Protège-mains Sendhit Nock V3 – Présentation test

La taille en dessous…

Selon les types de terrains sur lesquels on roule, s’il y a bien un accessoire qui s’impose, ce sont les protège-mains. Car si en bike park ou dans des régions où les sentiers sont correctement entretenus, on peut très bien s’en passer, dès que l’on emprunte des chemins de chèvres naturels, plutôt étroits et bordés par une végétation sèche et agressive, ils deviennent carrément indispensables ! Aujourd’hui, nous avons donc décidé de vous présenter les Nock V3 de chez Sendhit, une version des Nock V4, mais la taille en dessous… Un gabarit pour moi nettement suffisant pour protéger les mains et les leviers, mais en moins encombrant. Coup de projecteur !

Par Chris Caprin

Protège-mains Sendhit Nock

  • Prix : 74,99 euros
  • Poids : 162 g la paire
  • Construction : support en aluminium à épaisseur variable usiné CNC, coque à haute résistance de déformation, mousse exclusive très absorbante en cas de choc, stickers de qualité (400 microns)
  • Dimensions : patte de 10 mm de large au niveau de la fixation au guidon et de 90 mm de long.
  • Coques : 140×60 mm
  • Coloris support : noir, gris et argent
  • Fabrication : Made in Europe
  • Lien : www.sendhit.net

Moi qui avais trouvé les protège-mains Nock V4 un peu encombrants, j’avoue avoir été davantage séduit par les dimensions plus raisonnables du modèle V3. Technologiquement parlant, j’ai bien aimé le renfort en mousse à l’intérieur de la coque qui amortit les chocs sur les phalanges et sur les leviers en cas d’impact.

De plus, la marque française propose désormais des solutions innovantes, comme les colliers de serrage qui servent également pour les poignées Lock-On. Une super idée que ce système deux en un qui permet de gagner de la place sur le guidon à un endroit déjà bien encombré par les manettes de tige de selle, de dérailleur et autres commandes pour les VTTAE. Bien vu.

De plus, le packaging est vraiment réussi, avec, à l’intérieur de la boîte, 2 coques (gauche et droite), 2 pattes de fixation au guidon, un sachet de vis et écrous pour fixer les coques, une petite plaquette de stickers de protection et de personnalisation, une lingette nettoyante et un manuel de montage.

Sur le terrain

La particularité, dans le Var, c’est que les sentiers ont beau être à peu près entretenus, ce n’est pas pour autant qu’ils sont ouverts et relativement larges… Ce qui fait que pour tester des protège-mains, il n’est pas utile d’aller chercher à taper dans les branches et dans les épineux, ce sont plutôt eux qui viennent à votre rencontre !

Même avec une taille plus réduite et un design plus fin des coques, pour moi, la protection est suffisamment efficace. Le devant de la main est enveloppé correctement et sur les plus gros chocs où la coque se plie (tronc d’arbres, rochers, chutes…), la mousse de renfort à l’intérieur vient bien protéger les leviers et les phalanges.

J’ai juste regretté que, contrairement à la V4, il n’est pas possible de régler l’écartement des coques par rapport au guidon… Moi qui aime positionner mes leviers plutôt à plat et pas trop inclinés vers le bas, j’ai eu parfois le doigt qui touchait la coque en allant chercher le levier.

Enfin, j’ai trouvé aussi que le plastique des coques relativement souple se déforme facilement en cas de choc ou de chute – pour revenir ensuite à sa position initiale. Cela ne veut pas dire qu’elles sont incassables, mais en tout cas, la plupart du temps, ça a l’air de plier sans se rompre.

Est-ce vraiment utile ?

Dans le cas des protège-mains, à VTT, quand on sait que les sentiers que l’on emprunte sont souvent hostiles (branches, arbres, épineux, roches…) et la plupart du temps assez étroits, dans certaines régions comme le Sud-Est de la France, c’est carrément obligatoire.

En clair, si vous avez l’habitude d’emprunter des chemins de chèvres très techniques et vraiment sinueux où il n’est pas rare de taper dans les buissons, les protège-mains pourront non seulement vous permettre de protéger vos phalanges des différents impacts, mais également d’empêcher vos leviers de s’accrocher dans des branches ou des petites lianes et d’actionner les freins brutalement de manière inopinée… Sans parler qu’en cas de chute, ils seront forcément protégés par la coque en plastique en touchant le sol.

Donc, oui, c’est utile, surtout en fonction de sa pratique et de la région où l’on roule.

Et si le tarif des Nock est un poil au-dessus de la concurrence, le prix se situe néanmoins dans la moyenne de ce que l’on trouve sur le marché. Alors vu les solutions techniques que la marque propose et avec la garantie de pouvoir disposer d’un remplacement des pièces cassées à un tarif préférentiel pendant deux ans, ça reste bien placé… 

Compatibilité

Bien qu’il soit possible de fixer les protège-mains séparément sur le guidon grâce à une petite entretoise en plastique, pour éviter les mauvaises surprises, voici la liste des poignées Lock-On compatibles avec le support des modèles Nock V3 de chez Sendhit…

Conclusion

Moi qui roule toujours à VTT avec des protège-mains depuis de nombreuses années, j’avoue avoir parfaitement trouvé mes marques avec les Sendhit Nock V3. Moins volumineux, mais suffisamment enveloppants, il offre une protection qui convient parfaitement aux sentiers étroits sur lesquels je roule. Ce qui ne gâche rien non plus, c’est que la marque française propose des solutions innovantes, comme les colliers de serrage des supports en aluminium qui servent également pour les poignées Lock-On. Une super idée. Et si dans la réduction de leur volume, les Nock V3 ont perdu leur réglage au niveau de l’écartement entre les mains et les leviers, en revanche, ils sont toujours équipés d’une mousse dans chaque coque pour absorber les chocs. Un accessoire innovant, bien foutu et carrément indispensable selon la région où l’on roule !

Principales qualités

  • Encombrement réduit
  • Colliers compatibles avec les poignées Lock-On
  • Mousse de protection dans la coque
  • Coque à haute résistance de déformation

Principal défaut

  • Coques un peu proches des mains
  • 1 pansement de premiers secours comprenant une compresse de 10 x 12 cm et 2,7 m de bande de gaz.
  • 5 bandes de suture de 5 x 100 mm
  • 2 flacons de sérum physiologique (5 ml)
  • 2 lingettes antiseptiques
  • 2 épingles à nourrice
  • 1 manuel d’instructions de premiers secours en 5 langues : anglais, français, allemand, espagnol et italien