Et aussi impatient d’un essai du Megamo si envisagé…
    Cordialement 😉

  9. Bonjour,
    chirs, a dû forcément essayer ce vélo pour avoir un avis aussi tranché. C’est pas le genre de personne à avoir des idées préconçues.

    1. Salut !
      Merci pour ton commentaire…
      C’est la raison pour laquelle je ne prends comme référence que des vélos que j’ai essayé dans le paragraphe vis-à-vis de la concurrence !
      Et si, pour moi, il y a quand même une sacrée différence de programme entre un Forbidden et un Megamo, je me garderai bien de juger ce dernier sans avoir rouler avec !
      A +

  10. Salut Chris
    justement vis-a-vis de la concurrence, comment place tu le Core par rapport au Bullit que tu as Kiffé .
    merci pour tes tests, une base de références pour moi, qui ne sait jamais démentie
    Pat

    1. Salut,
      Au niveau châssis, on est un peu plus sur du all mountain que sur de l’enduro avec le Forbidden Core…
      Pour le moteur, l’assistance est largement au-dessus et très facile à exploiter, très douce, en plus.
      Mais globalement, avec la nouvelle mise à jour Bosch et l’eMTB+, je reste quand même sur le Santa !
      A +

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